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Compromise, la campagne agricole

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Compromise, la campagne agricole  Empty Compromise, la campagne agricole

Message par Admin Mer 29 Fév - 10:42



-Récolte de blé tendre: au mieux entre 20 et 25 millions de quintaux
-Le quintal de l’orge dépasse la barre des 500 DH
-La filière équine aussi menacée


Compromise, la campagne agricole  P10_1311
A la mi-février, les importations des céréales ont porté sur 34,5 millions de quintaux dont 15,6 millions de blé tendre. Les acquisitions du blé dur ont totalisé 4 millions de quintaux alors que celles de l’orge et du maïs ont atteint respectivement 2,3 et 12,5 millions

Rien ne va plus pour la campagne céréalière. Avec la sécheresse qui persiste depuis près d’un trimestre, l’espoir n’est plus permis. «Pour preuve, nombreux les agriculteurs de Chaouia-Ourdigha qui ont lâché leur élevage sur les champs des céréales», constate un professionnel de la région. Autres prémices d’une mauvaise campagne, la décision du gouvernement de proroger le gel des droits d’importation des blés jusqu’à fin avril prochain. Ceci, malgré l’existence d’un stock jugé confortable par l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses. «C’est la perspective d’une moisson de blé tendre en deçà de la moyenne qui explique la décision gouvernementale», commente un professionnel. «Tout au plus, la production de cette céréale atteindrait, selon les prévisions les plus optimistes, un volume de l’ordre de 20 à 25 millions de quintaux», confie une source du ministère de l’Agriculture. On est loin des 41 millions de quintaux récoltés la campagne passée ou encore du record de la saison 2008/2009: 46 millions.
En attendant, le marché de l’aliment du bétail a crevé tous les plafonds. Tout particulièrement l’orge, une composante de base pour l’alimentation animale. Conséquence, le cheptel, toutes espèces confondues, est bradé à moitié prix. La tendance semble gagner les autres régions après avoir été limitée au Sud-Est et à quelques zones de l’Oriental. Même l’Union marocaine des éleveurs et propriétaires de chevaux de sang vient de tirer la sonnette d’alarme.
Lors d’un débat, organisé la semaine dernière à Casablanca, la profession a qualifié «la situation de véritable crise qui touche de plein fouet l’élevage équin». C’est la résultante de l’envolée des prix des céréales fourragères qui ont été multipliés par trois et de la rareté de l’orge, est-il précisé dans un communiqué rendu public par la profession.
Les cours de l’orge ont atteint, en effets, des niveaux sans précédent. Le quintal étant négocié aux alentours de 500 DH. A l’import, il faut compter le même montant puisque les cours avoisinent 290 dollars la tonne auxquels s’ajoutent les coûts de fret, droit d’importation (30%) et taxe. Or, le gouvernement vient de décider la prorogation du gel des droits de douane pour les blés jusqu’à fin avril 2012, mais a exclu l’orge.
A la mi-février, les importations des céréales ont porté sur 34,5 millions de quintaux dont 15,6 millions de blé tendre. Les acquisitions du blé dur ont totalisé 4 millions de quintaux alors que celles de l’orge et du maïs ont atteint respectivement 2,3 et 12,5 millions. Seulement, si les données de l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONCIL) font état d’un stock de blés (tendre et dur) à même de couvrir 4 mois de consommation, il en va autrement de l’orge et dans une moindre mesure du maïs. A fin janvier dernier, le disponible en orge s’établissait déjà à quelque 300.000 quintaux. Stock qui a été réduit à néant, à la fois sous la pression d’une forte demande et du faible volume importé.
Pourtant, l’annonce d’un programme d’urgence pour venir en aide aux éleveurs des régions du Sud et de l’Oriental a été faite vers la mi-février. L’objectif avancé par la tutelle est de soulager ces zones durement affectées par la sécheresse et le froid. Le déficit pluviométrique y est estimé à 60% par rapport à la normale. Ce qui a impacté de manière négative le couvert végétal. Du coup, les prix des aliments du bétail ont augmenté entre 20 et 50%.
Doté de 110 millions de DH, ce programme cible la subvention de l’alimentation du bétail et son acheminement vers les zones bénéficiaires. Le programme prévoit également l’importation de l’orge en exonération des droits de douane et taxes équivalentes. Au total, 600.000 quintaux doivent être acquis dans ce cadre.
Or, la situation s’est aggravée rapidement. «Pourquoi le gouvernement a limité la suspension des droits d’importation aux blés alors que la situation du cheptel est aussi catastrophique?», s’interroge cet éleveur des Doukkala.



A. G.
Compromise, la campagne agricole  Eco203Édition N° 3729 du 2012/02/28
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