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Les grands partis s'érigent contre l'aide forfaitaire
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Les grands partis s'érigent contre l'aide forfaitaire
Les partis politiques affirment tous avoir reçu leur copie du projet de loi sur les partis ainsi que le texte qui organise l'observation des prochaines élections, élaborés par le ministère de l'Intérieur. Qu'elles soient de la majorité, de l'opposition eu encore non représentées au Parlement, les formations politiques ne sont pas sur la même longueur d'onde en ce qui concerne le contenu des textes régissant l'opération électorale. Il faut s'attendre encore à plus de divergence à partir d'aujourd'hui, mercredi, où les partis sont censés rencontrer le ministre de l'Intérieur et recevoir, par la même occasion, le projet du Code électoral.
D'ores et déjà, deux sujets sont loin de faire l'unanimité parmi les formations politiques : le financement et le seuil de représentativité. En effet, le nouveau projet de loi sur les partis stipule dans son article 32 que l'Etat octroie aux partis et à part égale une aide annuelle forfaitaire pour les aider à couvrir leurs frais de gestion et de fonctionnement. Il s'agit d'une nouvelle disposition qui fait raller de rage plusieurs formations de la majorité gouvernementale et même de l'opposition. Il faut d'abord préciser que c'est une aide qui n'a rien à voir avec les élections. Le même article (art 32) explique un peu plus loin que les partis ayant décroché au moins 3% des voix au scrutin législatif sans arriver à 5% auront droit à un montant additionnel qui est égal à l'aide forfaitaire. Enfin, les partis ayant gagné au moins 5% profitent d'une aide financière proportionnelle au nombre de voix décrochées.
Contacté, Lahcen Daoudi, vice-secrétaire général du PJD, n'y va pas par quatre chemins pour diaboliser une disposition qui selon lui «est une incitation abusive à la création de nouveaux partis dans un temps où l'échiquier politique a besoin d'être plus ramassé». Idem pour Lahcen Haddad, membre du BP du Mouvement populaire, qui tout de go exprime le désaccord de son parti avec l'idée d'une aide généralisée. Comme d'autres grands partis, le MP craint qu'une telle disposition n'aggrave encore plus le phénomène de balkanisation. Abdelkrim Benatiq, secrétaire général du Parti travailliste n'est pas du même avis, mais il prend, tout de même, le sujet avec des pincettes.
Il penche plutôt vers l'idée-défendue par son parti-à savoir un Fonds d'encadrement qui aide, par la même occasion, les partis à se mettre à niveau. Mais pas forcément par une aide pécuniaire. L'administration peut, à ce propos, aider les partis à payer les loyers de leurs locaux ou les frais de téléphone, etc. Benatiq, qui trouve que le projet du ministère de l'Intérieur est assez avantageux dans la mesure où il a capitalisé sur les erreurs des cinq dernières années, pense que l'aide financière peut très bien fonctionner si elle est entourée des garde-fous nécessaires pour limiter les abus. Quid maintenant du seuil de représentativité ? Benatiq est assez catégorique à ce niveau, «c'est un faux débat du moment où l'on vote toujours pour la personne et non pour le parti». Toutefois, nuance-t-il, le seuil de représentativité réacquiert son rôle dès lors où le scrutin est à deux tours, donnant la possibilité à deux ou plusieurs partis de créer des alliances à même de les aider mutuellement à avoir accès au Parlement.
Le vrai débat aux yeux de Benatiq est celui des profils que les partis accréditent. Aux prochaines législatives, glisse-t-il, «les partis seront jugés sur les acteurs qu'ils accréditent avant même d'être jugés sur les résultats des urnes». A 6% comme aux législatives de 2007 ou à 8% comme l'USFP, le PJD et même l'Istiqlal le préconisent, le seuil de représentativité ne manquera pas de faire monter la température entre «grands» et «petits» partis. Justement, selon Daoudi, un seuil à 8% avec de grandes circonscriptions est le plus indiqué pour avoir un Parlement homogène et une majorité forte. Haddad, quant à lui, cite l'exemple de plusieurs pays démocratiques qui adoptent un seuil de 8% voire plus. Ce qui a permis dans la plupart des cas d'avoir deux ou trois grands partis qui se disputent pour le pouvoir. Par contre, il regrette que le nouveau projet de loi sur les partis ait écarté le rôle électoral des unions de partis, compromettant ainsi la formation de pôles politiques.
