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Téléphone portable et cancer : La polémique continue
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Téléphone portable et cancer : La polémique continue
Jamais un gadget n’aura suscité autant d’intérêt, de critiques, de passion, de contradictions et surtout d’études. Ce gadget c’est le téléphone portable que l’on a accusé à tort ou à raison de divers maux parmi lesquels les troubles auditifs, picotements de la peau, clignements oculaires, pertes de mémoire, troubles de la concentration, bourdonnements d’oreilles, maux de tête, cancer du cerveau …
Les études contradictoires se sont multipliées ces dernières années. Certaines études se sont attachées pour démontrer les dangers des téléphones portables, d’autres par contre pour disculper le téléphone portable et font apparaître une absence de lien entre l'utilisation du portable et les tumeurs au niveau du cerveau.
Détails et limites de la dernière étude.
L’usage prolongé d’un téléphone portable n’augmente pas le risque de cancer du cerveau C’est en l’occurrence ce que nous apprend une récente étude danoise publiée en ligne par le «British Medical Journal».
Cette étude menée auprès de 358.403 personnes s’est étalée sur dix- huit ans.
Que faut-il retenir de ces résultats ? Que tout va bien, qu’il n’y a aucun danger ? ou au contraire, qu’il va falloir aujourd’hui plus qu’hier aller plus en profondeur dans cette recherche car tout n’a pas été dit ?
Et puis on ne nous apprend pas qui a financé cette étude ?
Toujours est-il que d’autres études avaient relevé certains effets inhérents à l’usage prolongé du téléphone portable.
Entre ceux qui doutent et qui prônent la prudence et ceux qui rassurent, il y a un grand fossé qui entretient la polémique sur un sujet qui concerne la santé de plus de 5 milliards d’individus.
Le doute des uns Maux de tête, troubles de mémoire ?
Jusqu’ici, la majorité des études sur un possible danger des téléphones cellulaires portait sur l’effet thermique : les micro-ondes émises par ces appareils agissent sur les cellules superficielles de notre cerveau, en augmentant leur température. Ce qui se traduirait à terme, selon certains, par un accroissement du nombre de tumeurs. Mais "le risque de cancer, s’il existe, est vraisemblablement très faible", explique le docteur Elisabeth Cardis, responsable d’un programme, lancé par l’OMS et le Centre international de recherches contre le cancer, qui s’est achevé en 2003. Il est vrai que depuis aucun effet sur l’homme n’a pu être démontré.
Les enfants plus vulnérables
Entre temps, d’autres recherches sur le sujet ont mis en évidence des risques pour les utilisateurs des téléphones portables : maux de tête, perte de la mémoire ou troubles du sommeil. Chez le rat, une exposition prolongée aux basses fréquences, couplée à certains médicaments a même provoqué des crises d’épilepsie. Face au portable, l’enfant pourrait être plus vulnérable que l’adulte. Sa tête, plus petite, fait caisse de résonance, et son crâne est plus fin. Son cerveau est donc beaucoup plus exposé aux micro-ondes. Et il est encore en développement. C’est pourquoi un rapport commandé par le gouvernement britannique préconisait de limiter l’utilisation de mobiles chez les enfants.
Absence de corrélation
Une nouvelle étude publiée ce vendredi 21 Octobre 2011 par le prestigieux British Médical Journal contredit les résultats du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rendus publics fin mai dernier. Cette 3e étude successive parvient aux mêmes conclusions que l'étude de juillet du Journal of the National Cancer Institut comme quoi l'utilisation du portable sur la durée n'accroîtrait pas le risque de cancer du cerveau. Elle a été menée au Danemark sur une durée de 17 ans (1990-2007) auprès de 358.403 détenteurs d'abonnés. Et la conclusion est qu'il n'y a pas de corrélation entre usage du portable et cancer, et ce y compris chez les abonnés depuis plus de 13 ans. Ces résultats sont valables pour tous les types de cancer du cerveau, selon l'équipe conduite par Patrizia Frei de la Société danoise du cancer.
