Connexion
CE QUE JE PROPOSE
Jeu 19 Nov - 21:07 par Admin
POUR LE RÈGLEMENT DU FORUM , JE SUIS DANS L'IMPOSSIBILITÉ DE VOUS OFFRIR UN RÈGLEMENT A SUIVRE TANS QUE C'EST VOTRE FORUM , ALORS LE RESPECT DE L'AUTRE EST LE PRINCIPE , ET JE SUIS SUR QU'ENTRE COLLÈGUES LA CONVIVIALITÉ EST DE MISE .
Commentaires: 0
Derniers sujets
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 8 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 8 Invités Aucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 78 le Ven 2 Fév - 4:32
visiteurs
De la viande avariée dans les abattoirs de Casablanca
Page 1 sur 1
De la viande avariée dans les abattoirs de Casablanca
Le chiffre est alarmant. Cinq tonnes de viandes rouges ont été brûlées dernièrement par les services vétérinaires des abattoirs de Casablanca. Et pour cause, leur mauvaise qualité due aux mauvaises conditions de congélation. Une situation qui en dit long sur la dégradation des infrastructures de ces abattoirs et la qualité des services, souvent pointées du doigt par les professionnels du secteur.
«Il est inacceptable qu’un abattoir qui a englouti des millions de dirhams ne dispose pas de frigos aptes à conserver la viande dans de bonnes conditions et pour des mois comme c’est le cas dans les abattoirs qui respectent les normes internationales», nous a indiqué Mohamed Eddahbi, coordinateur général de l’Union générale des entreprises et professions (UGEP). Selon lui, cette situation est due au non-respect par la société délégataire de ses engagements notamment en matière d’investissements.
«Plusieurs investissements édictés par le cahier des charges sont restés lettre morte tels que la construction d’un hall pour la vente des viandes ou les financements dédiés à la promotion des abattoirs», nous a-t-il expliqué.
Une situation que le coordinateur de l’UGEP a du mal à comprendre notamment avec le silence complice du Conseil de la ville. «La commune urbaine refuse jusqu’à aujourd’hui d’infliger à la société délégataire des pénalités sur chaque jour de retard dans l’exécution de ces investissements, alors que la société gestionnaire est censée avoir entamé lesdits investissements deux ans après son installation», nous a-t-il confié.
L’attitude de la responsable de la commission de la coordination et du suivi a été également mise à l’index puisque celle qui est chargée de contrôler et suivre la mise en œuvre des dispositions du cahier des charges et son respect par la société délégataire, a choisi, elle aussi, de faire la sourde oreille aux réclamations des professionnels qui exigent aujourd’hui son départ.Suite de la première
«On croit qu’il est temps pour que cette dame parte puisqu’elle a échoué dans sa mission quatre ans après avoir été désignée. Ceci d’autant plus que ce poste est illégal compte tenu d’une note commune des ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur qui exige plutôt la présence d’un vétérinaire», nous a-t-il expliqué.
Une situation dont les effets néfastes ont commencé à se faire sentir. A commencer par le retour en force de l’abattage illicite qui reprend de plus belle. Selon notre source, le phénomène a pris des proportions alarmantes puisque plusieurs bouchers ont commencé à bouder les abattoirs et préfèrent s’approvisionner en viandes dans les abattoirs municipaux de Mohammedia et les tueries périphériques de la ville jugés moins chers. «Nombreux sont les professionnels qui trouvent aujourd’hui que c’est plus avantageux de faire leurs achats en viandes rouges dans les tueries et les abattoirs municipaux au lieu de celui de Casablanca auquel on reproche la mauvaise qualité des viandes et la cherté des taxes d’abattage estimées à 2,20 DH au lieu de 0,20 DH et 1 DH pratiquées ailleurs», nous a-t-on affirmé.
Un constat qui a poussé l’UGEP à tirer la sonnette d’alarme en demandant l’intervention rapide des autorités pour lutter contre ce phénomène.
