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Après le référendum Le débat sur le calendrier électoral

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Après le référendum Le débat sur le calendrier électoral Empty Après le référendum Le débat sur le calendrier électoral

Message par Admin Mer 6 Juil - 1:20

Le débat sur des élections anticipées est antérieur au référendum. Mais avec le projet de nouvelle Constitution qui vient d'être approuvé par un “oui” massif, le sujet est devenu aussi prégnant que nécessaire. L'enjeu étant de renouveler les institutions pour pouvoir répondre aux multiples exigences, notamment économiques et sociales, et ce à travers la mise en œuvre de la nouvelle loi suprême.

Après le référendum Le débat sur le calendrier électoral Abbas_10

Faut-il laisser l'équipe de Abbas El Fassi aller jusqu'au bout de son mandat légal, soit jusqu'en 2012? La question ne semble plus d'actualité, étant donné que la dynamique de réformes enclenchée au lendemain du discours royal du 9 mars implique fatalement un changement de gouvernement et l'élection d'un nouveau parlement.
L’avènement d'une nouvelle Constitution dont le projet vient d'être plébiscité (98,49% de “oui”) lors du référendum du 1er juillet, devrait accélérer ce processus. Et cela passe inévitablement par des élections législatives anticipées.
Pour l'heure, aucune date n'a été arrêtée à ce sujet. Le conseil de gouvernement du lundi 4 juillet n'a pas non plus abordé la question.

“La question de la date du déroulement des élections n'a pas été abordée par le Conseil de gouvernement, sachant qu'elle dépend de compromis politiques essentiels. Nous espérons que ce soit une décision de compromis pouvant satisfaire l'ensemble des acteurs politiques concernés par l'opération électorale.”
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri.

Quoi qu'il en soit, cette question demeure prioritaire en cette période post-référendum. Mais auparavant, c'est au ministère de l'Intérieur de définir un certain nombre de règles de jeu.

“Il faut d'abord mettre en place l'arsenal juridique devant encadrer les prochaines législatives anticipées. Dans ce sens la priorité concerne le découpage électoral -qui est l'apanage du ministère de l'Intérieur-, et ce chantier est sûrement bouclé... Ensuite le code électoral qui passe par le parlement. Tout ce mois de juillet sera consacré à cette question du calendrier et du code électoral.”
Le politologue Mohamed Darif, joint au téléphone.

Les partis politiques et le calendrier électoral
Certes officiellement, aucune date concernant des élections anticipées n'a encore été retenue, mais officieusement, on entend de plus en plus parler d'octobre prochain.
Qu'en pensent donc les principaux concernés? Seront-ils prêts à cette date évoquée? Où en sont les concertations? Quel serait le meilleur scénario?

“Nous avons eu des discussions avec les autres formations politiques avant le référendum. Il y a eu également des concertations avec le ministère de l'Intérieur qui ont été suspendues pour cause de référendum, mais qui vont probablement reprendre cette semaine pour déterminer la meilleure option.”
Le secrétaire général du PPS Nabil Benabdallah, contacté par nos soins.
Au sujet du timing, M. Benabdallah estime qu'“aucun parti ne sera totalement prêt”, mais que si les élections anticipées devaient avoir lieu en octobre, son parti n'y trouverait aucun inconvénient dans la mesure où tous les autres partis politiques seraient logés à la même enseigne.

Pour sa part, le président du groupe parlementaire du RNI à la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami nous a déclaré:
“Le RNI est d'accord pour des élections législatives en octobre, en tout cas pour le plus tôt possible. Et cela pour plusieurs raisons, économiques et sociales notamment: les nombreuses revendications de la rue concernent surtout ces volets. Il faut donc passer vite à la mise en œuvre de la nouvelle Constitution afin de répondre aux attentes légitimes de la population, et cela passe par l'élection d'un nouveau gouvernement et d'un nouveau parlement.”
Rachid Talbi Alami.

Son homologue de l'USFP, Ahmed Zaïdi estime lui, qu'il faut attendre d'abord la proclamation officielle des résultats définitifs du référendum par le Conseil Constitutionnel pour y voir plus clair.
“Il faut attendre la proclamation officielle des résultats du référendum avant de se prononcer... Mais à l'USFP, nous n'avons aucune objection à ce que les élections se tiennent en octobre, à condition que toutes les garanties concernant leur bon déroulement soient réunies.”
Ahmed Zaïdi, joint au téléphone.

Le secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser a de son côté fait savoir que son parti se préparait à toutes les éventualités, alors que Lahcen Daoudi du PJD affirme que le délai (si la date d'octobre venait à être confirmée) est très serré.
“Être prêt c'est trop dire, il faut au moins cinq mois. Car beaucoup de partis ont par exemple leur congrès à préparer...”
Lahcen Daoudi.
Quid des élections locales?
Au sein du PJD, le sujet fait déjà l'objet d'une concertation interne suite à une idée émise par Lahcen Daoudi. Ce dernier propose que les élections communales soient tenues avant les législatives.
Son argument? De nombreuses circonscriptions sont selon lui sous le contrôle des présidents élus en 2009 dans des conditions peu transparentes, et qu'il faut donc tout renouveler depuis la base: “Si l'on veut rompre d'avec les pratiques du passé et réinstaurer la confiance, il faut tout assainir”, a confié M. Daoudi au téléphone.

Cependant, pour le politologue Mohamed Darif contacté à ce propos, l'idée de tenir les élections locales avant les législatives ne tient pas la route.
“Il est aberrant de parler de priorité des élections locales devant les législatives. Ce qui est urgent aujourd'hui, c'est d'avoir un nouveau parlement élu, et un nouveau gouvernement avant de parler d'élections locales.”
Mohamed Darif.

Décidément, l'été politique sera chaud!
Après le référendum Le débat sur le calendrier électoral Logo13 Dernière mise à jour : 05/07/2011 à 09:30
Bassirou BA
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