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Viande canine
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Viande canine
● Depuis mercredi dernier, l’information concernant la découverte d’une quarantaine de carcasses de chiens égorgés, dépouillés et dépecés défraie la chronique.
● Un communiqué «furtif» des services de police, diffusé sur la deuxième chaîne, dément l’information.
L’abattage des animaux dans le Grand Casablanca est une véritable problématique en matière de contrôle et de santé publique.
L’affaire a fait grand bruit et a remis sur la sellette la question du contrôle des viandes destinées à la consommation dans le Grand Casablanca. Relayée par plusieurs organes de presse, notamment électronique, l’information en question faisait état de la découverte, mercredi dernier par un pur hasard dans un triporteur, d’une quarantaine de carcasses de chiens égorgés, dépouillés et dépecés. Bref, prêts à passer à la casserole. Cela n’a pas été sans soulever bien des inquiétudes chez les Casablancais. Il aurait fallu que le véhicule en question entre en collision avec une automobile.
Un simple coup d’œil jeté par l’un des policiers venus établir le constat de l’accident, sur la cargaison du triporteur, allait donner à l’affaire une autre tournure, toujours selon les informations véhiculées. Il aura fallu trois jours avant que les autorités ne réagissent. En effet, vendredi dernier, le journal télévisé de la deuxième chaîne, citant «des sources policières», a diffusé un communiqué qui dément de manière catégorique tout ce qui avait été publié sur cette affaire.
«Il faudra faire toute la lumière nécessaire sur cette affaire. À l’UGEP, nous en avons débattu et nous nous apprêtons à diffuser un communiqué en ce sens. C’est un véritable imbroglio. S’il s’agit d’une rumeur, nous ne comprenons pas pourquoi les autorités ont dû attendre trois jours avant de réagir. Il faut éclaircir les choses et publier un communiqué officiel autour de la question, et non pas faire passer l’info en coup de vent», indique Mohamed Dahbi, coordonnateur de l’Union générale des entreprises et professions (UGEP).
La confusion est d’autant totale qu’au sein de l’UGEP, la commercialisation de viandes canines est une affaire qui est au centre des débats depuis plus de 6 mois. Plusieurs informations concordantes vont dans ce sens et l’instance mène des investigations pour s’assurer de la véracité de la chose.
«Cette affaire met en évidence le danger qui guette le consommateur casablancais. Si elle s’avère être vraie, elle démontre qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé, attestant clairement de l’existence d’un réseau organisé très actif dans l’écoulement de la viande canine, en toute illégalité, avec tous les risques que cela comporte pour la santé des citoyens», poursuit la même source.
Les premières informations ayant circulé suite à cette affaire faisaient état de l’utilisation de la viande canine pour la préparation de merguez, mets qui seraient par la suite écoulés dans des gargotes situées dans l’ancienne médina. L’hypothèse n’est pas à exclure, en effet, car les annales de la métropole contiennent des affaires similaires. Mais une nouvelle piste est montée à la surface ces derniers jours. «Depuis des mois que nous sommes sur ce dossier, les informations dont nous disposons font état de deux éventualités. La première veut que la viande canine produite à Casablanca soit destinée à une partie infime des Asiatiques vivant dans la métropole et dont la culture culinaire inclut la viande canine. En parallèle, la deuxième possibilité nous met face à un trafic à destination des assiettes des Marocains. Dans les deux cas de figure, il s’agit là d’un délit comportant beaucoup de risques sur la santé. Au niveau de l’UGEP, nous attendons que l’écheveau de cette affaire soit démêlé afin de décider de l’action que nous allons entreprendre», souligne Mohamed Dahbi.
Une offre en deçà de la demande
Les Casablancais consomment environ 120 000 tonnes de viande par an. Selon le coordonnateur de l’UGEP, les abattoirs de la métropole ont une production annuelle de 30 000 tonnes seulement, et ce, dans le meilleur des cas. Quid alors des 90 000 tonnes manquant afin de répondre à la demande ? «Pour répondre à la demande d’une métropole de la taille de Casablanca, les circuits diffèrent, entre ce qui est à caractère légal et l’informel. Ce dernier produirait plus que ce que produisent les abattoirs municipaux», souligne Dahbi. Le circuit légal inclut les viandes répondant aux normes en provenance d’autres régions, des souks où la viande est contrôlée, etc. Quant au circuit informel, celui-ci fait référence à l’abattage clandestin (Derb Ghallef, Lihoudi, Oukacha, etc.). Parallèlement, les abattoirs actuels du Grand Casablanca ont une capacité de production quotidienne équivalente à quelque 500 bovins et 1 800 ovins. Auparavant, dans les anciens abattoirs, ce sont plus de 800 bovins et 5 000 ovins qui passaient à la trappe.
