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Budget: Où trouver 24 milliards de DH?
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Budget: Où trouver 24 milliards de DH?
*Forte chute de l’IS, prévue mais pas prise en compte dans la loi de Finances
*L’Etat évince de plus en plus les entreprises de l’accès au crédit
Source: TGR
Les recettes ordinaires ont augmenté de 3,6% à fin mars à 49,5 milliards de DH. Leur progression a été fortement ralentie par les rentrées d’IS qui ont chuté de 21,5% en raison de la baisse de la contribution de plusieurs grosses entreprises. Les dépenses ont de leur côté maintenu une cadence de croissance élevée avec une hausse de près de 15% des dépenses du budget général à 79 milliards de DH
Les Finances publiques deviennent-elles incontrôlables? Le déficit budgétaire a grimpé à 23 milliards de DH à fin mars soit plus de 8 fois le niveau enregistré à la même période en 2012. Cette flambée intervient à une période où la situation des comptes publics connaît d’habitude une accalmie grâce aux rentrées d’impôt sur les sociétés (IS). Mais, cette année, la collecte était nettement moins importante. Les recettes de l’IS ont totalisé 12 milliards de DH en recul de 21,5%. La contribution de l’OCP à l’IS a chuté de 2,3 milliards de DH. Mais l’Office reste le plus grand investisseur (lire article en page 22). Les versements d’autres grands contributeurs de l’Etat notamment Maroc Telecom ou encore des cimentiers ont été moins importants. Cela reflète bien la détérioration de l’environnement économique avec les résultats des entreprises qui sont moins performants. C’était attendu, mais le budget de l’Etat n’en avait pas tenu compte. Au niveau des autres postes, les recettes de l’impôt sur le revenu ont marqué une hausse de 3,6% à 8,8 milliards de DH. Les rentrées au titre de la TVA ont stagné à 13,3 milliards de DH. Globalement, les recettes ordinaires ont atteint 49,5 milliards de DH en hausse de 3,6%. Aujourd’hui, le Trésor a besoin de plus de 24 milliards de DH pour alimenter le budget. La faute à des dépenses qui maintiennent un rythme de croissance élevé.
Les dépenses du budget général ont augmenté de près de 15% à 79 milliards de DH. L’ensemble des postes de dépenses a connu des hausses dont 33% pour la compensation. La charge est ressortie à 16,5 milliards de DH. L’urgence, selon les experts, est de s’attaquer à la décompensation énergétique (cf. www.leconomiste.com du 19 avril 2013).
Les intérêts de la dette n’ont pratiquement pas bougé d’une année à l’autre. Mais l’aggravation du déficit pourrait rapidement changer la donne. Le Trésor a déjà emprunté plus de 30 milliards de DH sur le marché domestique. C’est plus du double du niveau de ses interventions l’année dernière. Mécaniquement, la forte demande propulse les taux vers le haut. Aujourd’hui, le Trésor s’endette nettement plus cher que par le passé. D’un autre côté, l’éviction joue beaucoup: l’importance des levées du Trésor handicape les entreprises, surtout que le marché est très serré en termes de liquidités depuis quelques années. Cela va ramener sur la table la question sur une nouvelle sortie à l’international plus tôt que prévu. Nizar Baraka, ministre de l’Economie et des Finances, avait laissé entendre qu’une décision serait prise en juin prochain. Si elle devrait se concrétiser, le Maroc ne bénéficie plus des mêmes avantages que l’année dernière. La dégradation des comptes publics alerte de nouveau les agences de notations. Quelques semaines avant l’emprunt à l’international, Standard & Poor’s avait dégradé les perspectives de la note souveraine du Maroc à «négatives». Elle a finalement rétabli les perspectives à «stable» pour l’opération. Cela n’en demeure pas moins un avertissement. S&P avait motivé la détérioration des perspectives de la note du Maroc par l’importance des déficits jumeaux (budget et balance des paiements). Pour l’agence, le Royaume encourt une dégradation de sa note souveraine si leur niveau n’est pas significativement réduit. Même avertissement implicite chez le FMI. En outre, la baisse des investissements décidée par le gouvernement reste un mauvais signal.
F. Fa.
Édition N° 4015 du 2013/04/22
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