[/b]Des risques similaires de tumeur cérébrale
Chez les 358 403 personnes dont l’état de santé a été suivi entre 1990 et 2007, il y a eu 10 729 tumeurs du système nerveux central (5 111 chez des hommes et 5 618 chez des femmes), mais à peu près autant chez les abonnés que chez les autres. Plus précisément, les taux de gliomes et de méningiomes étaient similaires chez les abonnés au téléphone portable et chez les autres, avec des variations «non significatives», quel que soit le nombre d’années d’abonnement. Pour certains types de tumeurs, il y avait d’autant moins de risques qu’on l’avait utilisé plus d’années. L’étude ne tient compte que des personnes abonnées individuellement, sans tenir compte de celles ne disposant que d’un téléphone portable professionnel. Par ailleurs, la durée quotidienne d’utilisation du téléphone n’est pas connue, les abonnés n’ayant pas été interrogés. Les chercheurs n’excluent pas à cet égard qu’une augmentation du risque apparaisse chez les très gros utilisateurs, pour une utilisation de plus de quinze ans, ce qui pourrait être l’objet d’études ultérieures. Fin mai, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé, avait estimé que l’usage des téléphones portables était «peut-être cancérogène pour l’homme». Les experts réunis par le CIRC avaient analysé toutes les études sur le sujet, dont certaines montraient un risque accru de gliome, un cancer du cerveau.
La durée d’exposition n’aurait pas non plus d’influence sur le risque de cancer du cerveau Dans ce travail, elle reste cependant limitée à treize ans. Il n’existe donc pour l’heure aucune donnée confortant l’existence d’un risque particulier, lié à une exposition plus intense ou de plus longue durée.
Dans un éditorial publié dans le même numéro du British Medical Journal, le Professeur Anders Ahlbom du Karolinska Institutet de Stockholm (Suède) souligne que ces « nouvelles données sont rassurantes, mais il recommande de « poursuivre les travaux sur cette problématique». Et en attendant que de nouvelles études apportent de plus amples résultats, au Danemark ou ailleurs, les spécialistes invitent tous les utilisateurs de téléphone portable à faire de vigilance en privilégiant les SMS et les appels en mains libres.
Rappelons qu'en 2010 on dénombrait plus de 5 milliards d'utilisateurs de téléphone portables dans le monde.
[b]Celui qui a peur a longue vie
C’est un adage bien de chez nous «Likhaf Nja» qui trouve ici toute sa place face à la polémique qui ne cesse d’enfler depuis des années au sujet de l’usage exagéré et des effets potentiels sur la santé des usagers qu’il est susceptible d’entraîner. Chez nous le téléphone portable, objet élitiste à ses débuts, est devenu un produit de masse à la fin des années, bien plus, certaines personnes se baladent avec 2 ou 3 portables. Des mômes sont accrochés à ce gadget presque 24H / 24 H, il existe une réelle addiction qui forcement a des conséquences sur la santé des individus.
Des voix se sont élevées pour mettre en garde contre les effets nocifs des portables un peu partout à travers la planète. Pour calmer les esprits, des études partisanes ont été conduites par des sociétés et des compagnies de téléphonie mobile et ont abouti comme on pouvait s'y attendre à des résultats contraires.
C’est pourquoi il est important de connaitre la source qui finance ce genre d’études.
Il est clair que si le financement est consenti par ceux-là mêmes qui ont des intérêts, les résultats de l’étude n’auront aucune objectivité. Comme préconisé par des scientifiques, de renom des études complémentaires sont aujourd’hui indispensables et doivent pour plus de crédibilité être réalisées par chercheurs indépendants sur une période suffisamment longue pour obtenir le recul nécessaire.
Mais en attendant ces études, faut-il ignorer les nombreux témoignages mettant en cause l'usage du téléphone portable dans l'apparition de certaines pathologies ?
