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La pollution continue à ravager nos rivières
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La pollution continue à ravager nos rivières
-Près d’un milliard de mètres cubes d’eaux usées/an en 2030
-Le Sebou et le Bouregreg, les plus mal lotis
Avec l’urbanisation et le développement industriel, les rejets en eaux usées dans les cours d’eau devront augmenter au cours des années à venir. Si rien n’est fait, le Bouregreg, le Sebou, le Loukkos, l’Oum Errabii, seront complètement pollués
AU cours de l’été, l’anoxie du milieu aquatique dans l’oued Moulouya avait provoqué la mortalité subite de milliers de poissons, de brebis, vaches, sangliers et détruit des cultures agricoles. Face au désastre, les accusations se sont automatiquement tournées vers les eaux usées, polluées, déversées dans le milieu. Ce drame écologique a remis la question de la pollution des cours d’eau marocains au cœur de l’actualité. L’affaire de Moulouya a fait des vagues, mais n’est que la partie visible de l’iceberg en ce qui concerne la pollution des rivières. Selon un rapport en 2011, du secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’environnement (SEEE), l’oued Bouregreg et le Sebou restent les plus touchés par les rejets. «Plus de 60% des eaux usées sont localisées dans les bassins de ces fleuves», indique le document. A la lecture de l’étude, il est aisé de constater que les cours d’eau marocains sont loin d’en finir avec la pollution et que l’on devrait s’attendre au pire, si l’on ne réalise pas les infrastructures adéquates, capables de réduire ce fléau. Car le volume des eaux usées brutes devra considérablement croître dans les prochaines années. Il a été évalué à 640 millions de mètres cubes en 2010, à 753 millions de m3 en 2015 et devra dépasser le milliard de m3 à l’horizon 2030, dans l’ensemble des centres étudiés par le SEEE.
Ces eaux usées brutes sont celles qui n’ont pas été traitées et proviennent essentiellement de rejets de particuliers ou encore d’installations industrielles et agricoles. Au Maroc, elles sont générées par les industries alimentaires et agricoles que sont les sucreries, les huileries, les sociétés oléicoles. Il y a également les rejets en provenance des industries textiles telles que la filature, le tissage, la confection ainsi que des industries chimiques et parachimiques. Les responsables de cette pollution sont aussi les industries de cellulose, les tanneries, les raffineries, les papeteries. Sans oublier les industries des minéraux non métalliques, des sociétés de fabrication de boissons, ainsi que les industries mécaniques et électriques (affinages des métaux, fonderies, chaudronneries). Face à l’ampleur des dégâts, Najiba Serghini Alami, militante du Parti de l’environnement et du développement durable (PEDD) est formelle: «Si nous devions porter un jugement global sur l’état de nos rivières, nous dirions qu’elles sont globalement stressées». Le Maroc commence à prendre conscience de l’impact de ces eaux usées sur ces cours et des initiatives émergent pour lutter contre ce phénomène.
Maimouna DIA
Édition N° 3620 du 2011/09/21
-Le Sebou et le Bouregreg, les plus mal lotis
Avec l’urbanisation et le développement industriel, les rejets en eaux usées dans les cours d’eau devront augmenter au cours des années à venir. Si rien n’est fait, le Bouregreg, le Sebou, le Loukkos, l’Oum Errabii, seront complètement pollués
AU cours de l’été, l’anoxie du milieu aquatique dans l’oued Moulouya avait provoqué la mortalité subite de milliers de poissons, de brebis, vaches, sangliers et détruit des cultures agricoles. Face au désastre, les accusations se sont automatiquement tournées vers les eaux usées, polluées, déversées dans le milieu. Ce drame écologique a remis la question de la pollution des cours d’eau marocains au cœur de l’actualité. L’affaire de Moulouya a fait des vagues, mais n’est que la partie visible de l’iceberg en ce qui concerne la pollution des rivières. Selon un rapport en 2011, du secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’environnement (SEEE), l’oued Bouregreg et le Sebou restent les plus touchés par les rejets. «Plus de 60% des eaux usées sont localisées dans les bassins de ces fleuves», indique le document. A la lecture de l’étude, il est aisé de constater que les cours d’eau marocains sont loin d’en finir avec la pollution et que l’on devrait s’attendre au pire, si l’on ne réalise pas les infrastructures adéquates, capables de réduire ce fléau. Car le volume des eaux usées brutes devra considérablement croître dans les prochaines années. Il a été évalué à 640 millions de mètres cubes en 2010, à 753 millions de m3 en 2015 et devra dépasser le milliard de m3 à l’horizon 2030, dans l’ensemble des centres étudiés par le SEEE.
Ces eaux usées brutes sont celles qui n’ont pas été traitées et proviennent essentiellement de rejets de particuliers ou encore d’installations industrielles et agricoles. Au Maroc, elles sont générées par les industries alimentaires et agricoles que sont les sucreries, les huileries, les sociétés oléicoles. Il y a également les rejets en provenance des industries textiles telles que la filature, le tissage, la confection ainsi que des industries chimiques et parachimiques. Les responsables de cette pollution sont aussi les industries de cellulose, les tanneries, les raffineries, les papeteries. Sans oublier les industries des minéraux non métalliques, des sociétés de fabrication de boissons, ainsi que les industries mécaniques et électriques (affinages des métaux, fonderies, chaudronneries). Face à l’ampleur des dégâts, Najiba Serghini Alami, militante du Parti de l’environnement et du développement durable (PEDD) est formelle: «Si nous devions porter un jugement global sur l’état de nos rivières, nous dirions qu’elles sont globalement stressées». Le Maroc commence à prendre conscience de l’impact de ces eaux usées sur ces cours et des initiatives émergent pour lutter contre ce phénomène.
Maimouna DIA
Édition N° 3620 du 2011/09/21
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