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Enseignement supérieur Daoudi dévoile son programme
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Enseignement supérieur Daoudi dévoile son programme
-Finances, bourses, recherches… les priorités
-Le secteur privé risque de perdre ses accréditations!
VINGT quatre heures après l’investiture du gouvernement Benkirane, Lahcen Daoudi a dévoilé son programme devant ses anciens collègues de l’Université de Fès. Pour cette première sortie, le ministre de l'Enseignement supérieur a choisi la forteresse où il avait fait ses débuts en tant que professeur d’économie.
D’entrée de jeu, Daoudi a précisé qu’il ne s’est «pas encore habitué à son nouveau statut de ministre». Face à des «amis» enseignants et doyens qu’il connaît -tous ou presque- par leur nom, le nouveau ministre a affirmé que son engagement à la tête de l’Enseignement supérieur vise «la promotion de l'encadrement et de la recherche scientifique». Une promesse qui passera notamment par l’adéquation de la formation avec le marché de l'emploi, l'amélioration des conditions de travail des enseignants chercheurs et la modernisation de l'administration universitaire. La création de centres de formation, dont de nouvelles écoles polytechniques et des écoles de droit à l’instar des ENCG, n’est pas en reste.
Pour réduire les dépenses et être plus performant, Daoudi veut d’abord commencer par l’optimisation des finances et la rationalisation des ressources budgétaires. En fait, le nouveau ministre s’apprête à demander aux entreprises de prendre en charge 30 à 40% du budget annuel de son département. «L’implication des sociétés de télécoms, banques et OCP est fortement sollicitée. Ces entreprises peuvent, par exemple, appuyer la recherche et développement ou octroyer des bourses au profit des étudiants chercheurs», explique Daoudi. Chiffres à l’appui, le ministre souligne que «seuls 4.000 étudiants marocains bénéficient aujourd’hui de bourses à l'étranger et 180.000 autres étudiants profitent de bourses à l’échelle nationale». Grâce à l’appui du privé, «l’Etat pourra envoyer plus de chercheurs en Inde et en Amérique latine», déclare Daoudi. Autre souhait: améliorer l’image de l’université marocaine auprès des médias.
L’autre chantier prioritaire, selon lui, est celui de l’évaluation du plan d’urgence. «Ce travail devrait corriger les insuffisances et assurer la continuité des programmes menés… notre finalité est de former une élite». Pour y arriver, l’assiduité au sein des campus est obligatoire. Ainsi, les perturbateurs des examens et les fouteurs de troubles dans les facultés de Marrakech, Fès, Casablanca, et Taza… n’auront plus de place. Daoudi les rappelle à l’ordre. D’ailleurs, son département «travaillera en étroite collaboration avec celui de l’Intérieur et ne tolérera aucunement la violence au sein de l'université qui est avant tout un lieu de dialogue et de recherche». Le but étant d’éviter une année blanche que Daoudi aime plutôt appeler «année noire».
La première sortie du nouveau ministre n’a pas manqué de surprises. Surtout pour les écoles supérieures privées. Si le ministre prône l’organisation des heures supplémentaires fournies par les enseignants dans ces établissements, il veut aussi réglementer les masters mais «sans équivalence». Lahcen Daoudi est déterminé à limiter, voire annuler les accréditations! L’objectif, selon lui, est d’assurer l’égalité des chances et lutter contre la discrimination des étudiants du public. «Il est impossible d’octroyer un diplôme national dans le privé… pour ne pas créer une différence entre le diplôme de celui qui a les moyens et celui qui n’en a pas», tranche le ministre.
Retard et prière
Prévue à 16h, la rencontre de Lahcen Daoudi, à Fès, n’a démarré qu’à 17h au siège de la présidence de l’Université. S’excusant pour ce retard d’une heure «qui n’est pas de ses habitudes», le ministre a noté que c’est un changement de dernière minute de son calendrier de visite à la demande du wali qui en est la cause.
Peu après 18h, Daoudi s’absentera quelques minutes afin d’accomplir la prière d’Al Asr. De retour à la salle, il demandera à d’anciens collègues des idées. «Je me suis inspiré de Jacques Delors (ndlr: ancien ministre français des Finances) qui a une personne chargée de collecter des idées un peu partout dans le monde».
Youness SAAD ALAMI
Édition N° 3709 du 2012/01/30
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