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Crédit à la consommation Concurrence: Un rapport descriptif… pour commencer

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Crédit à la consommation Concurrence: Un rapport descriptif… pour commencer  Empty Crédit à la consommation Concurrence: Un rapport descriptif… pour commencer

Message par Admin Mer 29 Juin - 22:58

- La majorité des opérateurs contrôlés par des banques
- Information du consommateur, pas vraiment aux normes
- L’axe Casablanca-Rabat, un filon d’or


Le Conseil de la concurrence réitère l’exercice entamé fin mai 2011. Après les télécoms, c’est l’étude de B
Five Consulting sur la concurrentiabilité du secteur crédit à la consommation qui a été présentée le 28 juin à Rabat (voir encadré). Contrairement à ce qui s’est passé avec les télécoms, «aucun blocage d’information n’est à signaler», rapporte le cabinet. Le régulateur, Bank Al-Maghrib (BAM), et l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) ont joué le jeu.
Des chiffres d’abord et qui témoignent des beaux jours du secteur. Le taux de pénétration du crédit à la consommation est passé de 5,8% au début de la décennie à 9% en 2009. Ce développement s’explique par la hausse des besoins des ménages en équipements, l’augmentation du revenu, le changement de mode de consommation, l’évolution de la réglementation…
L’encours des crédits accordés aux ménages est passé entre 2004-2009 de 11% à 19%. Certains graphiques auraient dû intégrer ceux de 2010. D’autant plus que ces données sont disponibles sur le site de la banque centrale. B
Five Consulting s’est référé à la loi bancaire de 1993, notamment en matière d’octroi d’agrément ou de capital minimum. Or ce texte a été abrogé en 2006. C’est l’une des remarques faites par le vice-directeur de la supervision bancaire de BAM, Hassan Benhalima.
L’étude relève par ailleurs «la présence très significative» des banques dans le secteur du crédit à la consommation, soit 45%. Les indices classent le secteur dans une zone de «vigilance accrue» et dans «une situation semi-polistique».
L’étude fait état d’un code de déontologie, de lutte contre les risques de surendettement, d’assainissement du réseau… La «grande» nouvelle est que l’évolution du secteur des crédits à la consommation se traduit aussi par un mouvement de concentration: de 40 opérateurs en 1999 nous sommes passés à 20 en 2010. Les fusions-aquisitions ou encore les prises de participation, comme celle du CIH au sein de Sofac à hauteur de 46% ont accéléré ce processus.
A noter que tout projet de concentration doit légalement donner lieu à un avis préalable du Conseil de la concurrence. Et à condition que son autorité de tutelle, la Primature, le saisisse… Mais nous n’en sommes pas encore là pour l’instant. Ça viendra: le mouvement de concentration «ira crescendo», selon les analystes. La baisse continue des taux d’intérêt est également une des grandes tendances.
En termes de part de marché, Wafasalaf (33%) et Eqdom (23%) sont en tête. L’encours des crédits par segment (auto, biens d’équipement et prêt personnel) les fait toujours émerger comme des leaders. Autre constat, cinq sociétés détiennent 83% du marché. Elles sont toutes filiales de banques ou d’institutions financières telles que la CDG. Les crédits accordés par les banques atteignent 43%. Le reste revient aux sociétés de crédits. Si l’on regarde de plus près, 59% des crédits octroyés le sont par des établissements contrôlés par des banques: 13 sur 20. Ce schéma domine même dans la taille du réseau. Aux côtés des leaders, Wafasalaf et Eqdom, figurent les challengers (Sofac, Salafin et Assalaf Chaâbi), puis les opérateurs-satellites tels que Acred, Salaf et Taslif. Les suiveurs ferment la marche, à savoir Cetelem, Sogefinancement…
La concentration est également géographique. L’axe Casablanca-Rabat regroupe un cinquième de la population active et plus de la moitié du réseau.
Un des paradoxes est que les «nouveaux entrants peinent à percer» au moment où le marché a réalisé une croissance à deux chiffres. Trois sociétés de crédit ont été créées depuis 2003.
Reste l’information des consommateurs. Un des points faibles du secteur. B
Five Consulting le relève diplomatiquement: «relativement favorable mais présente un potentiel d’amélioration». L’étude cite les coûts cachés des crédits surtout ceux des frais de dossiers. Les clients sont plus sensibles au montant des mensualités que le coût de revient du crédit.
Les sociétés de financement en profitent. Même le scoring a des effets pervers. Il exclut les demandeurs de crédits dits «fragiles». Et qui s’orientent finalement vers les petits opérateurs. Et là c’est la question de discrimination à l’accès au financement qui se pose. Au même titre que la mise à jour des contrats de crédits par rapport à la nouvelle loi relative à la protection des consommateurs. Bank Al-Maghrib en est consciente et défriche le terrain, notamment celui du crédit «gratuit».


Un workshop, pas un avis

D’emblée le Conseil de la concurrence avertit: «il ne s’agit pas d’un avis mais d’un workshop en vue de recueillir des remarques.
. L’étude de concurrentiabilité servira de base documentaire pour d’éventuelle saisine». Ces précisions servent d’abord à désamorcer tout procès d’intention auquel les sociétés de crédit à la consommation risquent d’être mêlées au même titre que le Conseil. Ce dernier donne d’ailleurs un délai de 15 jours pour toute personne ou institution afin de communiquer ses remarques.
Et l’instance «est prête» à envoyer sur demande la synthèse de l’étude relative au crédit à la consommation. Trois études seront présentées le mois prochain: le 5 juillet est réservé à celle portant sur les grandes surfaces, le 12 pour les sanctions en droit de la concurrence et le workshop du 14 se focalisera sur les produits pharmaceutiques.
Crédit à la consommation Concurrence: Un rapport descriptif… pour commencer  Eco11 Édition N° 3562 du 2011/06/29
Faiçal FAQUIHI
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