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Nouveau gouvernement: Benkirane, ses hommes et sa femme
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Nouveau gouvernement: Benkirane, ses hommes et sa femme
Abdellah Baha (PJD)
Ministre d’Etat. On dit de lui qu’il est l’Eminence grise du PJD. A 58 ans, cet «ami de longue date» comme le décrit Benkirane est ingénieur agronome qui a fait ses armes au sein de la Chabiba islamiya. Il intègre ensuite la Jamaâ islamia avant de rejoindre le Mouvement unité et réforme. Préférant légaliser son action politique dans le cadre des institutions, Baha fait partie des premiers à rejoindre le parti de Abdelkrim Al Khatib (MPCD) devenu PJD.
Mohand Laenser (MP)
Né à Imouzzer Marmoucha en 1942, Mohand Laensar, le nouveau ministre de l’Intérieur, est diplômé de l’ENAP. Il a fait ses armes au ministère des Postes et Télécommunications avant de le diriger de 1981 à 1992. Lors de la formation du gouvernement Jettou en 2002, Laenser est nommé ministre de l’Agriculture, département où son passage a été discret, puis ministre d’Etat lors du remaniement de 2009.
Charki Draiss
Natif de Beni Amir (Beni Mellal) en 1955, Charki Draiss, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, est un pur produit de ce ministère qu’il a rejoint en 1977. Il a occupé le poste de directeur général de la Sûreté nationale.
Driss Dahak
Docteur en droit, titulaire de plusieurs diplômes universitaires, Driss Dahak conserve son portefeuille de secrétaire général du gouvernement. Ce qui n’est pas une mauvaise chose: depuis son arrivée, la machine SGG est sortie d’une longue hibernation, réactivant une série de textes qui étaient bloqués dans les circuits.
Nizar Baraka (PI)
Son bilan convainquant au département des Affaires générales le propulse à la tête du ministère des Finances. Même si le PJD a été perdant au change, c’est sans doute l’un des meilleurs arbitrages du gouvernement Benkirane. L’istiqlalien a beaucoup gagné en maturité depuis son passage au gouvernement El Fassi. Il aura fort à faire avec les questions de budget, dossier qu’il connait tout particulièrement.
Idriss Azami Al Idrissi (PJD)
Ministre délégué chargé du Budget, est né à Fès en 1966. Avant sa nomination il occupait le poste de directeur adjoint au Trésor et Finances extérieures, chargé des financements et des relations extérieures.
Saâd-Eddine El Othmani (PJD)
Saâd-Eddine El Othmani hérite des Affaires étrangères. Cette nomination marque son retour au front-office du PJD après des fonctions surtout protocolaires au cours de ces dernières années. A l’issue des attentats du 16 mai, on lui reconnaît le mérite d’avoir conduit le parti sans trop de casse. El Othmani est psychiatre de formation.
Youssef Amrani
Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, il est un pur produit de ce département. Il était Consul, puis ambassadeur dans une dizaine de pays. En 2011, il est nommé secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée. Il est né à Tanger en 1953.
Nabil Benabdellah (PPS)
Le retour de Nabil Benabdellah au gouvernement fait sans aucun doute l’unanimité. Le leader du PPS hérite du portefeuille de l’Habitat. Ses expériences passées au ministère de la Communication ont été particulièrement remarquées, notamment sur le chantier de l’audiovisuel, réforme qu’il a initiée ou encore sur le code de la presse. Ce qui est certain c’est qu’il a pu négocier un bon ticket d’entrée pour son parti avec un moindre score électoral.
Mustafa Ramid (PJD)
Mustapha Ramid, natif des Doukkala en 1959, est le nouveau ministre de la Justice et des libertés. Il est l’icône de l’aile issue de la mouvance islamiste. Dès 1973, Ramid rejoint la Chabiba islamiya d’Abdelkrim Moutiî. Après des études en droit à l’Université Hassan II à Casablanca, il décroche une licence en 1980. Avocat, Ramid a défendu plusieurs dossiers très médiatisés.
