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Campagne céréalière Beaucoup de volume, peu de qualité
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Campagne céréalière Beaucoup de volume, peu de qualité
-Le recours précoce à l’importation n’est pas exclu
-Risque de pénurie des semences préparées par les agriculteurs
Le blé tendre représente plus de 50% des importations. Le pic de 67 millions de quintaux correspond au déficit de production de la campagne d’avant qui avait enregistré une récolte de 24.400 quintaux toutes céréales confondues. Il n’empêche que la saison record de 2008/2009, qui a connu une production de 103.620 quintaux, a été comblée par l’importation de 42.600 quintaux
LA récolte céréalière au titre de la campagne 2010-2011 s’est soldée par un volume de 84 millions de quintaux, en hausse de 12% par rapport à la saison précédente. Tel est le tableau définitif des 3 principales céréales (blé tendre, dur et orge publié par le ministère de l’Agriculture). Reste à savoir si cette récolte va contribuer à la baisse des importations comme prévue par le plan Maroc Vert.
Lancée en 2008, la stratégie ciblait pour la filière céréalière une réduction des superficies à 4,2 millions d’hectares assortie d’une augmentation parallèle des rendements. De sorte que les importations qui portaient en 2008 sur 6 milliards de DH seraient cantonnées à moins de 5 milliards, soit un gain d’un milliard de DH. A en croire certains minotiers, le recours massif aux importations n’est pas exclu. Surtout pour ce qui est du blé malgré le niveau record de 41,7 millions de quintaux réalisé cette année.
En cause, les pluies enregistrées courant mai et début juin derniers. Ces précipitations ont eu un impact négatif sur la qualité des grains matérialisé notamment par la germination sur les épis. «Selon les régions les taux de germination relevés varient entre 5 et 25%», indique une source proche de la Fédération nationale de la minoterie». Plus préoccupant, le cap des 30% a été franchi dans la région de Chaouia-Ourdigha où opère pour la seconde année consécutive le seul projet d’agrégation de la filière, le groupement d’intérêt économique Tanmia Al Filahia. Ce groupement s’est distingué certes, par un taux de rendement moyen de l’ordre de 50 quintaux à l’hectare mais la qualité s’est avérée en deçà des attentes. A tel point qu’une part importante de la production de cette région est jugée bonne pour la provende. (www.leconomiste.com).
Au demeurant, des conflits n’ont pas manqué de surgir entre agrégateurs et agrégés lorsqu’il s’est agi de régler certaines livraisons jugées non-conformes au cahier des charges. Mais l’appréhension qui règne dans cette région et autres, aussi affectées par le phénomène de germination, se rapporte surtout à la disponibilité des semences que préparent les agriculteurs eux-mêmes. Certes, des avancées ont été relevées dans le développement de la production des semences sélectionnées et certifiées (1million de quintaux) mais l’autoconsommation prédomine toujours. Aussi faut-il penser dès à présent aux solutions à même d’assurer les quantités nécessaires aux besoins en semences. A commencer par la rétrocession sur les quantités détenues par les organismes collecteurs. D’autant qu’à peine un mois nous sépare du lancement de la prochaine campagne.
Pour le moment, les indicateurs émanant du ministère de l’Agriculture font état d’amélioration quantitative à tous les niveaux des rendements, de la production et même des superficies alors qu’on tablait plutôt sur un recul des emblavements céréaliers au profit de cultures alternatives. Sur les 3 dernières campagnes, la superficie céréalière a augmenté de 2,5% contre une moyenne de 2,1% sur la dernière décennie. Cependant, les rendements ont augmenté de 7,2 et la production de 10,3% sur la même période. Le tout, grâce à la bonne pluviométrie qui a été au rendez-vous durant les trois dernières saisons. Il faut espérer que le phénomène perdure en attendant que la stratégie céréalière accroche les agrégateurs. «Cela ne tardera pas dans la mesure où le chantier de la réforme de l’assurance agricole est bien avancé», commente un minotier casablancais.
