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Gouvernement Benkirane dévoile sa vision d’Etat
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Gouvernement Benkirane dévoile sa vision d’Etat
-D’abord être au service du citoyen
-La finalisation du programme confiée à une commission restreinte
Il n'y a pas encore de véritable feuille de route gouvernementale. Néanmoins, Benkirane a sensibilisé son équipe à son mode opératoire et ce qui devrait être les priorités
Le chef du gouvernement désigné a réuni ses ministres hier jeudi 5 janvier avec deux points à l’ordre du jour: un discours d’orientation et le programme du gouvernement. Dans cette première prise de contact avec ses ministres, Abdelillah Benkirane a voulu «remettre les pendules à l’heure concernant la relation du citoyen avec l’Etat. Nous voulons qu’il soit compris une fois pour toutes que l’Administration est au service des citoyens». C’est du moins ce qu’il a déclaré lors d’une conférence de presse donnée à l’issue de ce premier Conseil de gouvernement convoqué avant son investiture. «Après le gouvernement qui gère les affaires courantes, c’est un gouvernement qui remplit ses fonctions», a-t-il souligné.
Devant son équipe, il a rappelé qu’être ministre ou viser une fonction politique ne permet pas de ramasser une fortune. Ceux qui veulent devenir riche en étant ministre doivent changer de métier. «Attention, les citoyens sont au courant des faits et des gestes des ministres, de leurs biens et même du nombre de leurs épouses», prévient le chef de gouvernement désigné. Pour lui, les ministres ne doivent pas batailler pour caser leurs cousins ou leurs proches dans les cabinets ou les établissements publics. D’ailleurs, il compte présenter prochainement une Charte gouvernementale à ses ministres pour la signature.
Benkirane veut renforcer la logique du dialogue pour que «chacun puisse jouir des droits réels et s’acquitter de ses obligations dans le respect». Autre centre d’intérêt: s’occuper des citoyens qui ne savent pas se défendre tous seuls et qui vivent dans la précarité. Ils représentent une marge importante de la société qui a, jusqu’ici, fait preuve de patience. Elle constitue la vraie stabilité politique du pays.
Le programme du gouvernement, qui a constitué le deuxième point à l’ordre du jour, a été abordé. Une commission restreinte, chapeautée par Abdallah Baha, ministre d’Etat, a été mise en place. Son objectif est de finaliser le programme, avant de le soumettre au Conseil des ministres, présidé par le Souverain. Ce document sera également validé par un Conseil de gouvernement avant de le présenter au Parlement. Cela se fera avant jeudi prochain.
En tout cas, une plateforme de ce programme a été présentée aux ministres et élaborée par une équipe composée de deux membres des quatre partis de la majorité. Dans cette feuille de route, la lutte contre la corruption et la prévarication occupe une place de choix. Sur le registre du contrôle des établissements publics, le gouvernement compte généraliser les audits, donner davantage de moyens à la Cour des comptes et lier la responsabilité à la reddition des comptes. On compte mettre en place une Charte nationale de lutte contre la corruption avec la réforme de l’Instance centrale de prévention de la corruption. Tout cela se fera en parallèle avec une opération de sensibilisation pour impliquer les citoyens dans ce chantier d’envergure.
Sauf changement de dernière minute, les secteurs prioritaires pour le gouvernement Benkirane sont au nombre de 4: éducation, santé, emploi et logement.
Au niveau de la santé, c’est le Ramed qui sera en première ligne. Le gouvernement compte atteindre 300.000 cartes distribuées dans les trois premiers mois avant de généraliser, dans un délai de trois ans, ce régime de couverture médicale, destiné aux démunis. Les données relatives à cette population sont prêtes.
Pour l’emploi, la commission a retenu la proposition de l’Istiqlal qui prévoit la création de 200.000 postes par an sur cinq ans, soit 1 million. A cela, il faudra y ajouter 20.000 postes budgétaires par an dans le secteur public. L’objectif est de peser sur le taux de chômage pour tomber à 7,5%. Le gouvernement compte intensifier le programme de formation insertion pour réduire le chômage des jeunes, soit 100.000 bénéficiaires, avec l’Etat qui accordera une petite bourse pour encourager les candidats. Actuellement, le taux de chômage des diplômés est estimé à 16,7%. Le gouvernement vise à le réduire à 10% sur 5 ans.
Dans le lot, la réforme de la fiscalité. Ce chantier devra se faire dans le cadre de l’égalité devant l’impôt et en fonction des capacités contributives des citoyens, note un ministre au fait de ce travail. «Une fiscalité qui encourage le travail productif mais lutte contre les revenus de rente et les privilèges», souligne-t-il. L’intégration du secteur informel et l’élargissement de l’assiette, avec la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, fera partie du nouveau dispositif.
Objectifs chiffrés
Le programme préparé par la commission prévoit des objectifs arrêtés. Ainsi, le taux de croissance est estimé à 5,5% et le non agricole à 6%. La progression des exportations serait de 14% et les importations de 9%. Le gouvernement compte réduire le déficit budgétaire à 3% et la masse salariale devrait être limitée à 10% du PIB contre 10,3% actuellement. L’inflation sera comprimée à 2%. Pour le raccordement de l’électricité et de l’eau potable dans les zones rurales, l’objectif est d’atteindre 100%. Pour l’assainissement, on table sur 80% contre 72% actuellement. Le taux de couverture de la balance commerciale devrait augmenter pour atteindre 60%.Le Smig n’est pas en reste. Le gouvernement compte le porter à 3.000 DH d’ici la fin de mandat. Mais attention, cette disposition ne concerne que le secteur public. Déjà, dans la fonction publique, il est à 2.800 DH. Dans le secteur privé, il faudra encourager les négociations dans le cadre du dialogue social et les conventions collectives.
Mohamed CHAOUI
Édition N° 3694 du 2012/01/06
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