Doit-on prendre pour hypocondriaques toutes ces personnes toujours plus nombreuses convaincues que la téléphonie mobile est à l'origine de leurs problèmes de santé ?
Là est la question.
Écrit par Ouardirhi Abdelaziz
AL BAYANE 27/10/2011
Les études contradictoires se sont multipliées ces dernières années. Certaines études se sont attachées pour démontrer les dangers des téléphones portables, d’autres par contre pour disculper le téléphone portable et font apparaître une absence de lien entre l'utilisation du portable et les tumeurs au niveau du cerveau.
Détails et limites de la dernière étude.
L’usage prolongé d’un téléphone portable n’augmente pas le risque de cancer du cerveau C’est en l’occurrence ce que nous apprend une récente étude danoise publiée en ligne par le «British Medical Journal».
Cette étude menée auprès de 358.403 personnes s’est étalée sur dix- huit ans.
Que faut-il retenir de ces résultats ? Que tout va bien, qu’il n’y a aucun danger ? ou au contraire, qu’il va falloir aujourd’hui plus qu’hier aller plus en profondeur dans cette recherche car tout n’a pas été dit ?
Et puis on ne nous apprend pas qui a financé cette étude ?
Toujours est-il que d’autres études avaient relevé certains effets inhérents à l’usage prolongé du téléphone portable.
Entre ceux qui doutent et qui prônent la prudence et ceux qui rassurent, il y a un grand fossé qui entretient la polémique sur un sujet qui concerne la santé de plus de 5 milliards d’individus.
Le doute des uns Maux de tête, troubles de mémoire ?
Jusqu’ici, la majorité des études sur un possible danger des téléphones cellulaires portait sur l’effet thermique : les micro-ondes émises par ces appareils agissent sur les cellules superficielles de notre cerveau, en augmentant leur température. Ce qui se traduirait à terme, selon certains, par un accroissement du nombre de tumeurs. Mais "le risque de cancer, s’il existe, est vraisemblablement très faible", explique le docteur Elisabeth Cardis, responsable d’un programme, lancé par l’OMS et le Centre international de recherches contre le cancer, qui s’est achevé en 2003. Il est vrai que depuis aucun effet sur l’homme n’a pu être démontré.
Les enfants plus vulnérables
Entre temps, d’autres recherches sur le sujet ont mis en évidence des risques pour les utilisateurs des téléphones portables : maux de tête, perte de la mémoire ou troubles du sommeil. Chez le rat, une exposition prolongée aux basses fréquences, couplée à certains médicaments a même provoqué des crises d’épilepsie. Face au portable, l’enfant pourrait être plus vulnérable que l’adulte. Sa tête, plus petite, fait caisse de résonance, et son crâne est plus fin. Son cerveau est donc beaucoup plus exposé aux micro-ondes. Et il est encore en développement. C’est pourquoi un rapport commandé par le gouvernement britannique préconisait de limiter l’utilisation de mobiles chez les enfants.
Absence de corrélation
Une nouvelle étude publiée ce vendredi 21 Octobre 2011 par le prestigieux British Médical Journal contredit les résultats du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rendus publics fin mai dernier. Cette 3e étude successive parvient aux mêmes conclusions que l'étude de juillet du Journal of the National Cancer Institut comme quoi l'utilisation du portable sur la durée n'accroîtrait pas le risque de cancer du cerveau. Elle a été menée au Danemark sur une durée de 17 ans (1990-2007) auprès de 358.403 détenteurs d'abonnés. Et la conclusion est qu'il n'y a pas de corrélation entre usage du portable et cancer, et ce y compris chez les abonnés depuis plus de 13 ans. Ces résultats sont valables pour tous les types de cancer du cerveau, selon l'équipe conduite par Patrizia Frei de la Société danoise du cancer.