A. G.
Édition N° 3608 du 2011/09/05
-Risque de pénurie des semences préparées par les agriculteurs
Le blé tendre représente plus de 50% des importations. Le pic de 67 millions de quintaux correspond au déficit de production de la campagne d’avant qui avait enregistré une récolte de 24.400 quintaux toutes céréales confondues. Il n’empêche que la saison record de 2008/2009, qui a connu une production de 103.620 quintaux, a été comblée par l’importation de 42.600 quintaux
LA récolte céréalière au titre de la campagne 2010-2011 s’est soldée par un volume de 84 millions de quintaux, en hausse de 12% par rapport à la saison précédente. Tel est le tableau définitif des 3 principales céréales (blé tendre, dur et orge publié par le ministère de l’Agriculture). Reste à savoir si cette récolte va contribuer à la baisse des importations comme prévue par le plan Maroc Vert.
Lancée en 2008, la stratégie ciblait pour la filière céréalière une réduction des superficies à 4,2 millions d’hectares assortie d’une augmentation parallèle des rendements. De sorte que les importations qui portaient en 2008 sur 6 milliards de DH seraient cantonnées à moins de 5 milliards, soit un gain d’un milliard de DH. A en croire certains minotiers, le recours massif aux importations n’est pas exclu. Surtout pour ce qui est du blé malgré le niveau record de 41,7 millions de quintaux réalisé cette année.
En cause, les pluies enregistrées courant mai et début juin derniers. Ces précipitations ont eu un impact négatif sur la qualité des grains matérialisé notamment par la germination sur les épis. «Selon les régions les taux de germination relevés varient entre 5 et 25%», indique une source proche de la Fédération nationale de la minoterie». Plus préoccupant, le cap des 30% a été franchi dans la région de Chaouia-Ourdigha où opère pour la seconde année consécutive le seul projet d’agrégation de la filière, le groupement d’intérêt économique Tanmia Al Filahia. Ce groupement s’est distingué certes, par un taux de rendement moyen de l’ordre de 50 quintaux à l’hectare mais la qualité s’est avérée en deçà des attentes. A tel point qu’une part importante de la production de cette région est jugée bonne pour la provende. (www.leconomiste.com).
Au demeurant, des conflits n’ont pas manqué de surgir entre agrégateurs et agrégés lorsqu’il s’est agi de régler certaines livraisons jugées non-conformes au cahier des charges. Mais l’appréhension qui règne dans cette région et autres, aussi affectées par le phénomène de germination, se rapporte surtout à la disponibilité des semences que préparent les agriculteurs eux-mêmes. Certes, des avancées ont été relevées dans le développement de la production des semences sélectionnées et certifiées (1million de quintaux) mais l’autoconsommation prédomine toujours. Aussi faut-il penser dès à présent aux solutions à même d’assurer les quantités nécessaires aux besoins en semences. A commencer par la rétrocession sur les quantités détenues par les organismes collecteurs. D’autant qu’à peine un mois nous sépare du lancement de la prochaine campagne.
Pour le moment, les indicateurs émanant du ministère de l’Agriculture font état d’amélioration quantitative à tous les niveaux des rendements, de la production et même des superficies alors qu’on tablait plutôt sur un recul des emblavements céréaliers au profit de cultures alternatives. Sur les 3 dernières campagnes, la superficie céréalière a augmenté de 2,5% contre une moyenne de 2,1% sur la dernière décennie. Cependant, les rendements ont augmenté de 7,2 et la production de 10,3% sur la même période. Le tout, grâce à la bonne pluviométrie qui a été au rendez-vous durant les trois dernières saisons. Il faut espérer que le phénomène perdure en attendant que la stratégie céréalière accroche les agrégateurs. «Cela ne tardera pas dans la mesure où le chantier de la réforme de l’assurance agricole est bien avancé», commente un minotier casablancais.
A. G.
Édition N° 3608 du 2011/09/05
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