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Accalmie précaire de l'inflation

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Accalmie précaire de l'inflation Empty Accalmie précaire de l'inflation

Message par Admin Ven 17 Juin - 17:37

Les prix ne seraient pas placés sous les fourches caudines de l'inflation. Bien qu'en la matière, le risque d'insoutenables fluctuations ne soit pas occulté, certains centres de prévisions prévoient une possible accalmie sur le front des prix. La récente atténuation de l'évolution des cours des matières premières (hors énergie), devrait se prolonger.

Dans cette propension, Bank Al-Maghrib qui vient de revoir en légère baisse l'indicateur des prix à l'importation, s'attend à une modération des tensions inflationnistes d'origine externe en 2012. Les risques relatifs à l'évolution future des prix des hydrocarbures peuvent impacter de manière indirecte les prix à l'importation.

De même, une demande plus vigoureuse en lien avec la consolidation de la reprise chez les pays accentuerait les tensions sur les cours des matières premières. Au niveau national, indique le dernier rapport sur la politique monétaire de BAM, une campagne agricole plus favorable serait susceptible d'améliorer le pouvoir d'achat des ménages ruraux et exercer, par ricochet, une pression supplémentaire sur la demande. Tout en rappelant que le prix du baril en 2011 se situerait à un niveau moyen de 107,16 dollars, et à 108 dollars en 2012, la Banque centrale signale que dans ce contexte, «les dépenses de compensation devraient s'accentuer», tandis qu'il n'aurait pas de répercussions de cette augmentation sur les prix locaux de certains produits subventionnés afin de préserver le pouvoir d'achat des ménages.

Dans ces conditions, l'hypothèse d'une stagnation du prix du gasoil à la pompe à 7,15 DH le litre est ainsi retenue. Bien que de tels aléas sont sujets à caution, pour les six prochains trimestres, BAM table sur une inflation devant se situer aux alentours de 1,9%. «Toutefois, la prévision de l'inflation pour l'année 2011 fait ressortir un taux moyen de l'ordre de 1,4%». Une révision à la baisse que l'on impute, essentiellement, à une chute exceptionnelle de l'inflation durant le mois d'avril, qui s'est établie à -1,1%, un niveau qui n'a jamais été observé depuis 1960. Cette évolution s'explique, principalement, par une diminution non anticipée de 16,5% des prix des légumes. Au cours du deuxième trimestre de l'année 201, l'inflation devrait se situer autour de 0,5% au lieu de 2% prévu lors de l'exercice précédent.

Pour les deux derniers trimestres de l'année en cours, des taux d'inflation de l'ordre de 1,6% et 1,7% sont prévus. Quant au premier semestre de l'année 2012, l'inflation devrait s'établir en moyenne à 2,5% au lieu de 2,2%. Pour le troisième trimestre de l'année 2012, un taux d'inflation de 2,4% est attendu. En dépit de l'accentuation des tensions sur les prix à l'international, en liaison notamment avec le renchérissement des matières premières, l'évolution des prix à la consommation au niveau national demeure globalement modérée. L'absence de pressions significatives de la demande intérieure, conjuguée à l'effet d'atténuation exercé par le mécanisme de compensation, a ainsi maintenu l'inflation globale à 1,1% en moyenne sur les quatre premiers mois de 2011 contre 0,9% sur l'ensemble de l'année 2010.

A très court terme, des chocs ponctuels d'offres font fluctuer les prix de certains produits alimentaires frais de manière significative, mais leur impact se retrouve au niveau de la volatilité de l'inflation globale sans influencer considérablement sa moyenne sur une longue période. Après avoir fluctué autour de 2% entre octobre 2010 et février 2011, l'inflation, mesurée par la variation annuelle de l'indice des prix à la consommation (IPC), est revenue à 0,6% en mars et à -0,3% en avril, reflétant, dans une large mesure, la baisse des prix de la composante «produits alimentaires volatils». Ces produits ont vu leur prix régresser de 5,1% en mars et de 10,2% en avril, après avoir augmenté de 6,4% en février. Les tarifs des carburants et lubrifiants n'ont pas connu de variation, parallèlement à la poursuite du gel du mécanisme d'indexation qui isole le marché national des chocs pétroliers au niveau international, tandis que les tarifs des autres produits réglementés ont légèrement progressé de 0,2% en avril, traduisant la hausse des prix du «sucre» et du «transport routier de passagers» de 1,2% et de 0,4% respectivement.

Une inflation sous-jacente
Abstraction faite des produits alimentaires volatils et des produits réglementés, l'inflation sous-jacente continue de progresser quasi-régulièrement depuis son point bas de décembre 2009 (-0,2%) avec toutefois un léger ralentissement de 1,9% en mars à 1,8% en avril. Son écart absolu par rapport à l'inflation globale s'étant élargi à 2,1 points de pourcentage, alors qu'il était de seulement 0,3 point en février dernier. Cet écart, à caractère temporaire, est dû principalement à la baisse des prix de certains produits alimentaires frais, en particulier ceux des légumes qui ont contribué négativement à l'inflation à hauteur de 1,7 point de pourcentage en moyenne en mars et avril 2011. Sur les quatre premiers mois de cette année, l'inflation sous-jacente ressort en moyenne à 1,7%, au lieu de 0,1% une année auparavant, s'inscrivant ainsi dans sa tendance haussière observée depuis le début de l'année. Cette évolution s'explique principalement par la hausse des prix des produits de base qui y sont inclus, en particulier les produits à base de céréales de 2,4% et les huiles de 4,5%. Les prix des autres composantes ont évolué différemment, avec des variations allant d'une baisse de 1,5% de ceux de la composante «communication» à une hausse de 4,6% des prix de l' «enseignement».


Accalmie précaire de l'inflation Lemati10 Publié le : 16.06.2011 | 16h26
Par Abdelali Boukhalef
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