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Nizar Baraka au Club de L’Economiste Compensation: Marges étroites pour la hausse des prix
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Nizar Baraka au Club de L’Economiste Compensation: Marges étroites pour la hausse des prix
-2, 5 et 10 DH les seuils de tolérance d’une hausse pour la bonbonne de gaz
-La réforme vise à limiter les dépenses nettes à 1% du PIB
A fin juillet 2011, les recettes provenant de la TIC et de la TVA sur les produits pétroliers totalisent 18 milliards de DH. Et à fin septembre 2011, les recettes provenant des droits de douane et de la TVA sur le sucre s’élèvent à 1,678 milliard de DH. Selon Nizar Baraka, ministre chargé des Affaires économiques et générales, l’effort budgétaire réel en 2011 serait aux alentours de 2,5% du PIB, sachant que les recettes fiscales seraient d’environ 23 milliards de DH
Reprise de l’industrialisation, amélioration des revenus, réduction des écarts salariaux dans la fonction publique, compétition électorale, G8… Invité au Club de L’Economiste mardi 18 octobre, Nizar Baraka s’est livré au jeu des questions-réponses n’hésitant pas à l’occasion de critiquer les sorties de ses collégues: «Il est anormal pour quelqu’un qui fait partie de la commission interministérielle d’affirmer que la réforme n’a pas eu lieu». Ce dossier sur lequel le gouvernement est accusé, à tort selon le ministre, de ne pas avoir avancé est entamé depuis 2009. «Prétendre que la réforme peut se faire du jour au lendemain est un leurre, c’est un processus. Il faut un minimum de dix ans pour la mener à bien», affirme Baraka. Des objectifs sont fixés: «maîtriser les dépenses nettes de compensation et les limiter à 1% du PIB». Baraka s’est livré à une analyse pour en finir avec les «idées reçues». D’abord par rapport à la charge de la compensation qui atteindra 45 milliards de dirhams cette année (soit 5% du PIB). Le ministre rappelle que la TVA, la TIC et les droits de douane sur les produits pétroliers et le sucre permettent de drainer des recettes importantes: 23 milliards de dirhams pour 2011 contre 18 milliards de dirhams en 2010. Du coup, le fardeau net de la compensation serait donc de 22 milliards de dirhams. Ce qui ramène l’effort budgétaire réel en 2011 à 2,5% du PIB.
Ensuite, le ministre istiqlalien s’est attelé à démonter une autre «idée reçue», celle selon laquelle la compensation dégrade l’endettement du pays puisqu’elle se traduirait par une augmentation de la dette. «Hors privatisations, les recettes ordinaires sont supérieures aux dépenses ordinaires dont celles de la compensation. Nous dégageons de l’épargne publique et nous ne pouvons considérer que la compensation est financée par la dette», soutient Baraka.
Une réforme de cette taille, qui se traduirait par une augmentation des prix, nécessite au préalable de l’économie politique: identifier les difficultés de mise en œuvre et le degré de son acceptabilité.
Une étude réalisée auprès de 1.700 ménages a permis de mesurer le seuil d’acceptabilité d’une augmentation des prix des produits subventionnés. Financée par la Banque mondiale, cette étude a testé deux produits : la farine nationale de blé tendre et la bonbonne de gaz dont le prix n’a pas bougé depuis 1995. Il en ressort qu’en termes de tolérance de hausse de prix les marges sont étroites. Surtout que l’effort de compensation n’était pas connu, ce qui a d’ailleurs motivé le lancement d’une campagne de communication sur les subventions accordées par l’Etat aux différents produits.
Cette étude a relevé que par rapport à la catégorie socioprofessionnelle basse, le seuil maximal d’augmentation toléré est de 2 dirhams contre 5 dirhams pour la catégorie moyenne. Les couches aisées ne sont pas prêtes non plus à décaisser plus de 10 dirhams!
Dans ce processus de réforme entamé depuis 3 ans, le gouvernement compte poursuivre la révision des structures de prix qui a démarré avec celle des produits pétroliers en 2009. Un travail est aujourd’hui en cours sur le gaz et le sucre.
Le gouvernement envisage aussi de recourir aux instruments de couverture de risque, les call options pour se prémunir contre la volatilité des prix. «C’était prévu en 2009 et le ministère des Finances avait même établi une liste des banques pour nous accompagner», soutient Baraka.
Aujourd’hui, la Banque mondiale serait prête à assurer une formation et à mettre à disposition sa salle de marchés. «Si nous avions mis en place ce mécanisme, nous aurions pu réduire la facture de 8 milliards de dirhams».
Autre volet de la réforme, la restitution de la compensation par les classes aisées. «Nous avons décidé d’augmenter les taxes sur les produits bénéficiant de la subvention. D’où l’augmentation de vignette automobile réalisée en 2009 et de celle qui était prévue dans la première mouture du projet de loi de Finances 2012 et qui correspond à ce qui est accordé en termes de subvention du gasoil. Idem pour l’augmentation du tarif du kW pour la tranche de consommation d’électricité supérieure à 400 kW, laquelle correspond à la part de la subvention fuel qui rentre dans le prix de l’électricité. Celle-ci étant subventionnée à hauteur de 20 cm le kW.