Abdelhakim Hamdane
Publié le : 6 Avril 2013 -
● Un communiqué «furtif» des services de police, diffusé sur la deuxième chaîne, dément l’information.
L’abattage des animaux dans le Grand Casablanca est une véritable problématique en matière de contrôle et de santé publique.
L’affaire a fait grand bruit et a remis sur la sellette la question du contrôle des viandes destinées à la consommation dans le Grand Casablanca. Relayée par plusieurs organes de presse, notamment électronique, l’information en question faisait état de la découverte, mercredi dernier par un pur hasard dans un triporteur, d’une quarantaine de carcasses de chiens égorgés, dépouillés et dépecés. Bref, prêts à passer à la casserole. Cela n’a pas été sans soulever bien des inquiétudes chez les Casablancais. Il aurait fallu que le véhicule en question entre en collision avec une automobile.
Un simple coup d’œil jeté par l’un des policiers venus établir le constat de l’accident, sur la cargaison du triporteur, allait donner à l’affaire une autre tournure, toujours selon les informations véhiculées. Il aura fallu trois jours avant que les autorités ne réagissent. En effet, vendredi dernier, le journal télévisé de la deuxième chaîne, citant «des sources policières», a diffusé un communiqué qui dément de manière catégorique tout ce qui avait été publié sur cette affaire.
«Il faudra faire toute la lumière nécessaire sur cette affaire. À l’UGEP, nous en avons débattu et nous nous apprêtons à diffuser un communiqué en ce sens. C’est un véritable imbroglio. S’il s’agit d’une rumeur, nous ne comprenons pas pourquoi les autorités ont dû attendre trois jours avant de réagir. Il faut éclaircir les choses et publier un communiqué officiel autour de la question, et non pas faire passer l’info en coup de vent», indique Mohamed Dahbi, coordonnateur de l’Union générale des entreprises et professions (UGEP).
La confusion est d’autant totale qu’au sein de l’UGEP, la commercialisation de viandes canines est une affaire qui est au centre des débats depuis plus de 6 mois. Plusieurs informations concordantes vont dans ce sens et l’instance mène des investigations pour s’assurer de la véracité de la chose.
«Cette affaire met en évidence le danger qui guette le consommateur casablancais. Si elle s’avère être vraie, elle démontre qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé, attestant clairement de l’existence d’un réseau organisé très actif dans l’écoulement de la viande canine, en toute illégalité, avec tous les risques que cela comporte pour la santé des citoyens», poursuit la même source.
Les premières informations ayant circulé suite à cette affaire faisaient état de l’utilisation de la viande canine pour la préparation de merguez, mets qui seraient par la suite écoulés dans des gargotes situées dans l’ancienne médina. L’hypothèse n’est pas à exclure, en effet, car les annales de la métropole contiennent des affaires similaires. Mais une nouvelle piste est montée à la surface ces derniers jours. «Depuis des mois que nous sommes sur ce dossier, les informations dont nous disposons font état de deux éventualités. La première veut que la viande canine produite à Casablanca soit destinée à une partie infime des Asiatiques vivant dans la métropole et dont la culture culinaire inclut la viande canine. En parallèle, la deuxième possibilité nous met face à un trafic à destination des assiettes des Marocains. Dans les deux cas de figure, il s’agit là d’un délit comportant beaucoup de risques sur la santé. Au niveau de l’UGEP, nous attendons que l’écheveau de cette affaire soit démêlé afin de décider de l’action que nous allons entreprendre», souligne Mohamed Dahbi.
Une offre en deçà de la demande
Les Casablancais consomment environ 120 000 tonnes de viande par an. Selon le coordonnateur de l’UGEP, les abattoirs de la métropole ont une production annuelle de 30 000 tonnes seulement, et ce, dans le meilleur des cas. Quid alors des 90 000 tonnes manquant afin de répondre à la demande ? «Pour répondre à la demande d’une métropole de la taille de Casablanca, les circuits diffèrent, entre ce qui est à caractère légal et l’informel. Ce dernier produirait plus que ce que produisent les abattoirs municipaux», souligne Dahbi. Le circuit légal inclut les viandes répondant aux normes en provenance d’autres régions, des souks où la viande est contrôlée, etc. Quant au circuit informel, celui-ci fait référence à l’abattage clandestin (Derb Ghallef, Lihoudi, Oukacha, etc.). Parallèlement, les abattoirs actuels du Grand Casablanca ont une capacité de production quotidienne équivalente à quelque 500 bovins et 1 800 ovins. Auparavant, dans les anciens abattoirs, ce sont plus de 800 bovins et 5 000 ovins qui passaient à la trappe.
Abdelhakim Hamdane
Publié le : 6 Avril 2013 -
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