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La compensation engloutit 41,4 MMDH
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La compensation engloutit 41,4 MMDH
Les recettes de l'État n'accusent presque aucune baisse. Bien au contraire, elles évoluent à un rythme honorable, surtout qu'en 2009, par exemple, on avait assisté à une baisse des entrées d'argent pour le Trésor. Toutefois, les dépenses évoluent plus vite que les recettes, en raison essentiellement de la montée vertigineuse des charges liées à la subvention des carburants et de certains produits de première nécessité, due à la flambée des prix du pétrole.
En effet, deux mois avant la clôture de l'exercice budgétaire 2011, la Loi de finances 2011 s'est positivement exécutée, selon le ministère des Finances. Ainsi, au terme des dix premiers mois de l'année qui s'achève dans quelques jours, les recettes ordinaires de l'État, prévues par la Loi de finances, ont été réalisées à hauteur de 88,5%, grâce aux recettes à la fois fiscales et non fiscales. Les premières ont progressé de 6,3% par rapport à fin octobre de l'année dernière. Cette évolution a concerné aussi bien les impôts directs qu'indirects. En effet, les impôts directs ont augmenté de 9,5%, sous l'effet d'un bon comportement des recettes de l'IS (près de 11%) et de l'IR (près de 9%). Il est toutefois à préciser, note le ministère, via sa Direction des études et des prévisions financières, que l'évolution des recettes de l'IS s'explique, notamment, par le fait qu'à fin octobre de l'année dernière, certaines grandes entreprises publiques n'avaient pas versé d'acomptes et par la réalisation de plus-values lors de la cession de Méditel. Pour les recettes des impôts indirects, elles ont évolué de plus de 7%. Un fait marquant à relever ici : la TVA à l'importation a grimpé de plus 15%, alors que la TVA intérieure n'a évolué que d'un peu plus de 1%. Cette évolution est due à la nette augmentation des importations qui montrent ici qu'elles présentent tout de même un aspect positif pour les finances publiques qu'elles mettent à mal par la sortie des devises.
Par contre, les recettes des TIC (taxe intérieure de consommation) n'ont évolué que de 3%, suite particulièrement à la hausse de celles sur les produits énergétiques, alors que celles sur le tabac ont baissé. Les recettes relatives aux droits d'enregistrement et de timbre ont, pour leur part, augmenté de plus de 7%, alors que les recettes perçues au titre des droits de douane ont accusé une baisse de plus de 16%, en lien, notamment, avec l'impact du démantèlement tarifaire.
Si les recettes fiscales ont bien évolué, celles non fiscales ont fait nettement mieux, évoluant de 73%. Cette bonne performance est due principalement au bon comportement des recettes de monopole et des recettes de privatisation, suite à la cession de 20% du capital de la Banque centrale populaire. Hors privatisation, les recettes non fiscales ont progressé de plus de29%.
En ce qui concerne les dépenses ordinaires, elles ont augmenté de plus de 18%, tirées par la charge de compensation. Hors cette dernière, les dépenses ordinaires ont augmenté de 5,2%. On note à ce sujet la hausse des dépenses du personnel de plus de 11% et une baisse de celles des autres biens et services de près de 10%, «attestant de l'effort de maîtrise du train de vie de l'État», selon la même source.
On relève également l'alourdissement des charges en intérêts de la dette du Trésor, notamment celles de la dette extérieure (près de 36%). Les dépenses de compensation ont atteint 41,4 milliards de DH (MMDH), en progression de plus de 80%, et les dépenses d'investissement ont atteint 33,8 MMDH.
Repères
Recettes de monopole
-La contribution de l'OCP au titre des recettes de monopole a atteint 3 MMDH, contre 2 MMDH prévus dans la Loi de finances et 1 MMDH un an auparavant
-IAM a contribué avec 2,6 MMDH, après 2,5 MMDH un an auparavant
-Bank Al-Maghrib avec 1,1 MMDH après près de 2 MMDH
-L'Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie pour un montant de 1,5 MMDH après 900 millions à fin septembre 2010
-La CDG, 540 millions de DH.
