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Bactérie tueuse: des médecins allemands tentent des traitements expérimentaux

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Bactérie tueuse: des médecins allemands tentent des traitements expérimentaux Empty Bactérie tueuse: des médecins allemands tentent des traitements expérimentaux

Message par Admin Jeu 9 Juin - 22:29


HAMBURG — Confrontés à la flambée épidémique sans précédent liée à la bactérie tueuse ECEH, des médecins allemands tentent une méthode également nouvelle: une thérapie antibiotique qui, aux yeux de certains, pourrait cependant faire plus de mal que de bien.
Si le traitement a été couronné de succès dans sa phase initiale, d'aucuns s'inquiètent des effets secondaires potentiellement mortels.
Le Dr Friedrich Hagenmüller, directeur médical de la clinique Asklepios d'Hambourg-Altona, dans ce nord de l'Allemagne épicentre de l'épidémie, défend ce choix: face aux vies en jeu, avance-t-il, cette thérapie vaut la peine d'être essayée.
Selon un dernier bilan communiqué jeudi, la bactérie Escherichia coli entérohémorragique (ECEH) a fait 29 morts -un en Suède et 28 en Allemagne, pays le plus touché avec, à ce jour, plus de 2.900 cas d'infection. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé 97 cas dans 12 autres pays européens ainsi que trois aux Etats-Unis.
La plupart des infections bactériennes sont traitées par antibiotiques. Mais les responsables de l'OMS et des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) se prononcent d'habitude contre un tel usage dans les cas de contamination par E. coli, en raison des inquiétudes relatives à la libération plus rapide de toxines par la bactérie que les antibiotiques pourraient provoquer.
D'après Andrea Ellis, épidémiologiste à l'OMS, leur utilisation accélère le processus de libération de toxines par la bactérie dans les intestins et pourrait aussi conduire à des complications rénales.
L'agence onusienne et les CDC indiquent cependant que l'utilisation des antibiotiques dans la lutte contre la bactérie E. coli pourrait être justifiée dans des cas exceptionnels, et ne disent pas que le traitement conduit obligatoirement à des décès.
Les seuls traitements classiques pour E. coli sont la consommation d'eau et l'administration de fluides par voie intraveineuse. Mais le Dr Hagenmüller estime que des méthodes plus offensives sont nécessaires en raison du risque de syndrome hémolytique et urémique (SHU), caractérisé par une défaillance rénale aiguë pouvant entraîner la mort.
Il y a deux semaines, il a décidé de tenter des antibiotiques sur Nicoletta Pabst, une femme au foyer de 41 ans, admise dans un "état très grave". La patiente s'était déclarée prête à tout essayer.
D'après le Dr Hagenmüller, les preuves scientifiques étayant la théorie selon laquelle les antibiotiques conduiraient la bactérie à relâcher plus de toxines dans le corps sont "faibles".
Nicoletta Pabst s'est rétablie "de façon fantastique" et se portait "bien quand elle est rentrée chez elle dans la semaine", précise le directeur médical de la clinique, qui a adopté la semaine passée l'usage des antibiotiques comme traitement de tous les nouveaux cas sérieux.
Au total, six patients ont reçu ce type de soins dans l'établissement. "Nous en avons eu cinq à compter de vendredi dernier" et "tous voient leur état s'améliorer", précise le Dr Hagenmüller. "Alors je suis un peu optimiste même si le chiffre de cinq est trop petit pour signifier quoi que ce soit."
Face aux premiers signes de succès, d'autres établissements hospitaliers allemands se sont lancés dans le traitement antibiotique. "L'idée est de détruire la bactérie au début", souligne le Dr Hagenmüller, de "la frapper fort au premier jour de l'infection avec un antibiotique".
Une méthode défendue par Stephen Smith, microbiologiste au Trinity College de Dublin. Tous les antibiotiques n'ont pas les mêmes effets, fait-il valoir. "C'est une nouvelle souche, alors peut-être avons-nous besoin de nouveaux traitements."
Les premiers patients infectés par la bactérie ECEH se sont présentés dans des hôpitaux européens en mai et leur nombre est monté en flèche en milieu de mois. Rien qu'à Hambourg, plus de 800 personnes ont été contaminées. Des légumes crus ont été suspectés mais pour l'heure, le mystère de l'origine de la contamination reste entier.
A la clinique Asklepios, la plupart des 177 patients infectés sont rentrés chez eux une semaine après avoir reçu un traitement classique. Mais environ un tiers des malades ont été victimes de sérieuses complications. Bien que la diarrhée se soit calmée, nombre d'entre eux ont commencé à avoir des fluides dans l'estomac, les jambes, les poumons, selon le Dr Hagenmüller. D'autres ont souffert de crises d'épilepsie et de problèmes neurologiques. Des troubles hépatiques ont également été constatés chez des patients. Dans les cas les plus sérieux, les malades ont été exposés à des problèmes rénaux mettant leur vie en danger.
"Ces trois dernières semaines, chaque jour nous a apporté son lot de surprises", explique le Dr Hagenmüller.
Des médecins ont souvent choisi des thérapies expérimentales lors d'épidémies, notamment de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et d'Ebola, en l'absence d'autres solutions satisfaisantes. A Hong Kong et au Canada, des médecins avaient initialement pensé que les patients atteints de SRAS répondaient bien à un nouveau régime médicamenteux, mais une fois le traitement étendu à d'autres malades, ils ont découvert qu'il était toxique et affaiblissait leur système immunitaire. AP

09/06/2011
De David Rising Et Kirsten Grieshaber--, The Associated Press – Il y a 6 heures
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