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Les importations de blé explosent au cours des quatre premiers mois de l'année

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Les importations de blé explosent au cours des quatre premiers mois de l'année Empty Les importations de blé explosent au cours des quatre premiers mois de l'année

Message par Admin Mar 7 Juin - 10:16

De janvier à avril, les importations ont atteint 6,3
milliards de DH contre 1,3 milliard en 2010. Opérateurs et pouvoirs
publics redoutent une complication des approvisionnements à cause de la
conjoncture politique dans le monde arabe et la sécheresse qui sévit en
Europe et aux Etats-Unis.

Les importations de blé explosent au cours des quatre premiers mois de l'année Maroc-Importation-Ble-%282011-06-06%29

C’est une lourde facture dont le Maroc a dû s’acquitter,
en devises étrangères, au cours des quatre premiers mois de l’année
2011. La facture des importations du Maroc de blé, tendre et dur, s’est
en effet élevée à 6,3 milliards de DH contre seulement 1,3 milliard de
DH à la même période de l’année dernière, soit près de 5 fois plus. Bien
évidemment les cours mondiaux, qui ont atteint des niveaux très proches
de ceux enregistrés en 2007, y sont pour beaucoup. Mais la hausse a
également été accompagnée d’une augmentation sensible des volumes.
Durant cette période, les opérateurs, profitant de la suspension
provisoire des droits de douane (rétablis à partir du 1er mai) ont
importé 31 millions de quintaux (l’essentiel est constitué de blé
tendre), soit 55% de plus qu’à la même période de la campagne
précédente, sachant que les pouvoirs publics offraient pourtant les
mêmes facilités.
En fait, les opérateurs marocains ont cherché à
s’approvisionner au maximum bien que les prix étaient élevés. Ils ont
été encouragés en cela par les pouvoirs publics en raison du contexte
singulier dû à la conjoncture internationale. D’abord, «les cours
mondiaux étaient instables et les indices n’indiquaient pas qu’ils
pourraient se stabiliser et encore moins évoluer à la baisse», explique
Aziz Abdelali, DG de l’Office national interprofessionnel des céréales
et des légumineuses (ONICL). Autre raison, les stocks mondiaux sont en
chute, passant de 183 millions de tonnes au 30 juin 2010 à 170 millions
prévus au 30 juin de l’année en cours. Et la situation des cultures
d’Europe du Nord et des Etats-Unis se dégrade à cause de la sécheresse. A
cela s’ajoutent des inquiétudes relatives aux récoltes russe et
ukrainienne.

Une décision judicieuse, selon les opérateurs

Ensuite,
le monde et particulièrement la sous-région méditerranéenne est encore
politiquement et socialement instable. Les événements qui ont secoué des
pays limitrophes n’étaient pas sans représenter un risque sur les
approvisionnements, notamment par la voie maritime, en produits de base.
Or, le blé est une matière très sensible, beaucoup plus que le pétrole,
dans un pays qui en consomme de grandes quantités. Ces inquiétudes ont
été renforcées par le manque de visibilité sur les résultats de la
campagne agricole. «Au moment de la prise de décisions, on n’avait pas
de garantie sur le niveau de la récolte», se rappelle le même
responsable.
Des importateurs nationaux ont profité de cette
situation complexe pour réaliser de bonnes affaires. «Certains
opérateurs ont acheté des bateaux de blé tendre initialement destinés à
la Libye. Les fournisseurs n’ayant pas pu décharger les cargaisons ont
dû céder la marchandise aux clients marocains à un prix intéressant»,
rapporte un importateur marocain.

Les stocks représentent 5 mois d'écrasement

Une
question s’impose quand même : dans cet élan de panique, n’y a-t-il pas
un risque de surstockage ? La plupart des professionnels récusent un
tel constat. «Au contraire, c’est une bonne chose surtout qu’une partie
de la production nationale sera marquée par un taux de germination élevé
à cause des pluies tardives», affirme un responsable de la Fédération
nationale de la minoterie (FNM). Selon la fédération, le ministère de
l’agriculture a dépêché, au cours de la semaine dernière, une commission
dans les régions qui sont touchées par ce phénomène, notamment à Fès et
dans le Gharb, afin d’évaluer le degré de germination des céréales. Le
blé importé pourrait ainsi combler une éventuelle correction à la baisse
de la production locale. Les représentants des importateurs signalent
par ailleurs que le Maroc n’est pas le seul à opter pour de telles
mesures de précaution. «L’Algérie a racheté durant la même période
l’équivalent de la consommation d’une année de blé», indique un membre
de l’association. Avec toutes ces dispositions, les stocks du Maroc ont
atteint au 15 mai, et en attendant la récolte de blé local, 18,4
millions de quintaux, ce qui représente près de cinq mois de
consommation des minoteries industrielles. Cela a bien évidemment un
coût pour la trésorerie de l’Etat. Ce dernier a ainsi déboursé plus d’un
milliard de DH pour supporter la subvention du blé tendre. Cela
consiste en la restitution de la différence entre les prix relatifs à
l’importation et les prix pratiqués sur le marché local afin de garantir
un prix de 260 DH le quintal sortie port. Cette somme n’inclut pas le
manque à gagner découlant de l’exonération des droits de douane sur le
blé tendre. Mais depuis le 1er mai, cet avantage est suspendu. Les
importateurs devront s’acquitter de droits de douane de l’ordre de 135%.
Mais étant donné que les cours mondiaux se situent encore à des niveaux
très élevés, la suspension des exonérations est tout simplement
synonyme d’arrêt des importations. La commercialisation de la récolte
nationale en sera facilitée. D’après les estimations du ministère de
l’agriculture, 87,6 millions de quintaux de céréales sont attendus à
l’issue de la campagne 2010-2011, dont 45 millions de blé tendre.

Production nationale : Prix de référence, 290 DH le quintal de blé tendre
Le ministère de l’agriculture, par le
biais de l’ONICL, a rendu publique, le 19 mai, une circulaire fixant les
modalités de commercialisation des céréales et légumineuses de la
récolte de 2011. Le prix référentiel d’achat du blé tendre de la
production nationale est fixé à 290 DH le quintal pour une qualité
standard. Ce prix intègre toutes les charges, taxes et marges inhérentes
à l’achat auprès des producteurs et à la livraison à la minoterie
industrielle. Il peut être, le cas échéant, majoré de bonifications ou
minoré de réfactions, dont les taux sont négociables entre les parties
concernées. A cela s’ajoute une prime de magasinage de 2 DH le quintal
par quinzaine applicable à tous les achats de blé tendre de la récolte
nationale 2011 déclarés par les organismes stockeurs et les coopératives
durant la période de collecte qui s’étale du 1er juin au 15 octobre. En
outre, 30 DH par quintal seront versés aux minotiers qui, en vue de la
production de farine nationale de blé tendre, s’approvisionnent sur le
marché local au prix de référence.








Hakim Challot. La Vie éco
www.lavieeco.com

2011-06-07
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