Publié le : 19.07.2011 | 19h13
Par Mostafa Bentak
D'ores et déjà, deux sujets sont loin de faire l'unanimité parmi les formations politiques : le financement et le seuil de représentativité. En effet, le nouveau projet de loi sur les partis stipule dans son article 32 que l'Etat octroie aux partis et à part égale une aide annuelle forfaitaire pour les aider à couvrir leurs frais de gestion et de fonctionnement. Il s'agit d'une nouvelle disposition qui fait raller de rage plusieurs formations de la majorité gouvernementale et même de l'opposition. Il faut d'abord préciser que c'est une aide qui n'a rien à voir avec les élections. Le même article (art 32) explique un peu plus loin que les partis ayant décroché au moins 3% des voix au scrutin législatif sans arriver à 5% auront droit à un montant additionnel qui est égal à l'aide forfaitaire. Enfin, les partis ayant gagné au moins 5% profitent d'une aide financière proportionnelle au nombre de voix décrochées.
Contacté, Lahcen Daoudi, vice-secrétaire général du PJD, n'y va pas par quatre chemins pour diaboliser une disposition qui selon lui «est une incitation abusive à la création de nouveaux partis dans un temps où l'échiquier politique a besoin d'être plus ramassé». Idem pour Lahcen Haddad, membre du BP du Mouvement populaire, qui tout de go exprime le désaccord de son parti avec l'idée d'une aide généralisée. Comme d'autres grands partis, le MP craint qu'une telle disposition n'aggrave encore plus le phénomène de balkanisation. Abdelkrim Benatiq, secrétaire général du Parti travailliste n'est pas du même avis, mais il prend, tout de même, le sujet avec des pincettes.
Il penche plutôt vers l'idée-défendue par son parti-à savoir un Fonds d'encadrement qui aide, par la même occasion, les partis à se mettre à niveau. Mais pas forcément par une aide pécuniaire. L'administration peut, à ce propos, aider les partis à payer les loyers de leurs locaux ou les frais de téléphone, etc. Benatiq, qui trouve que le projet du ministère de l'Intérieur est assez avantageux dans la mesure où il a capitalisé sur les erreurs des cinq dernières années, pense que l'aide financière peut très bien fonctionner si elle est entourée des garde-fous nécessaires pour limiter les abus. Quid maintenant du seuil de représentativité ? Benatiq est assez catégorique à ce niveau, «c'est un faux débat du moment où l'on vote toujours pour la personne et non pour le parti». Toutefois, nuance-t-il, le seuil de représentativité réacquiert son rôle dès lors où le scrutin est à deux tours, donnant la possibilité à deux ou plusieurs partis de créer des alliances à même de les aider mutuellement à avoir accès au Parlement.
Le vrai débat aux yeux de Benatiq est celui des profils que les partis accréditent. Aux prochaines législatives, glisse-t-il, «les partis seront jugés sur les acteurs qu'ils accréditent avant même d'être jugés sur les résultats des urnes». A 6% comme aux législatives de 2007 ou à 8% comme l'USFP, le PJD et même l'Istiqlal le préconisent, le seuil de représentativité ne manquera pas de faire monter la température entre «grands» et «petits» partis. Justement, selon Daoudi, un seuil à 8% avec de grandes circonscriptions est le plus indiqué pour avoir un Parlement homogène et une majorité forte. Haddad, quant à lui, cite l'exemple de plusieurs pays démocratiques qui adoptent un seuil de 8% voire plus. Ce qui a permis dans la plupart des cas d'avoir deux ou trois grands partis qui se disputent pour le pouvoir. Par contre, il regrette que le nouveau projet de loi sur les partis ait écarté le rôle électoral des unions de partis, compromettant ainsi la formation de pôles politiques.
Publié le : 19.07.2011 | 19h13
Par Mostafa Bentak
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