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Coût de la vie Accalmie précaire de l'inflation
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Coût de la vie Accalmie précaire de l'inflation
Le reflux observé par certains prix des produits alimentaires pourrait s'avérer éphémère. Le renchérissement des produits de base jouerait les vases communicants.
Outre qu'ils seraient tirés vers le haut par le renchérissement des cours du pétrole, les prix intérieurs risquent d'être impactés par la flambée des produits de base. Pour 2011, les perspectives établies font désormais ressortir une hausse des prix à l'importation de 7,2% au lieu de 6,7% en 2010. Et compte tenu des actions budgétaires retenues en matière de soutien des prix à la consommation, les prix intérieurs devraient s'accroître, le prix implicite du PIB serait en hausse de 2,5%.
Certes, sur le front de l'inflation, une certaine accalmie continue de prévaloir. Observée en fin d'exercice, la hausse des prix à la consommation s'est quelque peu assagie, l'indice des prix à la consommation (IPC) ayant connu une baisse mensuelle de 0,4% en juin 2011, après la hausse de 0,3% un mois auparavant. Un reflux que l'on impute pour l'essentiel au recul des prix des produits alimentaires, en particulier ceux des produits frais. Le rétablissement de l'offre de certains légumes frais, en particulier celle de la tomate, après une réduction de la production au trimestre précédent, occasionnée par des conditions climatiques contraignantes, a poussé les prix vers le bas. La ventilation détaillée en section montre que cette évolution est attribuée au recul des prix de certains produits alimentaires frais, en particulier les légumes (-4,1%) et les fruits (-13,5%).
Comparé au même mois de l'année précédente, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 0,7% au cours du mois de juin 2011. Cette variation résulte de la hausse de l'indice des produits alimentaires de 0,6% et de celui des produits non alimentaires de 0,8%. Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 1,4% pour les «communications» à une hausse de 4,6% pour l'«enseignement». En fait, cette évolution cache bien des disparités. Hors produits frais, l'inflation alimentaire a poursuivi sa hausse, entamée au quatrième trimestre 2010. Cette augmentation provient surtout de celle des prix des produits agroalimentaires.
Les cours des matières premières alimentaires ont, en effet, connu, depuis le quatrième trimestre 2010, de nouveaux records, notamment pour les céréales, le café et le thé. La diffusion de la hausse des prix des matières premières alimentaires aux prix à la consommation aura été plus notable au deuxième trimestre 2011, puisque, au premier trimestre, ce mouvement a été partiellement contrebalancé par le ralentissement des prix des produits frais. Ainsi, la hausse des prix à la consommation passerait à 1,8%, au deuxième trimestre 2011, dans le sillage du redressement de l'inflation alimentaire. Pour rappel, hors produits alimentaires, l'indice a conservé une évolution quasiment stable. Il a progressé de 0,7% au premier trimestre 2011, en glissement annuel, contre 0,8% un trimestre auparavant.
Toutefois, cette stabilité masque des évolutions divergentes. D'une part, les prix des produits manufacturés se sont légèrement redressés, après l'annulation de l'effet de la baisse des prix des produits pharmaceutiques survenue en janvier 2010. Cependant, la poursuite du recul des prix des achats de véhicules, des articles d'habillement et des appareils électroménagers, profitant de la baisse des droits d'importation, modérerait l'inflation de ce poste. Parallèlement, le rythme de progression des prix des services a décéléré, passant à +1,1%, après +1,6% au quatrième trimestre 2010, en liaison avec la baisse des prix de la communication du téléphone mobile. L'inflation énergétique est, par contre, restée stable, vu que les prix des produits pétroliers intérieurs n'ont connu aucun changement. Les tarifs des carburants et lubrifiants n'ont pas connu de variation, parallèlement à la poursuite du gel du mécanisme d'indexation qui isole le marché national des chocs pétroliers au niveau international. En raison de cette tendance à la hausse des prix des matières énergétiques sur les marchés mondiaux, les dépenses de compensation devraient s'accentuer. En effet, le gouvernement a décidé de ne pas répercuter cette augmentation sur les prix locaux de certains produits subventionnés afin de préserver le pouvoir d'achat des ménages. Dans ces conditions, l'hypothèse d'une stagnation du prix du gasoil à la pompe à 7,15 DH le litre est retenue.
Indice des prix à la production
Les coûts de la production des industries alimentaires ont poursuivi leur hausse entamée au quatrième trimestre 2010. La progression annuelle s'est établie à 2,9%, après 1,1% au trimestre précédent. Cette évolution est due, en grande partie, à la poursuite de la hausse des prix à la production des industries des corps gras et de transformation des céréales et des farines, en lien avec le renchérissement des cours des graines oléagineuses et du blé sur le marché international. Toutefois, la baisse des coûts des industries de la viande et de la conservation des olives et de l'huile d'olive, à la suite de l'abondance de l'offre, a quelque peu atténué la tendance haussière des coûts des industries alimentaires.
