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A propos de la prochaine loi de finances 2012 : Le changement annoncé et voulu doit se concrétiser

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A propos de la prochaine loi de finances 2012 : Le changement annoncé et voulu doit se concrétiser  Empty A propos de la prochaine loi de finances 2012 : Le changement annoncé et voulu doit se concrétiser

Message par Admin Dim 21 Aoû - 10:36

A propos de la prochaine loi de finances 2012 : Le changement annoncé et voulu doit se concrétiser  Manif_10

Le gouvernement actuel semble avoir entamé la discussion sur le projet de loi de finances 2012. Ce projet requiert une double originalité : il est l’émanation d’un gouvernement sortant dont les jours sont comptés maintenant que la date des élections législatives est définitivement arrêtée au 25 novembre prochain ; il intervient après l’adoption de la nouvelle constitution approuvée à une large majorité par le peuple marocain, laquelle constitution prévoit de nouvelles dispositions relatives notamment à la gouvernance, aux droits fondamentaux des citoyens dont les droits économiques, sociaux , culturels et environnementaux.
Le projet de loi de finances 2012 doit donc « coller » à cette nouvelle donne constitutionnelle et institutionnelle et par conséquent il doit être préparé sur de nouvelles hypothèses pour refléter effectivement le changement souhaité et voulu par la plus haute autorité du pays, l’écrasante majorité du peuple marocain et toutes les forces vives du pays.
Il ne faut surtout pas faire comme si on était en période normale. Le Maroc, à l’instar des pays de la région arabe et méditerranéenne, vit une situation particulière, une situation d’effervescence sociale et de demandes sociales fortes. Par conséquent, aux situations exceptionnelles, des mesures exceptionnelles.
Il ne faut pas non plus que l’approche des élections législatives, avec les nouvelles alliances qui se profilent à l’horizon et dont on voit déjà les premiers signaux, influe sur la solidarité gouvernementale ou de ce qui en reste ! Car les partis composant la majorité actuelle sont tenus par un devoir moral et un engagement pris devant le Roi et le parlement de continuer leur mission jusqu’au bout. Ce n’est pas le moment encore de « faire cavalier seul ». La retenue doit être de mise. Et tous les efforts doivent être conjugués pour affronter ensemble les problèmes fondamentaux de notre peuple et de sa jeunesse.
C’est dans un contexte particulièrement délicat que la préparation de la prochaine loi de finances intervient : persistance de la crise dans les pays de l’UE, nos principaux partenaires ; croissance économique au Maroc « molle » avec des secteurs encore en difficultés tels que les IMME, le textile et cuir, le tourisme ; déficit du compte courant de 5% et déficit budgétaire qui se situerait entre 5,5 et 6% ; aggravation du déficit commercial ; baisse des réserves extérieures à moins de l’équivalent 6 mois d’importations, soit la limite du niveau supportable ; des possibilités limitées de recours à l’emprunt étranger dans la mesure où le taux d’endettement public frôle les 50% du PIB. La situation sociale n’est guère réjouissante avec un cahier de doléances extrêmement chargé !
Que faire alors ? Deux voies sont possibles : celle du statu quo et de la gestion de la crise d’une part et celle du changement et du volontarisme politique d’autre part. Celle de la résignation et celle du combat. Celle de la sauvegarde des intérêts établis (sous prétexte de préservation des équilibres macro-économiques) et celle du salut national et de la préservation des équilibres sociaux.
Devant ces deux possibilités, tout homme sensé et habité par un minimum de conscience nationale fera facilement le choix en optant pour la deuxième alternative. Ce faisant, en préconisant les équilibres sociaux via la satisfaction des besoins fondamentaux de la population, il ne s’agira nullement de sacrifier les équilibres macro-économiques et de laisser filer le déficit budgétaire à l’infini. Les deux impératifs ne sont pas du reste contradictoires. Ils peuvent être réalisés en simultané à condition, comme on dit dans le jargon populaire «d’avoir la main», c’est-à-dire de savoir faire et de bien faire.