Aziz Akhannouch
Natif de Tafraout en 1961, Aziz Akhannouch a conservé le portefeuille de l’Agriculture et de la Pêche maritime. L’Agriculture reste le chantier où il a particulièrement brillé à travers le plan Maroc Vert. Difficile d’en dire autant pour le secteur de la Pêche où le bilan est plus mitigé. En politique comme pour les affaires, Akhannouch reste un homme de projet et souvent de résultats. Sa dernière démission du RNI a été abondamment commentée. Une décision qui figurera d’ailleurs dans les bizareries politiques du gouvernement Benkirane puisque son ancien parti a basculé dans l’opposition.
Ahmed Taoufiq
Ahmed Taoufiq a conservé les Habous et les Affaires islamiques. Né en 1943 à Marigha dans le Haut Atlas, il est titulaire d’une licence en histoire, d’un certificat en archéologie et d’un diplôme de 3e cycle à la faculté des lettres à Rabat. En 1976, Taoufiq a été vice-doyen de la faculté des lettres de Rabat où il exerçait en tant que professeur d’histoire. Il a été par la suite nommé directeur de l’Institut des études africaines (1989) puis directeur de la Bibliothèque générale en 1995.
Mohamed El Ouafa (PI)
Le nouveau ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa (PI), est né à Marrakech en 1948. Titulaire d’une licence en sciences économiques, d’un DES en économie et d’un diplôme de 3e cycle de l’Institut du développement économique a débuté sa carrière dans l’enseignement à la faculté de droit de Rabat. En 1976, il est élu secrétaire général de la jeunesse du PI avant de décrocher un siège à la Chambre des représentants qu’il va occuper jusqu’en 1997. Entre- temps, il a intégré le Comité exécutif du parti et présidé le Conseil municipal de Marrakech de 83 à 92. Il a été ambassadeur en Inde et en Iran.
Lahcen Daoudi (PJD)
Docteur en économie, natif de la région de Béni Mellal en 1947, Lahcen Daoudi, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, est tombé très jeune dans la politique. Après un cursus universitaire à Lyon, Daoudi rentre au Maroc au début des années 80 et enseigne l’économie islamique à l’université de Fès. Il intègre la mouvance islamiste avant de se voir propulser aux premiers rangs du PJD.
Mohamed Ouzzine (MP)
Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Ouzzine, ex-secrétaire d’Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, est lauréat de l’International visitors leadership programme aux Etats-Unis et de l’International Academy of leadership en Allemagne. Ouzzine, professeur de Communication et de management, est également titulaire d’un doctorat en sociolinguistique et d’un master en stratégies de développement durable de l’Université du Moyen-Orient de Boston.
Aziz Rabbah (PJD)
Né dans la province de Sidi Kacem en 1962, Aziz Rabbah, ministre de l’Equipement et du transport, est ingénieur analyste diplômé de l’institut des statistiques et d’économie appliquée. Titulaire également d’un master en Génie informatique, il a intégré jeune le PJD. Il a été élu député à Kénitra en 1997. Ce crack de la politique sera régulièrement réélu dans cette ville jusqu’à 2011. Rabbah préside également le Conseil municipal de la cité du Gharb depuis les élections communales de 2009.
El Hossein El Ouardi (PPS)
Plus connu dans le secteur médical que sur la scène politique, El Ouardi a été nommé ministre de la Santé. Ce membre du PPS a occupé le poste de doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca et de chef du service des urgences du CHU Ibn Rochd. Après Yasmina Baddou, cette nomination marque le retour des médecins-ministres à ce département. Des expériences qui n’ont pas toujours été concluantes par le passé.
Mustapha El Khalfi (PJD)
Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, est ex-directeur de publication du journal Attajdid. Attiré par les sciences politiques, El Khalfi passe un bac libre après une licence en physique pour décrocher une autre en droit et un diplôme de 3e cycle en sciences politiques. Il a également bénéficié d’une bourse américaine qui lui a permis de passer plusieurs mois au sein du Congrès. En 2007, il a été nommé responsable de la commission des politiques publiques du parti. Né en 1975, El Khalfi est l’artisan des stratégies de politiques publiques du parti.
