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Logement: Demande soutenue mais prix stables dans le locatif
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Logement: Demande soutenue mais prix stables dans le locatif
La demande locale se maintient dans la majorité des villes. Baisse des loyers dans les logements pour expatriés. En tant que placement, le loyer peut rapporter du 8%.
Le marché du locatif résidentiel se maintient en bonne santé après avoir connu une bonne année 2010 et un bon début 2011. «La période estivale a tenu ses promesses en termes de demande sur le locatif de la part des travailleurs expatriés au Maroc autant à Casablanca, Rabat qu’à Tanger», assure Ilham Sorany, directrice de l’agence immobilière Rep Immo.
Il faut savoir en effet que l’été correspond à une période de forte demande pour le locatif destiné aux expatriés en raison des départs et des remplacements de ces derniers. Mais à vrai dire, le segment du locatif pour expatriés jouit depuis quelques mois déjà d’une conjoncture favorable avec l’arrivée de nombre de sociétés étrangères. Cela dit, pour ce type de clientèle, les loyers connaissent un tassement conséquent, tempère William Simoncelli, directeur général de l’agence Carré Immobilier, un avis qui du reste est confirmé par tous les professionnels. «En raison de la crise, les entreprises ont sensiblement réduit leur budget pour loger leurs cadres expatriés», justifie M. Simoncelli. «Mais il n’y a pas que les entreprises qui cherchent à rogner leurs loyers, les ambassades et les corps constitués s’y mettent aussi», renchérit Mme Sorany.
Résultat : sur un marché qui se doit d’être flexible, et dans un contexte de demande plus regardante sur ses budgets, l’offre n’a de choix que de revoir ses prix à la baisse. Et, effectivement, «à Rabat, les biens qui étaient loués à 40 000 DH par mois, sont proposés aujourd’hui à 32 000 DH», illustre Mme Sorany. Tendance plutôt à la stagnation pour ce qui est des loyers à Casablanca, selon les relevés de Carré Immobilier : le loyer pour un 2 pièces non meublées démarre à 5 000 DH au Val Fleury, 2 Mars, Moulay Youssef ou encore Bourgogne. Et cela peut aller jusqu’à 13 000 DH à Racine.
Le segment du locatif pour la demande locale n’est pas en reste. «Nous continuons de constater une croissance de la demande de la part des nationaux», insiste Mme Sorany.
Faut-il s’en étonner ? En effet, même si le prix du mètre carré à l’achat n’augmente plus au même rythme qu’en 2007 et 2008, il s’est stabilisé dans les principales villes du Maroc à des niveaux élevés qui dépassent les moyens financiers d’une large frange de la population. «Les acheteurs potentiels préfèrent recourir à la location et ne pas payer des mensualités trop élevées qui réduiront considérablement leur pouvoir d’achat», explique-t-on chez Rep Immo, ceci dans l’hypothèse où leur capacité d’endettement leur permet de couvrir les prix demandés, ce qui n’est pas le cas pour nombre d’acheteurs.
Tout cela pour dire que le marché du locatif est promis à un bel avenir au Maroc. Et avec une rentabilité annuelle qui peut atteindre 8%, cet investissement ne manque pas d’attrait.
Réda Harmak.
2011-10-25
Le marché du locatif résidentiel se maintient en bonne santé après avoir connu une bonne année 2010 et un bon début 2011. «La période estivale a tenu ses promesses en termes de demande sur le locatif de la part des travailleurs expatriés au Maroc autant à Casablanca, Rabat qu’à Tanger», assure Ilham Sorany, directrice de l’agence immobilière Rep Immo.
Il faut savoir en effet que l’été correspond à une période de forte demande pour le locatif destiné aux expatriés en raison des départs et des remplacements de ces derniers. Mais à vrai dire, le segment du locatif pour expatriés jouit depuis quelques mois déjà d’une conjoncture favorable avec l’arrivée de nombre de sociétés étrangères. Cela dit, pour ce type de clientèle, les loyers connaissent un tassement conséquent, tempère William Simoncelli, directeur général de l’agence Carré Immobilier, un avis qui du reste est confirmé par tous les professionnels. «En raison de la crise, les entreprises ont sensiblement réduit leur budget pour loger leurs cadres expatriés», justifie M. Simoncelli. «Mais il n’y a pas que les entreprises qui cherchent à rogner leurs loyers, les ambassades et les corps constitués s’y mettent aussi», renchérit Mme Sorany.
Résultat : sur un marché qui se doit d’être flexible, et dans un contexte de demande plus regardante sur ses budgets, l’offre n’a de choix que de revoir ses prix à la baisse. Et, effectivement, «à Rabat, les biens qui étaient loués à 40 000 DH par mois, sont proposés aujourd’hui à 32 000 DH», illustre Mme Sorany. Tendance plutôt à la stagnation pour ce qui est des loyers à Casablanca, selon les relevés de Carré Immobilier : le loyer pour un 2 pièces non meublées démarre à 5 000 DH au Val Fleury, 2 Mars, Moulay Youssef ou encore Bourgogne. Et cela peut aller jusqu’à 13 000 DH à Racine.
Le segment du locatif pour la demande locale n’est pas en reste. «Nous continuons de constater une croissance de la demande de la part des nationaux», insiste Mme Sorany.
Faut-il s’en étonner ? En effet, même si le prix du mètre carré à l’achat n’augmente plus au même rythme qu’en 2007 et 2008, il s’est stabilisé dans les principales villes du Maroc à des niveaux élevés qui dépassent les moyens financiers d’une large frange de la population. «Les acheteurs potentiels préfèrent recourir à la location et ne pas payer des mensualités trop élevées qui réduiront considérablement leur pouvoir d’achat», explique-t-on chez Rep Immo, ceci dans l’hypothèse où leur capacité d’endettement leur permet de couvrir les prix demandés, ce qui n’est pas le cas pour nombre d’acheteurs.
Tout cela pour dire que le marché du locatif est promis à un bel avenir au Maroc. Et avec une rentabilité annuelle qui peut atteindre 8%, cet investissement ne manque pas d’attrait.
Réda Harmak.
2011-10-25
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