Khadija MASMOUDI
Édition N° 3641 du 2011/10/20
-La réforme vise à limiter les dépenses nettes à 1% du PIB
A fin juillet 2011, les recettes provenant de la TIC et de la TVA sur les produits pétroliers totalisent 18 milliards de DH. Et à fin septembre 2011, les recettes provenant des droits de douane et de la TVA sur le sucre s’élèvent à 1,678 milliard de DH. Selon Nizar Baraka, ministre chargé des Affaires économiques et générales, l’effort budgétaire réel en 2011 serait aux alentours de 2,5% du PIB, sachant que les recettes fiscales seraient d’environ 23 milliards de DH
Reprise de l’industrialisation, amélioration des revenus, réduction des écarts salariaux dans la fonction publique, compétition électorale, G8… Invité au Club de L’Economiste mardi 18 octobre, Nizar Baraka s’est livré au jeu des questions-réponses n’hésitant pas à l’occasion de critiquer les sorties de ses collégues: «Il est anormal pour quelqu’un qui fait partie de la commission interministérielle d’affirmer que la réforme n’a pas eu lieu». Ce dossier sur lequel le gouvernement est accusé, à tort selon le ministre, de ne pas avoir avancé est entamé depuis 2009. «Prétendre que la réforme peut se faire du jour au lendemain est un leurre, c’est un processus. Il faut un minimum de dix ans pour la mener à bien», affirme Baraka. Des objectifs sont fixés: «maîtriser les dépenses nettes de compensation et les limiter à 1% du PIB». Baraka s’est livré à une analyse pour en finir avec les «idées reçues». D’abord par rapport à la charge de la compensation qui atteindra 45 milliards de dirhams cette année (soit 5% du PIB). Le ministre rappelle que la TVA, la TIC et les droits de douane sur les produits pétroliers et le sucre permettent de drainer des recettes importantes: 23 milliards de dirhams pour 2011 contre 18 milliards de dirhams en 2010. Du coup, le fardeau net de la compensation serait donc de 22 milliards de dirhams. Ce qui ramène l’effort budgétaire réel en 2011 à 2,5% du PIB.
Ensuite, le ministre istiqlalien s’est attelé à démonter une autre «idée reçue», celle selon laquelle la compensation dégrade l’endettement du pays puisqu’elle se traduirait par une augmentation de la dette. «Hors privatisations, les recettes ordinaires sont supérieures aux dépenses ordinaires dont celles de la compensation. Nous dégageons de l’épargne publique et nous ne pouvons considérer que la compensation est financée par la dette», soutient Baraka.
Une réforme de cette taille, qui se traduirait par une augmentation des prix, nécessite au préalable de l’économie politique: identifier les difficultés de mise en œuvre et le degré de son acceptabilité.
Une étude réalisée auprès de 1.700 ménages a permis de mesurer le seuil d’acceptabilité d’une augmentation des prix des produits subventionnés. Financée par la Banque mondiale, cette étude a testé deux produits : la farine nationale de blé tendre et la bonbonne de gaz dont le prix n’a pas bougé depuis 1995. Il en ressort qu’en termes de tolérance de hausse de prix les marges sont étroites. Surtout que l’effort de compensation n’était pas connu, ce qui a d’ailleurs motivé le lancement d’une campagne de communication sur les subventions accordées par l’Etat aux différents produits.
Cette étude a relevé que par rapport à la catégorie socioprofessionnelle basse, le seuil maximal d’augmentation toléré est de 2 dirhams contre 5 dirhams pour la catégorie moyenne. Les couches aisées ne sont pas prêtes non plus à décaisser plus de 10 dirhams!
Dans ce processus de réforme entamé depuis 3 ans, le gouvernement compte poursuivre la révision des structures de prix qui a démarré avec celle des produits pétroliers en 2009. Un travail est aujourd’hui en cours sur le gaz et le sucre.
Le gouvernement envisage aussi de recourir aux instruments de couverture de risque, les call options pour se prémunir contre la volatilité des prix. «C’était prévu en 2009 et le ministère des Finances avait même établi une liste des banques pour nous accompagner», soutient Baraka.
Aujourd’hui, la Banque mondiale serait prête à assurer une formation et à mettre à disposition sa salle de marchés. «Si nous avions mis en place ce mécanisme, nous aurions pu réduire la facture de 8 milliards de dirhams».
Autre volet de la réforme, la restitution de la compensation par les classes aisées. «Nous avons décidé d’augmenter les taxes sur les produits bénéficiant de la subvention. D’où l’augmentation de vignette automobile réalisée en 2009 et de celle qui était prévue dans la première mouture du projet de loi de Finances 2012 et qui correspond à ce qui est accordé en termes de subvention du gasoil. Idem pour l’augmentation du tarif du kW pour la tranche de consommation d’électricité supérieure à 400 kW, laquelle correspond à la part de la subvention fuel qui rentre dans le prix de l’électricité. Celle-ci étant subventionnée à hauteur de 20 cm le kW.
Khadija MASMOUDI
Édition N° 3641 du 2011/10/20
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