Fouad Douiri (PI)
Fouad Douiri, nouveau ministre de l’Energie, fait partie de la jeune génération de cadres de l’Istiqlal. Ce pontiste a fait ses classes dans le secteur des assurances où il est considéré parmi les meilleurs spécialistes de la question. Il a intégré la compagnie Al Watanya en 1987 en tant que directeur marketing. Après la fusion avec RMA, Douiri (cousin d’Adil) a été nommé au poste de DG du pôle production et distribution, puis à la présidence du directoire du groupe qu’il a quitté en décembre 2011. Il était préssenti à de nouvelles responsabilités en Afrique au sein du groupe Finance.com. La politique en a décidé autrement.
Abdelouahed Souhail (PPS)
Abdelouahed Souhail est ministre de l’Emploi et de la formation. Ce membre du bureau politique du PPS est un militant de première heure. A côté de son activité politique, il s’est illustré dans le secteur bancaire notamment à la BMCE qu’il a rejoint en 1967. En 1998, il est nommé DG du CIH qu’il va diriger pendant 3 ans avant de le quitter dans des conditions… «pénibles».
Abdelkader Aâmara (PJD)
Natif de Bouarfa en 1962, Abdelkader Aâmara, ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies est titulaire d’un doctorat de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II à Rabat. Il a officié pendant 10 ans en tant que conseiller scientifique auprès de l’Organisation mondiale des sciences en Suède. Aâmara a été élu au secrétariat général du PJD en 1997 et a été chargé de la trésorerie du parti. En 2002 il fait son entrée au Parlement où il a présidé la commission des secteurs productifs.
Bassima Hakkaoui (PJD)
Icône féminine du PJD, Bassima El Hakkaoui est la nouvelle ministre de la Solidarité, de la femme et de la famille et du développement social. Au sein du parti, elle préside l’organisation féminine du parti. Hakkaoui est également passée par la case MUR où elle a milité pendant plusieurs années. Cette élue siège au sein du Conseil national du parti depuis la fin des années 90. Doctorante en psychologie sociale, cette enseignante n’hésite pas à faire des sorties tonitruantes sur des phénomènes de société comme la pédophilie, la prostitution…
Lahcen Haddad (MP)
Lahcen Haddad, ministre du Tourisme, natif de Bejaâd en 1960, est expert en planification stratégique, management organisationnel et gestion administrative et financière des projets. Titulaire d’un PHD de l’Université d’Indiana aux Etats-Unis, il a enseigné à New York et à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane. Haddad a fait également ses armes dans plusieurs organismes internationaux dont l’Usaid. Ce membre du bureau politique du MP est l’une des chevilles ouvrières qui ont préparé le programme du parti.
Mohamed Amine Sbihi (PPS)
Le nouveau ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi (PPS), est docteur d’Etat en sciences mathématiques. Ce natif de Salé a enseigné à la faculté des sciences de Rabat jusqu’en 2005. Après avoir été chargé, entre 1990 et 1992, d’une mission au sein de la cellule supervisant le projet de l’université Al Akhawayn au Secrétariat particulier du Souverain, il s’est vu confier, la vice-présidence de la même université. Il a également occupé le poste de directeur du cabinet du ministre de l’Education nationale.
Najib Boulif (PJD)
Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Affaires générales et de la gouvernance
Abdellatif Loudiyi
Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Administration de la Défense nationale
Abdessamad Qaiouh (PI)
ministre de l’Artisanat
Lahbib Choubani (PJD)
ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile
Abdelaâdim El Guerrouj (MP)
Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration.
Abdellatif Maâzouz (PI)
Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des MRE.