«Il est inacceptable qu’un abattoir qui a englouti des millions de dirhams ne dispose pas de frigos aptes à conserver la viande dans de bonnes conditions et pour des mois comme c’est le cas dans les abattoirs qui respectent les normes internationales», nous a indiqué Mohamed Eddahbi, coordinateur général de l’Union générale des entreprises et professions (UGEP). Selon lui, cette situation est due au non-respect par la société délégataire de ses engagements notamment en matière d’investissements.
«Plusieurs investissements édictés par le cahier des charges sont restés lettre morte tels que la construction d’un hall pour la vente des viandes ou les financements dédiés à la promotion des abattoirs», nous a-t-il expliqué.
Une situation que le coordinateur de l’UGEP a du mal à comprendre notamment avec le silence complice du Conseil de la ville. «La commune urbaine refuse jusqu’à aujourd’hui d’infliger à la société délégataire des pénalités sur chaque jour de retard dans l’exécution de ces investissements, alors que la société gestionnaire est censée avoir entamé lesdits investissements deux ans après son installation», nous a-t-il confié.
L’attitude de la responsable de la commission de la coordination et du suivi a été également mise à l’index puisque celle qui est chargée de contrôler et suivre la mise en œuvre des dispositions du cahier des charges et son respect par la société délégataire, a choisi, elle aussi, de faire la sourde oreille aux réclamations des professionnels qui exigent aujourd’hui son départ.Suite de la première
«On croit qu’il est temps pour que cette dame parte puisqu’elle a échoué dans sa mission quatre ans après avoir été désignée. Ceci d’autant plus que ce poste est illégal compte tenu d’une note commune des ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur qui exige plutôt la présence d’un vétérinaire», nous a-t-il expliqué.
Une situation dont les effets néfastes ont commencé à se faire sentir. A commencer par le retour en force de l’abattage illicite qui reprend de plus belle. Selon notre source, le phénomène a pris des proportions alarmantes puisque plusieurs bouchers ont commencé à bouder les abattoirs et préfèrent s’approvisionner en viandes dans les abattoirs municipaux de Mohammedia et les tueries périphériques de la ville jugés moins chers. «Nombreux sont les professionnels qui trouvent aujourd’hui que c’est plus avantageux de faire leurs achats en viandes rouges dans les tueries et les abattoirs municipaux au lieu de celui de Casablanca auquel on reproche la mauvaise qualité des viandes et la cherté des taxes d’abattage estimées à 2,20 DH au lieu de 0,20 DH et 1 DH pratiquées ailleurs», nous a-t-on affirmé.
Un constat qui a poussé l’UGEP à tirer la sonnette d’alarme en demandant l’intervention rapide des autorités pour lutter contre ce phénomène.
Hassan Bentaleb
Lundi 25 Février 2013
Sujets similaires
» 53% seulement de la viande consommée à Casablanca provient des abattoirs
» La consommation de viande rouge pourrait augmenter le risque de diabète
» Abattoirs : L’ONSSA impose des conditions sanitaires très strictes
» Viande de volaille : Des mesures d’hygiène très strictes pour les locaux de vente
» Evolution lente du marché de la viande
» La consommation de viande rouge pourrait augmenter le risque de diabète
» Abattoirs : L’ONSSA impose des conditions sanitaires très strictes
» Viande de volaille : Des mesures d’hygiène très strictes pour les locaux de vente
» Evolution lente du marché de la viande
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jeu 23 Mai - 12:37 par Admin
» الأزمة تضرب قطاع الإسمنت والمبيعات تتراجع بأزيد من 16 %
Mer 22 Mai - 21:54 par Admin
» Habitat: Une circulaire pour alléger les procédures
Mer 22 Mai - 21:25 par Admin
» Le comportement des consommateurs bientôt passé au crible
Mar 21 Mai - 17:45 par Admin
» Réforme de la compensation au Maroc : qui profitera des aides directes ?
Mar 21 Mai - 17:42 par Admin