Publié le : 26.07.2011 | 17h53
Par Abdelali Boukhalef
Outre qu'ils seraient tirés vers le haut par le renchérissement des cours du pétrole, les prix intérieurs risquent d'être impactés par la flambée des produits de base. Pour 2011, les perspectives établies font désormais ressortir une hausse des prix à l'importation de 7,2% au lieu de 6,7% en 2010. Et compte tenu des actions budgétaires retenues en matière de soutien des prix à la consommation, les prix intérieurs devraient s'accroître, le prix implicite du PIB serait en hausse de 2,5%.
Certes, sur le front de l'inflation, une certaine accalmie continue de prévaloir. Observée en fin d'exercice, la hausse des prix à la consommation s'est quelque peu assagie, l'indice des prix à la consommation (IPC) ayant connu une baisse mensuelle de 0,4% en juin 2011, après la hausse de 0,3% un mois auparavant. Un reflux que l'on impute pour l'essentiel au recul des prix des produits alimentaires, en particulier ceux des produits frais. Le rétablissement de l'offre de certains légumes frais, en particulier celle de la tomate, après une réduction de la production au trimestre précédent, occasionnée par des conditions climatiques contraignantes, a poussé les prix vers le bas. La ventilation détaillée en section montre que cette évolution est attribuée au recul des prix de certains produits alimentaires frais, en particulier les légumes (-4,1%) et les fruits (-13,5%).
Comparé au même mois de l'année précédente, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 0,7% au cours du mois de juin 2011. Cette variation résulte de la hausse de l'indice des produits alimentaires de 0,6% et de celui des produits non alimentaires de 0,8%. Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 1,4% pour les «communications» à une hausse de 4,6% pour l'«enseignement». En fait, cette évolution cache bien des disparités. Hors produits frais, l'inflation alimentaire a poursuivi sa hausse, entamée au quatrième trimestre 2010. Cette augmentation provient surtout de celle des prix des produits agroalimentaires.
Les cours des matières premières alimentaires ont, en effet, connu, depuis le quatrième trimestre 2010, de nouveaux records, notamment pour les céréales, le café et le thé. La diffusion de la hausse des prix des matières premières alimentaires aux prix à la consommation aura été plus notable au deuxième trimestre 2011, puisque, au premier trimestre, ce mouvement a été partiellement contrebalancé par le ralentissement des prix des produits frais. Ainsi, la hausse des prix à la consommation passerait à 1,8%, au deuxième trimestre 2011, dans le sillage du redressement de l'inflation alimentaire. Pour rappel, hors produits alimentaires, l'indice a conservé une évolution quasiment stable. Il a progressé de 0,7% au premier trimestre 2011, en glissement annuel, contre 0,8% un trimestre auparavant.
Toutefois, cette stabilité masque des évolutions divergentes. D'une part, les prix des produits manufacturés se sont légèrement redressés, après l'annulation de l'effet de la baisse des prix des produits pharmaceutiques survenue en janvier 2010. Cependant, la poursuite du recul des prix des achats de véhicules, des articles d'habillement et des appareils électroménagers, profitant de la baisse des droits d'importation, modérerait l'inflation de ce poste. Parallèlement, le rythme de progression des prix des services a décéléré, passant à +1,1%, après +1,6% au quatrième trimestre 2010, en liaison avec la baisse des prix de la communication du téléphone mobile. L'inflation énergétique est, par contre, restée stable, vu que les prix des produits pétroliers intérieurs n'ont connu aucun changement. Les tarifs des carburants et lubrifiants n'ont pas connu de variation, parallèlement à la poursuite du gel du mécanisme d'indexation qui isole le marché national des chocs pétroliers au niveau international. En raison de cette tendance à la hausse des prix des matières énergétiques sur les marchés mondiaux, les dépenses de compensation devraient s'accentuer. En effet, le gouvernement a décidé de ne pas répercuter cette augmentation sur les prix locaux de certains produits subventionnés afin de préserver le pouvoir d'achat des ménages. Dans ces conditions, l'hypothèse d'une stagnation du prix du gasoil à la pompe à 7,15 DH le litre est retenue.
Indice des prix à la production
Les coûts de la production des industries alimentaires ont poursuivi leur hausse entamée au quatrième trimestre 2010. La progression annuelle s'est établie à 2,9%, après 1,1% au trimestre précédent. Cette évolution est due, en grande partie, à la poursuite de la hausse des prix à la production des industries des corps gras et de transformation des céréales et des farines, en lien avec le renchérissement des cours des graines oléagineuses et du blé sur le marché international. Toutefois, la baisse des coûts des industries de la viande et de la conservation des olives et de l'huile d'olive, à la suite de l'abondance de l'offre, a quelque peu atténué la tendance haussière des coûts des industries alimentaires.
Publié le : 26.07.2011 | 17h53
Par Abdelali Boukhalef
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