Plus de détailes sur le nouveau gouvernement élu hier, cliquez sur ce lien:
http://www.sendspace.com/file/l6i8gh
Édition N° 3692 du 2012/01/04
Ministre d’Etat. On dit de lui qu’il est l’Eminence grise du PJD. A 58 ans, cet «ami de longue date» comme le décrit Benkirane est ingénieur agronome qui a fait ses armes au sein de la Chabiba islamiya. Il intègre ensuite la Jamaâ islamia avant de rejoindre le Mouvement unité et réforme. Préférant légaliser son action politique dans le cadre des institutions, Baha fait partie des premiers à rejoindre le parti de Abdelkrim Al Khatib (MPCD) devenu PJD.
Mohand Laenser (MP)
Né à Imouzzer Marmoucha en 1942, Mohand Laensar, le nouveau ministre de l’Intérieur, est diplômé de l’ENAP. Il a fait ses armes au ministère des Postes et Télécommunications avant de le diriger de 1981 à 1992. Lors de la formation du gouvernement Jettou en 2002, Laenser est nommé ministre de l’Agriculture, département où son passage a été discret, puis ministre d’Etat lors du remaniement de 2009.
Charki Draiss
Natif de Beni Amir (Beni Mellal) en 1955, Charki Draiss, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, est un pur produit de ce ministère qu’il a rejoint en 1977. Il a occupé le poste de directeur général de la Sûreté nationale.
Driss Dahak
Docteur en droit, titulaire de plusieurs diplômes universitaires, Driss Dahak conserve son portefeuille de secrétaire général du gouvernement. Ce qui n’est pas une mauvaise chose: depuis son arrivée, la machine SGG est sortie d’une longue hibernation, réactivant une série de textes qui étaient bloqués dans les circuits.
Nizar Baraka (PI)
Son bilan convainquant au département des Affaires générales le propulse à la tête du ministère des Finances. Même si le PJD a été perdant au change, c’est sans doute l’un des meilleurs arbitrages du gouvernement Benkirane. L’istiqlalien a beaucoup gagné en maturité depuis son passage au gouvernement El Fassi. Il aura fort à faire avec les questions de budget, dossier qu’il connait tout particulièrement.
Idriss Azami Al Idrissi (PJD)
Ministre délégué chargé du Budget, est né à Fès en 1966. Avant sa nomination il occupait le poste de directeur adjoint au Trésor et Finances extérieures, chargé des financements et des relations extérieures.
Saâd-Eddine El Othmani (PJD)
Saâd-Eddine El Othmani hérite des Affaires étrangères. Cette nomination marque son retour au front-office du PJD après des fonctions surtout protocolaires au cours de ces dernières années. A l’issue des attentats du 16 mai, on lui reconnaît le mérite d’avoir conduit le parti sans trop de casse. El Othmani est psychiatre de formation.
Youssef Amrani
Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, il est un pur produit de ce département. Il était Consul, puis ambassadeur dans une dizaine de pays. En 2011, il est nommé secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée. Il est né à Tanger en 1953.
Nabil Benabdellah (PPS)
Le retour de Nabil Benabdellah au gouvernement fait sans aucun doute l’unanimité. Le leader du PPS hérite du portefeuille de l’Habitat. Ses expériences passées au ministère de la Communication ont été particulièrement remarquées, notamment sur le chantier de l’audiovisuel, réforme qu’il a initiée ou encore sur le code de la presse. Ce qui est certain c’est qu’il a pu négocier un bon ticket d’entrée pour son parti avec un moindre score électoral.
Mustafa Ramid (PJD)
Mustapha Ramid, natif des Doukkala en 1959, est le nouveau ministre de la Justice et des libertés. Il est l’icône de l’aile issue de la mouvance islamiste. Dès 1973, Ramid rejoint la Chabiba islamiya d’Abdelkrim Moutiî. Après des études en droit à l’Université Hassan II à Casablanca, il décroche une licence en 1980. Avocat, Ramid a défendu plusieurs dossiers très médiatisés.
