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Médicaments: Le princeps parfois plus «fort» que le générique
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Médicaments: Le princeps parfois plus «fort» que le générique
- Soupçons de dumping et d’entente sur les prix
- Les pathologies lourdes plus exposées
Dumping, abus de la position dominante et partage des marchés à la soumission des prix dans les appels d’offres. Ce sont-là les principaux constats de l’étude sur la «concurrentiabilité du secteur de l’industrie pharmaceutique», commanditée par le Conseil de la concurrence auprès du cabinet Sis Consultants, sur la chaîne de commercialisation des médicaments. Ce rapport dont L’Economiste a livré les conclusions (cf. L’Economiste n°3558 du jeudi 23 juin) estime que «les possibilités d’ententes sur les prix, sur les segments pointus des médicaments coûteux des pathologies lourdes, sont fortement probables».
L’analyse de la vente directe au ministère de la Santé permet de relever que les génériques dominent au niveau des appels d’offres. En revanche, les princeps s’imposent dans les situations de monopole. Le hic est que «dans certaines situations exceptionnelles, des princeps arrivent à souffler des marchés à leurs génériques en soumissionnant à des prix encore plus bas que ceux de leurs génériques», souligne l’étude. Une situation qui soulève les interrogations des experts: comment un laboratoire détenteur d’un princeps dont le PPM est beaucoup plus élevé que celui de ses génériques peut-il arriver à remporter un marché? Réponse: «de deux choses l’une, ou bien ces laboratoires détenteurs de ces princeps ont des marges anormalement élevées et restent gagnants même en soumissionnant à des prix encore plus bas que ceux des génériques ou bien ils pratiquent un rude dumping à l’encontre des génériques».
Dans ce secteur, une concurrence intense est livrée aux officines, les seules habilitées à vendre et distribuer les médicaments. C’est le cas par exemple de certaines associations, de cliniques et de certains médecins spécialistes. Mais ce qui aggrave le plus la situation, ce sont les ventes informelles. L’Aspro ou le Claradol, par exemple, médicaments très consommés, continuent d’être vendus dans les épiceries et dans les souks. Ce qui engendre des pertes estimées à 130 millions de DH par an aux officines. Dans ce secteur, la commercialisation s’effectue soit de façon indirecte (laboratoire-grossiste-pharmacie-consommateur) ou via un circuit direct où pharmacies et cliniques sont approvisionnées directement par les laboratoires. Ce circuit représente 6 à 10% des ventes, lesquelles portent généralement sur des quantités importantes de médicaments. Dans ce cas, la marge brute du pharmacien passe «des 30% habituelles à près de 50%». Et ce, à travers la remise d’unités gratuites ou la pratique de tarifs dégressifs sur les prix. «Le circuit direct n’est utilisé que par les laboratoires disposant de structures commerciales et de recouvrement bien structurés. L’existence, actuellement, de plus de 3.000 pharmacies interdites de chéquier et risquant la faillite, constitue une menace qui pèse sur le secteur pharmaceutique», note l’étude.
Édition N° 3560 du 2011/06/27
K. M.
- Les pathologies lourdes plus exposées
Dumping, abus de la position dominante et partage des marchés à la soumission des prix dans les appels d’offres. Ce sont-là les principaux constats de l’étude sur la «concurrentiabilité du secteur de l’industrie pharmaceutique», commanditée par le Conseil de la concurrence auprès du cabinet Sis Consultants, sur la chaîne de commercialisation des médicaments. Ce rapport dont L’Economiste a livré les conclusions (cf. L’Economiste n°3558 du jeudi 23 juin) estime que «les possibilités d’ententes sur les prix, sur les segments pointus des médicaments coûteux des pathologies lourdes, sont fortement probables».
L’analyse de la vente directe au ministère de la Santé permet de relever que les génériques dominent au niveau des appels d’offres. En revanche, les princeps s’imposent dans les situations de monopole. Le hic est que «dans certaines situations exceptionnelles, des princeps arrivent à souffler des marchés à leurs génériques en soumissionnant à des prix encore plus bas que ceux de leurs génériques», souligne l’étude. Une situation qui soulève les interrogations des experts: comment un laboratoire détenteur d’un princeps dont le PPM est beaucoup plus élevé que celui de ses génériques peut-il arriver à remporter un marché? Réponse: «de deux choses l’une, ou bien ces laboratoires détenteurs de ces princeps ont des marges anormalement élevées et restent gagnants même en soumissionnant à des prix encore plus bas que ceux des génériques ou bien ils pratiquent un rude dumping à l’encontre des génériques».
Dans ce secteur, une concurrence intense est livrée aux officines, les seules habilitées à vendre et distribuer les médicaments. C’est le cas par exemple de certaines associations, de cliniques et de certains médecins spécialistes. Mais ce qui aggrave le plus la situation, ce sont les ventes informelles. L’Aspro ou le Claradol, par exemple, médicaments très consommés, continuent d’être vendus dans les épiceries et dans les souks. Ce qui engendre des pertes estimées à 130 millions de DH par an aux officines. Dans ce secteur, la commercialisation s’effectue soit de façon indirecte (laboratoire-grossiste-pharmacie-consommateur) ou via un circuit direct où pharmacies et cliniques sont approvisionnées directement par les laboratoires. Ce circuit représente 6 à 10% des ventes, lesquelles portent généralement sur des quantités importantes de médicaments. Dans ce cas, la marge brute du pharmacien passe «des 30% habituelles à près de 50%». Et ce, à travers la remise d’unités gratuites ou la pratique de tarifs dégressifs sur les prix. «Le circuit direct n’est utilisé que par les laboratoires disposant de structures commerciales et de recouvrement bien structurés. L’existence, actuellement, de plus de 3.000 pharmacies interdites de chéquier et risquant la faillite, constitue une menace qui pèse sur le secteur pharmaceutique», note l’étude.
Édition N° 3560 du 2011/06/27
K. M.
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