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Gouvernement Benkirane Justice: Des dossiers brûlants sur la table de Me Ramid
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Gouvernement Benkirane Justice: Des dossiers brûlants sur la table de Me Ramid
-Une réforme et des affaires politiques à gérer
-Passation des pouvoirs et changement de dénomination
-L’ex-juge Hassoun pressenti comme chef de cabinet
Me Mohamed Taib Naciri a cédé le 4 janvier à Rabat son fauteuil de ministre de la Justice à son successeur et confrère Me Mustapha Ramid
Justice et liberté… pour tous? Ce slogan politique estampille déjà le département de tutelle. S’en est suivie la cérémonie du mercredi 4 janvier à Rabat. Jour de passation des pouvoirs entre l’ancien ministre de la Justice, Me Mohamed Taïb Naciri, et son successeur, Me Mustapha Ramid. Tous deux du barreau de Casablanca.
Ce passage de relais entre confrères est symbolique. Primo, la dénomination du ministère de la Justice a été étoffée par «les libertés». Secundo, un technicien du droit cède sa place à un autre juriste mais politisée cette fois-ci. Me Ramid est l’un des hommes forts du Parti justice et développement (PJD). Formation ayant bouleversé l’échiquier politique après son succès écrasant aux élections législatives anticipées du 25 novembre 2011. Dès sa nomination, Abdelilah Benkirane, nouveau chef du gouvernement, a tenu à rassurer sur le respect des libertés individuelles. Qui a eu l’idée de joindre les «libertés» à la justice? Le SG du parti de la Lampe -un conservateur déclaré- ou bien le Palais, constitutionnellement «arbitre et garant des libertés»? Voilà une histoire à éclaircir.
Car la nouvelle coalition n’a pas trop disserté sur l’architecture «new age» du gouvernement Benkirane. Sachant qu’en pleine période de négociations avec les partenaires de la majorité, des idées portant sur la contraction de l’équipe voire la concentration des portefeuilles ont bien filtrées. Mais de là à prédire de nouvelles appellations, nul n’anticipait leur émergence.
De ce constat se dégage un autre. De 1998 à 2012, le département de la Justice aura connu cinq ministres dont 4 avocats: Omar Azziman, feu Mohammed Bouzoubaa, Naciri et Ramid. Ce département, dit jadis de «souveraineté», sera chapeauté dès 2002 par les socialistes en la personne de Me Bouzoubaa et Abdelwahed Radi (2007-2010).
Puis, bref retour à une pesante tradition politique: nomination en janvier 2011 de Me Naciri par le Souverain.
Cette rétrospective se prolonge émotionnellement… au ministère de la Justice et des Libertés. La consécration de Me Ramid suscite «la trouille chez les directeurs centraux». Il est certes «amical avec tout le monde. Mais intransigeant professionnellement. Au Parlement, il en a fait voir de toutes les couleurs à Me Naciri», témoigne une source proche de l’ancien ministre. D’autant plus que l’avocat a chapeauté la commission Législation et droits de l’Homme de la Chambre des représentants. Il s’est distingué aussi lors de la discussion du projet de loi relatif à la protection des victimes, témoins, et dénonciateurs… de corruption. Loi qui est entrée en vigueur depuis le 20 octobre 2011. L’appréhension que provoque la nomination du nouveau ministre est largement nourrie par une éventuelle réorganisation des départements de la Justice. Sachant qu’en juillet 2011, son prédécesseur, Me Naciri, a modifié l’organigramme; changer de directeurs, de secrétaire général. Ce recyclage institutionnel a servi plutôt à faire un premier grand ménage (L’Economiste du 20 et 26 juillet 2011). Faudrait-il s’attendre à un second? La coalition gouvernementale -PJD en tête- s’est engagée à lutter contre la corruption, l’impunité.
. Me Ramid, lui, ramènerait-t-il dans ses bagages «un ogre»? Tel est le surnom donné à l’ancien juge, Jâafar Hassoun. L’ex-président de la Cour d’appel administratif de Marrakech est pressenti pour être le nouveau chef de cabinet. Interpellé sur ce sujet, il rétorque «ne pas avoir été jusqu’à présent contacté.
.». Mais des sources au ministère le donnent favori à ce poste.
Ce haut magistrat, membre-élu de l’ex-Conseil supérieur de la magistrature a connu la traversée du désert. Hassoun sera débarqué puis limogé par Me Naciri en sa qualité de président-délégué de ce même Conseil. Me Abdelaziz Nouidi, président fondateur de l’Association Adala, a plaidé sa cause devant le tribunal administratif. Il reconnait que Me Naciri est «l’un des meilleurs ministres de la Justice». N’empêche que l’affaire Hassoun demeure «un point noir de son mandat». Le retour pressenti de l’ex-juge au département de la Justice serait une belle revanche et… un mauvais présage pour ses adversaires officieux. Sachant qu’il siège au secrétariat général du Parti de la Lampe.
Un avocat épaulé par un juge. Un tel binôme à la tête de la Justice laisse espérer.
Me Ramid «est un homme de terrain doublé d’un statut politique. Il va falloir attendre la déclaration gouvernementale pour avoir une idée plus claire sur son programme», commente un haut responsable du ministère de la Justice.
Le président fondateur de Adala y voit également «un homme intègre en la personne de Ramid et les interventions le répugnent». Par téléphone. Il s’entend! Il sera «amené à évaluer objectivement ses directions ministérielles et la Justice». Autres chantiers, les projets de loi relatifs à la magistrature; à la Cour constitutionnelle; du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire…
Puis les affaires telles que celle des détenus de la Salafia Jihadia. Le Conseil national des droits de l’Homme aura un rôle à jouer. L’Etat, lui, cherche à apurer ce dossier empoisonnant. Face au tempérament mesuré de Me Naciri, la témérité de son «héritier» pourrait peser. Et donner surtout un coup de fouet à la réforme de la Justice: Observatoire de la criminalité; Fonds de solidarité familiale pour les veuves et femmes divorcées sans revenu et relancer l’inspection des juridictions.
Faiçal FAQUIHI
Édition N° 3693 du 2012/01/05
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