Aziz Akhannouch
Natif de Tafraout en 1961, Aziz Akhannouch a conservé le portefeuille de l’Agriculture et de la Pêche maritime. L’Agriculture reste le chantier où il a particulièrement brillé à travers le plan Maroc Vert. Difficile d’en dire autant pour le secteur de la Pêche où le bilan est plus mitigé. En politique comme pour les affaires, Akhannouch reste un homme de projet et souvent de résultats. Sa dernière démission du RNI a été abondamment commentée. Une décision qui figurera d’ailleurs dans les bizareries politiques du gouvernement Benkirane puisque son ancien parti a basculé dans l’opposition.
Ahmed Taoufiq
Ahmed Taoufiq a conservé les Habous et les Affaires islamiques. Né en 1943 à Marigha dans le Haut Atlas, il est titulaire d’une licence en histoire, d’un certificat en archéologie et d’un diplôme de 3e cycle à la faculté des lettres à Rabat. En 1976, Taoufiq a été vice-doyen de la faculté des lettres de Rabat où il exerçait en tant que professeur d’histoire. Il a été par la suite nommé directeur de l’Institut des études africaines (1989) puis directeur de la Bibliothèque générale en 1995.
Mohamed El Ouafa (PI)
Le nouveau ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa (PI), est né à Marrakech en 1948. Titulaire d’une licence en sciences économiques, d’un DES en économie et d’un diplôme de 3e cycle de l’Institut du développement économique a débuté sa carrière dans l’enseignement à la faculté de droit de Rabat. En 1976, il est élu secrétaire général de la jeunesse du PI avant de décrocher un siège à la Chambre des représentants qu’il va occuper jusqu’en 1997. Entre- temps, il a intégré le Comité exécutif du parti et présidé le Conseil municipal de Marrakech de 83 à 92. Il a été ambassadeur en Inde et en Iran.
Lahcen Daoudi (PJD)
Docteur en économie, natif de la région de Béni Mellal en 1947, Lahcen Daoudi, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, est tombé très jeune dans la politique. Après un cursus universitaire à Lyon, Daoudi rentre au Maroc au début des années 80 et enseigne l’économie islamique à l’université de Fès. Il intègre la mouvance islamiste avant de se voir propulser aux premiers rangs du PJD.
Mohamed Ouzzine (MP)
Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Ouzzine, ex-secrétaire d’Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, est lauréat de l’International visitors leadership programme aux Etats-Unis et de l’International Academy of leadership en Allemagne. Ouzzine, professeur de Communication et de management, est également titulaire d’un doctorat en sociolinguistique et d’un master en stratégies de développement durable de l’Université du Moyen-Orient de Boston.
Aziz Rabbah (PJD)
Né dans la province de Sidi Kacem en 1962, Aziz Rabbah, ministre de l’Equipement et du transport, est ingénieur analyste diplômé de l’institut des statistiques et d’économie appliquée. Titulaire également d’un master en Génie informatique, il a intégré jeune le PJD. Il a été élu député à Kénitra en 1997. Ce crack de la politique sera régulièrement réélu dans cette ville jusqu’à 2011. Rabbah préside également le Conseil municipal de la cité du Gharb depuis les élections communales de 2009.
El Hossein El Ouardi (PPS)
Plus connu dans le secteur médical que sur la scène politique, El Ouardi a été nommé ministre de la Santé. Ce membre du PPS a occupé le poste de doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca et de chef du service des urgences du CHU Ibn Rochd. Après Yasmina Baddou, cette nomination marque le retour des médecins-ministres à ce département. Des expériences qui n’ont pas toujours été concluantes par le passé.
Mustapha El Khalfi (PJD)
Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, est ex-directeur de publication du journal Attajdid. Attiré par les sciences politiques, El Khalfi passe un bac libre après une licence en physique pour décrocher une autre en droit et un diplôme de 3e cycle en sciences politiques. Il a également bénéficié d’une bourse américaine qui lui a permis de passer plusieurs mois au sein du Congrès. En 2007, il a été nommé responsable de la commission des politiques publiques du parti. Né en 1975, El Khalfi est l’artisan des stratégies de politiques publiques du parti.