Savoir bien faire, en matière budgétaire, c’est savoir chercher de l’argent là où il se trouve, c’est-à-dire chez les riches et les spéculateurs. Tout un ensemble de mesures seraient envisageables à partir de 2012 : instaurer un impôt de solidarité sur la fortune à l’instar de ce qui se passe dans la majorité des pays capitalistes, supprimer toutes les exonérations fiscales non justifiées économiquement et socialement, introduire plus de justice et de transparence fiscales en mettant en application le principe de l’égalité devant l’impôt, assainir l’administration fiscale et déclarer la guerre à la corruption, élargir l’assiette fiscale et lutter contre les pratiques de fraude et d’évasion fiscales…
Savoir bien faire, en matière budgétaire, c’est savoir bien utiliser l’argent public en assurant le maximum d’efficacité économique et sociale. Une rationalisation des dépenses budgétaires est nécessaire. Il ne faut pas dépenser plus, il faut dépenser mieux. Là aussi, une série de mesures seraient envisageables à commencer par la réforme de la caisse de compensation. Depuis des années, on ne cesse de décrier une situation injuste, celle qui consiste à permettre aux riches de détourner des fonds réservés aux pauvres, sans que l’on prenne des mesures conséquentes qui s’imposent. Par ailleurs, toute une série de dépenses somptuaires doivent faire l’objet d’une réglementation, voire de suppression pure et simple. On doit distinguer entre le nécessaire et le superflu…
Bien sûr, on ne le dira jamais assez, le budget n’est pas un «acte isolé». Il doit s’inscrire dans une politique économique d’ensemble sur les moyen et long termes. Une nouvelle génération de réformes économiques et sociales est nécessaire comme l’a rappelé le Souverain dans Son dernier discours du trône : « De même, l'élargissement du domaine des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, énoncé dans la nouvelle Constitution, implique le devoir de persister à relever le plus grand de tous les défis, à savoir la lutte contre le chômage, la pauvreté, la précarité et l'analphabétisme. Il faudra, donc, lancer, à cet effet, une nouvelle génération de réformes profondes, propres à faciliter pour chaque citoyen les conditions d'accès à ce qui fait l'essence des droits précités, en l'occurrence un enseignement utile, un emploi productif, une couverture médicale efficiente, un logement décent et un environnement sain, outre un développement humain, assuré notamment à travers la poursuite de la réalisation optimale des programmes de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).
La même exigence s'impose en ce qui concerne le nouveau pacte économique qui implique le devoir d'être attentif à l'appareil de production, et de stimuler l'esprit d'initiative et la libre entreprise, en s'attachant notamment à encourager les PME. Cette démarche est en accord avec l'esprit de la nouvelle Constitution qui consacre l'Etat de droit dans le domaine des affaires, prévoit une série de droits et institue un certain nombre d'instances économiques. Celles-ci sont chargées de garantir la liberté d'entreprendre et les conditions d'une concurrence loyale, ainsi que la mobilisation des dispositifs de moralisation de la vie publique et des moyens de lutte contre le monopole, les privilèges indus, l'économie de rente, la gabegie et la corruption». (Extraits du discours)
Reste à préciser que le changement, le vrai, ne se fera pas sur une année. Mais il faut enclencher le processus et le soutenir en permanence par l’injection de nouvelles mesures sinon il va avorter. C’est dire que le changement est un combat permanent et de longue haleine. Il nécessite conviction et persévérance. Il faut le vouloir d’abord, le réussir ensuite.
Mais avons-nous d’autre alternative que celle du changement ? Nous ne le pensons sincèrement pas. A moins de mettre l’avenir de notre pays en péril. Et ce serait de l’irresponsabilité.


Écrit par Par : Abdeslam Seddiki
AL BAYANE 21/08/2011
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