[/b]Des risques similaires de tumeur cérébrale
Chez les 358 403 personnes dont l’état de santé a été suivi entre 1990 et 2007, il y a eu 10 729 tumeurs du système nerveux central (5 111 chez des hommes et 5 618 chez des femmes), mais à peu près autant chez les abonnés que chez les autres. Plus précisément, les taux de gliomes et de méningiomes étaient similaires chez les abonnés au téléphone portable et chez les autres, avec des variations «non significatives», quel que soit le nombre d’années d’abonnement. Pour certains types de tumeurs, il y avait d’autant moins de risques qu’on l’avait utilisé plus d’années. L’étude ne tient compte que des personnes abonnées individuellement, sans tenir compte de celles ne disposant que d’un téléphone portable professionnel. Par ailleurs, la durée quotidienne d’utilisation du téléphone n’est pas connue, les abonnés n’ayant pas été interrogés. Les chercheurs n’excluent pas à cet égard qu’une augmentation du risque apparaisse chez les très gros utilisateurs, pour une utilisation de plus de quinze ans, ce qui pourrait être l’objet d’études ultérieures. Fin mai, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé, avait estimé que l’usage des téléphones portables était «peut-être cancérogène pour l’homme». Les experts réunis par le CIRC avaient analysé toutes les études sur le sujet, dont certaines montraient un risque accru de gliome, un cancer du cerveau.
La durée d’exposition n’aurait pas non plus d’influence sur le risque de cancer du cerveau Dans ce travail, elle reste cependant limitée à treize ans. Il n’existe donc pour l’heure aucune donnée confortant l’existence d’un risque particulier, lié à une exposition plus intense ou de plus longue durée.
Dans un éditorial publié dans le même numéro du British Medical Journal, le Professeur Anders Ahlbom du Karolinska Institutet de Stockholm (Suède) souligne que ces « nouvelles données sont rassurantes, mais il recommande de « poursuivre les travaux sur cette problématique». Et en attendant que de nouvelles études apportent de plus amples résultats, au Danemark ou ailleurs, les spécialistes invitent tous les utilisateurs de téléphone portable à faire de vigilance en privilégiant les SMS et les appels en mains libres.
Rappelons qu'en 2010 on dénombrait plus de 5 milliards d'utilisateurs de téléphone portables dans le monde.
[b]Celui qui a peur a longue vie
C’est un adage bien de chez nous «Likhaf Nja» qui trouve ici toute sa place face à la polémique qui ne cesse d’enfler depuis des années au sujet de l’usage exagéré et des effets potentiels sur la santé des usagers qu’il est susceptible d’entraîner. Chez nous le téléphone portable, objet élitiste à ses débuts, est devenu un produit de masse à la fin des années, bien plus, certaines personnes se baladent avec 2 ou 3 portables. Des mômes sont accrochés à ce gadget presque 24H / 24 H, il existe une réelle addiction qui forcement a des conséquences sur la santé des individus.
Des voix se sont élevées pour mettre en garde contre les effets nocifs des portables un peu partout à travers la planète. Pour calmer les esprits, des études partisanes ont été conduites par des sociétés et des compagnies de téléphonie mobile et ont abouti comme on pouvait s'y attendre à des résultats contraires.
C’est pourquoi il est important de connaitre la source qui finance ce genre d’études.
Il est clair que si le financement est consenti par ceux-là mêmes qui ont des intérêts, les résultats de l’étude n’auront aucune objectivité. Comme préconisé par des scientifiques, de renom des études complémentaires sont aujourd’hui indispensables et doivent pour plus de crédibilité être réalisées par chercheurs indépendants sur une période suffisamment longue pour obtenir le recul nécessaire.
Mais en attendant ces études, faut-il ignorer les nombreux témoignages mettant en cause l'usage du téléphone portable dans l'apparition de certaines pathologies ?
Doit-on prendre pour hypocondriaques toutes ces personnes toujours plus nombreuses convaincues que la téléphonie mobile est à l'origine de leurs problèmes de santé ?
Là est la question.
Écrit par Ouardirhi Abdelaziz
AL BAYANE 27/10/2011
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