Par Lahcen OUDOUD
Publié le : 22.12.2011 | 16h26
En effet, deux mois avant la clôture de l'exercice budgétaire 2011, la Loi de finances 2011 s'est positivement exécutée, selon le ministère des Finances. Ainsi, au terme des dix premiers mois de l'année qui s'achève dans quelques jours, les recettes ordinaires de l'État, prévues par la Loi de finances, ont été réalisées à hauteur de 88,5%, grâce aux recettes à la fois fiscales et non fiscales. Les premières ont progressé de 6,3% par rapport à fin octobre de l'année dernière. Cette évolution a concerné aussi bien les impôts directs qu'indirects. En effet, les impôts directs ont augmenté de 9,5%, sous l'effet d'un bon comportement des recettes de l'IS (près de 11%) et de l'IR (près de 9%). Il est toutefois à préciser, note le ministère, via sa Direction des études et des prévisions financières, que l'évolution des recettes de l'IS s'explique, notamment, par le fait qu'à fin octobre de l'année dernière, certaines grandes entreprises publiques n'avaient pas versé d'acomptes et par la réalisation de plus-values lors de la cession de Méditel. Pour les recettes des impôts indirects, elles ont évolué de plus de 7%. Un fait marquant à relever ici : la TVA à l'importation a grimpé de plus 15%, alors que la TVA intérieure n'a évolué que d'un peu plus de 1%. Cette évolution est due à la nette augmentation des importations qui montrent ici qu'elles présentent tout de même un aspect positif pour les finances publiques qu'elles mettent à mal par la sortie des devises.
Par contre, les recettes des TIC (taxe intérieure de consommation) n'ont évolué que de 3%, suite particulièrement à la hausse de celles sur les produits énergétiques, alors que celles sur le tabac ont baissé. Les recettes relatives aux droits d'enregistrement et de timbre ont, pour leur part, augmenté de plus de 7%, alors que les recettes perçues au titre des droits de douane ont accusé une baisse de plus de 16%, en lien, notamment, avec l'impact du démantèlement tarifaire.
Si les recettes fiscales ont bien évolué, celles non fiscales ont fait nettement mieux, évoluant de 73%. Cette bonne performance est due principalement au bon comportement des recettes de monopole et des recettes de privatisation, suite à la cession de 20% du capital de la Banque centrale populaire. Hors privatisation, les recettes non fiscales ont progressé de plus de29%.
En ce qui concerne les dépenses ordinaires, elles ont augmenté de plus de 18%, tirées par la charge de compensation. Hors cette dernière, les dépenses ordinaires ont augmenté de 5,2%. On note à ce sujet la hausse des dépenses du personnel de plus de 11% et une baisse de celles des autres biens et services de près de 10%, «attestant de l'effort de maîtrise du train de vie de l'État», selon la même source.
On relève également l'alourdissement des charges en intérêts de la dette du Trésor, notamment celles de la dette extérieure (près de 36%). Les dépenses de compensation ont atteint 41,4 milliards de DH (MMDH), en progression de plus de 80%, et les dépenses d'investissement ont atteint 33,8 MMDH.
Repères
Recettes de monopole
-La contribution de l'OCP au titre des recettes de monopole a atteint 3 MMDH, contre 2 MMDH prévus dans la Loi de finances et 1 MMDH un an auparavant
-IAM a contribué avec 2,6 MMDH, après 2,5 MMDH un an auparavant
-Bank Al-Maghrib avec 1,1 MMDH après près de 2 MMDH
-L'Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie pour un montant de 1,5 MMDH après 900 millions à fin septembre 2010
-La CDG, 540 millions de DH.
Par Lahcen OUDOUD
Publié le : 22.12.2011 | 16h26
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