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L’enseignement de plus en plus cher
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L’enseignement de plus en plus cher
- Une hausse des prix de 4,6% au 1er semestre
- L’alimentaire en baisse à fin juin
- Ramadan pourrait inverser la donne
Source: HCP
Par répartition géographique, les plus fortes hausses ont concerné les villes de Tétouan (2,1%), Kenitra (1,7%), Meknès (1,7%). Casablanca n’est pas en reste avec une inflation de 1,4%.
LE prix de l’enseignement affiche une croissance importante. Il a enregistré une hausse de 4,6 % au premier semestre. A fin juin, l’indice des prix à la consommation a connu une baisse de 0,4% en comparaison avec mai. Le Haut commissariat au plan (HCP) attribue ce léger recul à la baisse des prix des produits alimentaires de 0,9 %. En effet, les fruits ont coûté 5,6% moins chers que le mois précédent.
Dans une moindre mesure, le prix des légumes s’est corrigé d’une baisse de 2,9%, ainsi que le prix des poissons et fruits de mer (-1,5%). A l’approche du mois de Ramadan, cette tendance pourrait s’inverser compte tenu de la pression à l’achat exercée sur ces produits alimentaires. Toutefois, la bonne saison agricole pourrait parer à une éventuelle hausse généralisée des prix.
Comparé à juin 2010, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,7%. Cette variation résulte de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 0,6% et de celui des produits non alimentaires de 0,8%. La hausse du prix des produits non alimentaires est tirée par celle de l’enseignement (4,6%). Les articles d’habillement et chaussures contribuent également à cette hausse (+1,5). Même son de cloche pour la restauration et hôtels (+1,6%) et les biens et services divers (+2%). Toutefois, ces augmentations de prix sont compensées par la baisse de la communication (-1,4%), les loisirs (-0,6%) et le transport (-0,3%).
Au cumul du premier semestre, une relative hausse de l’IPC de 0,8 % a été enregistrée. L’enseignement affiche la plus forte hausse (4,6%). Sur l’ensemble des produits alimentaires, le HCP comptabilise une augmentation des prix de l’ordre de 1,1%.
Cependant, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de juin une stagnation par rapport au mois de mai et une hausse de 1,3% par rapport à juin 2011.
Par répartition géographique, semestre à semestre, uniquement la ville de Safi a enregistré une baisse des prix à la consommation.
Les plus fortes hausses ont concerné les villes de Tétouan (2,1%), Kenitra (1,7%), Meknès (1,7%). Casablanca n’est pas en reste avec une inflation de 1,4%. Rapporté au mois de mai, juin a connu une baisse de 0,4%. Les régions qui en ont le plus bénéficié sont Béni Mellal avec 1,2%, Oujda avec 1% et Settat 0,8%. En revanche, l’IPC a enregistré une hausse à Laâyoune avec 0,3% et à Dakhla avec 0,1%.
Édition N° 3578 du 2011/07/21
Il.b.
- L’alimentaire en baisse à fin juin
- Ramadan pourrait inverser la donne
Source: HCP
Par répartition géographique, les plus fortes hausses ont concerné les villes de Tétouan (2,1%), Kenitra (1,7%), Meknès (1,7%). Casablanca n’est pas en reste avec une inflation de 1,4%.
LE prix de l’enseignement affiche une croissance importante. Il a enregistré une hausse de 4,6 % au premier semestre. A fin juin, l’indice des prix à la consommation a connu une baisse de 0,4% en comparaison avec mai. Le Haut commissariat au plan (HCP) attribue ce léger recul à la baisse des prix des produits alimentaires de 0,9 %. En effet, les fruits ont coûté 5,6% moins chers que le mois précédent.
Dans une moindre mesure, le prix des légumes s’est corrigé d’une baisse de 2,9%, ainsi que le prix des poissons et fruits de mer (-1,5%). A l’approche du mois de Ramadan, cette tendance pourrait s’inverser compte tenu de la pression à l’achat exercée sur ces produits alimentaires. Toutefois, la bonne saison agricole pourrait parer à une éventuelle hausse généralisée des prix.
Comparé à juin 2010, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,7%. Cette variation résulte de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 0,6% et de celui des produits non alimentaires de 0,8%. La hausse du prix des produits non alimentaires est tirée par celle de l’enseignement (4,6%). Les articles d’habillement et chaussures contribuent également à cette hausse (+1,5). Même son de cloche pour la restauration et hôtels (+1,6%) et les biens et services divers (+2%). Toutefois, ces augmentations de prix sont compensées par la baisse de la communication (-1,4%), les loisirs (-0,6%) et le transport (-0,3%).
Au cumul du premier semestre, une relative hausse de l’IPC de 0,8 % a été enregistrée. L’enseignement affiche la plus forte hausse (4,6%). Sur l’ensemble des produits alimentaires, le HCP comptabilise une augmentation des prix de l’ordre de 1,1%.
Cependant, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de juin une stagnation par rapport au mois de mai et une hausse de 1,3% par rapport à juin 2011.
Par répartition géographique, semestre à semestre, uniquement la ville de Safi a enregistré une baisse des prix à la consommation.
Les plus fortes hausses ont concerné les villes de Tétouan (2,1%), Kenitra (1,7%), Meknès (1,7%). Casablanca n’est pas en reste avec une inflation de 1,4%. Rapporté au mois de mai, juin a connu une baisse de 0,4%. Les régions qui en ont le plus bénéficié sont Béni Mellal avec 1,2%, Oujda avec 1% et Settat 0,8%. En revanche, l’IPC a enregistré une hausse à Laâyoune avec 0,3% et à Dakhla avec 0,1%.
Édition N° 3578 du 2011/07/21
Il.b.
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