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Ménages Tensions sur les prix à la consommation

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Ménages Tensions sur les prix à la consommation Empty Ménages Tensions sur les prix à la consommation

Message par Admin Mer 29 Fév - 11:16



Sur le front des prix, l’accalmie reste précaire et les risques de tensions inflationnistes ne sont plus occultés. Avec le repli de l’activité et le renchérissement des matières premières et de l’énergie, les prix observent une progression assez soutenue.

Ménages Tensions sur les prix à la consommation Imager11
Les revenues des ménages et leur pouvoir d’achat restent extrêmement sensibles aux effets de l’inflation.

Malgré une dégradation avérée de la conjoncture internationale, on ne se résout que modérément, au plan interne, à reconnaître les retombées de la crise, tandis que des signes précurseurs de contraction de la croissance se manifestent déjà... La chute de la demande mondiale ne peut laisser l’économie nationale insensible. Elle en dépend pour une partie non négligeable. Une chute de la demande mondiale adressée au Maroc ou une hausse des importations se traduiront, sans aucun doute, par une baisse de l’activité. Le repli attendu de la croissance pourrait ainsi se traduire par une pression plus forte sur les ressources de l’Etat au moment même où les recettes marquent un certain essoufflement. Les transferts des MRE ne sont pas à l’abri de la crise et forment une courroie de transmission directement liée aux revenus des ménages et à leur pouvoir d’achat. Dans ce sillage, les risques de tensions sur les prix ne sont guère occultés et encore moins relégués au second plan.

Au chapitre de l’inflation, justement, avec le repli de l’activité dans un contexte marqué par un renchérissement sans précédent des matières premières, des produits alimentaires et de l’énergie, les prix commencent par observer un rythme de progression assez soutenu. Un simple regard panoramique sur l’évolution depuis le début de cette année corrobore cet état de fait. Fin janvier 2012, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a été tiré vers le haut par l’indice des produits alimentaires, lequel a caracolé en nette hausse de 1,6 %. Selon le Haut commissariat au plan, cette évolution reflète principalement l’accroissement des prix des produits alimentaires volatils de 0,9 % après les baisses successives enregistrées durant les trois mois précédents. La progression effrénée des prix de cette catégorie tient à celle des prix des volailles et des légumes frais de 1,3 % et 2,1 % respectivement, qui a plus que compensé la baisse des prix des poissons et des fruits. Bien qu’elles restent foncièrement sujettes à caution, certains pronostics s’attendent à ce que le ralentissement prévisible de l’activité puisse replacer les tensions inflationnistes aux alentours de 2 %.

Renchérissement des matières premières

Au total, donc, il s’agit là d’une nette inflexion par rapport à l’exercice passé. À l’époque, la légère décélération des prix à la consommation a été imputable, en particulier, au repli des prix des produits alimentaires. Le recul de l’inflation alimentaire provenait principalement de la baisse des prix des produits frais, en lien avec le rétablissement de l’offre de certaines denrées, en particulier, celle des légumes frais et des agrumes. Les prix des produits hors frais ont, par contre, connu un revirement à la hausse au quatrième trimestre, dans le sillage de la hausse des prix de certains produits importés.

Le renchérissement des cours mondiaux des matières premières a continué de soutenir les prix des produits alimentaires agricoles, notamment ceux des céréales et des produits à base de céréales. Certes, la consommation finale des ménages devrait se maintenir en lien avec les récentes augmentations salariales, la revalorisation du SMIG programmée en juillet 2012, ainsi que l’évolution modérée de l’inflation.
Toutefois, cette tendance pourrait être altérée par la contraction de la demande extérieure qui devrait affecter le revenu des ménages (baisse des transferts des MRE (Marocains résidents à l’étranger) et le niveau d’emploi dans les secteurs exposés.

La situation de l’inflation qui sévit un peu partout dans le monde, si elle persistait, pourrait avoir des répercussions sur l’indice des prix à la production.
Par ricochet, elle exercerait des effets sur celui de la consommation au Maroc suite aux tensions qu’elle ferait peser sur les unités productives nationales notamment à travers les risques que ces dernières encourent à court et à moyen terme sur leurs approvisionnements (risque de pénurie, explosion des prix...).
Bref, pas de quoi pavoiser puisque ce paysage laisse présager que cette phase de crise n’est pas sans nécessiter de sérieuses adaptations de la politique économique pour mieux gérer la conjoncture.
Dans ce contexte, des programmes de soutien à la consommation doivent faire l’objet d’une attention particulière pour éviter la détérioration du niveau de vie des populations.

2011, année tendue
En 2011, l’indice des prix à la production des industries alimentaires a marqué un net accroissement au 3e trimestre. Sa variation trimestrielle est passée à 1,9 %, alors qu’elle s’était stabilisée, un trimestre auparavant. Cette évolution est due, en grande partie, à la hausse des coûts de production des industries des corps gras, en particulier ceux des huiles végétales. Toutefois, la baisse des coûts des industries des fruits et légumes, des viandes et des poissons a atténué cette tendance haussière des prix de la branche.
Les coûts des industries chimiques, quoiqu’en léger retrait, par rapport au trimestre précédent, ont, pour leur part, contribué positivement à la hausse de l’indice d’ensemble au troisième trimestre 2011. La poursuite de la diffusion des hausses passées des matières premières chimiques de base, notamment celles de l’acide sulfurique et des produits en matières plastiques, en est responsable.


Abdelali Boukhalef, LE MATIN
Ménages Tensions sur les prix à la consommation Lemat142Publié le : 26 Février 2012 -
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