Fouad Douiri (PI)
Fouad Douiri, nouveau ministre de l’Energie, fait partie de la jeune génération de cadres de l’Istiqlal. Ce pontiste a fait ses classes dans le secteur des assurances où il est considéré parmi les meilleurs spécialistes de la question. Il a intégré la compagnie Al Watanya en 1987 en tant que directeur marketing. Après la fusion avec RMA, Douiri (cousin d’Adil) a été nommé au poste de DG du pôle production et distribution, puis à la présidence du directoire du groupe qu’il a quitté en décembre 2011. Il était préssenti à de nouvelles responsabilités en Afrique au sein du groupe Finance.com. La politique en a décidé autrement.
Abdelouahed Souhail (PPS)
Abdelouahed Souhail est ministre de l’Emploi et de la formation. Ce membre du bureau politique du PPS est un militant de première heure. A côté de son activité politique, il s’est illustré dans le secteur bancaire notamment à la BMCE qu’il a rejoint en 1967. En 1998, il est nommé DG du CIH qu’il va diriger pendant 3 ans avant de le quitter dans des conditions… «pénibles».
Abdelkader Aâmara (PJD)
Natif de Bouarfa en 1962, Abdelkader Aâmara, ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies est titulaire d’un doctorat de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II à Rabat. Il a officié pendant 10 ans en tant que conseiller scientifique auprès de l’Organisation mondiale des sciences en Suède. Aâmara a été élu au secrétariat général du PJD en 1997 et a été chargé de la trésorerie du parti. En 2002 il fait son entrée au Parlement où il a présidé la commission des secteurs productifs.
Bassima Hakkaoui (PJD)
Icône féminine du PJD, Bassima El Hakkaoui est la nouvelle ministre de la Solidarité, de la femme et de la famille et du développement social. Au sein du parti, elle préside l’organisation féminine du parti. Hakkaoui est également passée par la case MUR où elle a milité pendant plusieurs années. Cette élue siège au sein du Conseil national du parti depuis la fin des années 90. Doctorante en psychologie sociale, cette enseignante n’hésite pas à faire des sorties tonitruantes sur des phénomènes de société comme la pédophilie, la prostitution…
Lahcen Haddad (MP)
Lahcen Haddad, ministre du Tourisme, natif de Bejaâd en 1960, est expert en planification stratégique, management organisationnel et gestion administrative et financière des projets. Titulaire d’un PHD de l’Université d’Indiana aux Etats-Unis, il a enseigné à New York et à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane. Haddad a fait également ses armes dans plusieurs organismes internationaux dont l’Usaid. Ce membre du bureau politique du MP est l’une des chevilles ouvrières qui ont préparé le programme du parti.
Mohamed Amine Sbihi (PPS)
Le nouveau ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi (PPS), est docteur d’Etat en sciences mathématiques. Ce natif de Salé a enseigné à la faculté des sciences de Rabat jusqu’en 2005. Après avoir été chargé, entre 1990 et 1992, d’une mission au sein de la cellule supervisant le projet de l’université Al Akhawayn au Secrétariat particulier du Souverain, il s’est vu confier, la vice-présidence de la même université. Il a également occupé le poste de directeur du cabinet du ministre de l’Education nationale.
Najib Boulif (PJD)
Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Affaires générales et de la gouvernance
Abdellatif Loudiyi
Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Administration de la Défense nationale
Abdessamad Qaiouh (PI)
ministre de l’Artisanat
Lahbib Choubani (PJD)
ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile
Abdelaâdim El Guerrouj (MP)
Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration.
Abdellatif Maâzouz (PI)
Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des MRE.
Plus de détailes sur le nouveau gouvernement élu hier, cliquez sur ce lien:
http://www.sendspace.com/file/l6i8gh
Édition N° 3692 du 2012/01/04
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