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Droits des femmes : La Constitution, un «changement de cap»
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Droits des femmes : La Constitution, un «changement de cap»
Nouzha Skalli : «La nouvelle constitution, un changement de cap en matière de droits des femmes».
Les acquis de la femme marocaine renforcés par la nouvelle Constitution, qui s'est employé à affranchir la femme de toutes les formes d'injustice qu'elle a subie et lui a restitué sa pleine dimension à tous points de vue en la rétablissant dans la plénitude de ses droits. (Photo : DR)
La nouvelle constitution, fondée sur l'approche genre, est un «changement de cap très significatif» en ce qui concerne les droits des femmes, a affirmé la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli.
Dans une interview accordée à la MAP à l'occasion de la Journée nationale de la femme (10 octobre), Skalli a indiqué que la nouvelle constitution s'est engagée dans le principe de la parité et a traduit un «ensemble de revendications du mouvement féminin, qui n'ont même pas été mis en avant», notamment l'égalité en matière de libertés et de droits.
C'est une constitution fondée, pour la première fois, sur l'approche genre, a-t-elle souligné, se félicitant de voir des mots comme «enfant», «femme», «personnes âgées» et «droits de la famille» figurer dans le texte constitutionnel.
Elle a également salué les grandes avancées réalisées par la loi fondamentale, notamment la mise en place d'instances «à même de représenter des plates-formes de débats et de propositions», comme le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative, le Conseil consultatif de la famille et de l'enfance, l'autorité chargée de la parité et de la lutte contre toutes les formes de discrimination et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).
En ce qui concerne la représentativité féminine au sein du parlement, elle a estimé que 30 sièges de femmes au parlement constitue une «avancée», rappelant que le Maroc a fait «des pas géants» en matière de représentation dans les communes en 2009.
Elle a annoncé, dans le même cadre, que ce sujet va être traité lors de la manifestation organisée, le 10 octobre, par son Département sous le signe: «une décennie de l'égalité».
Dans ce contexte, il est impératif, a-t-elle estimé, que «les partis politiques s'inscrivent dans la vision de la nouvelle constitution» et «qu'on tourne la page des anciennes pratiques discriminatoires à l'égard des femmes».
Skalli a, également, souligné l'importance d'encourager les femmes à être en tête des listes locales «parce qu'elles ont beaucoup à apporter», appelant le mouvement féminin et les femmes à s'inscrire dans cette action.
«Il y a des pas importants qui ont été franchis mais il y a aussi des attentes aussi importantes de la part des femmes et qui sont tout à fait légitimes en matière d'accès à la parité et en matière d'engagement du Maroc à l'égard des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)», a-t-elle poursuivi, soulignant que «la participation politique des femmes est une condition sine qua non pour atteindre le développement humain dans notre pays».
Le Maroc a été classé par le Programme des Nations unies pour le développement parmi les 10 pays dans le monde dont le rythme de progrès en matière d'OMD est le plus important, s'est-elle félicitée, constatant une amélioration des indicateurs socio-économiques, politiques et culturels à travers les politiques publiques, le programme d'urgence de l'enseignement et l'Initiative nationale pour le développement humain.
Pour ce qui est de la loi organique relative à la chambre des représentants, elle a souligné qu'elle est le résultat de multiples concertations avec les partis politiques, relevant «la difficulté de passer d'un raisonnement qui veut que la démocratie soit aveugle au genre à une démocratie qui tient compte de la dimension genre et qui nous permette de réaliser la parité».
La date du 10 octobre, proclamée en 2008 par S.M. le Roi Mohammed VI comme Journée nationale de la femme en commémoration du 10 octobre 2003, date «symbolique» de l'annonce du Code de la Famille devant le Parlement et «signal fort de la mise en place d'un nouveau projet de société fondé sur l'égalité», constitue chaque année une occasion d'évaluer le chemin parcouru et les défis en matière d'égalité entre les sexes, a-t-elle affirmé.
Au sujet du projet de loi sur la violence conjugale, elle a précisé que son Département et le ministère de la Justice se sont engagés à trouver un terrain d'entente pour protéger tous les membres de la famille.
«Il ne s'agit pas de faire un projet des femmes contre les hommes ou des hommes contre les femmes, mais de faire un projet qui protège la femme contre la violence qui a un coût économique et social terrible», a souligné Skalli.
Par ailleurs, la ministre a rappelé la mise en place de l'agenda gouvernemental pour l'égalité, adopté le 17 mars 2011 par le conseil de gouvernement et qui s'articule autour de 9 axes prioritaires et 100 mesures pour l'égalité hommes-femmes.
Pour sa part, Bassima Hakkaoui, députée parlementaire du Parti de la justice et du développement, a affirmé à la MAP que la nouvelle constitution représente une «nouvelle étape dans l'histoire du pays à même de renforcer la démocratie et d'ouvrir d'importants chantiers relatifs à la femme».
Le Maroc a eu d'importantes initiatives dans plusieurs domaines, particulièrement l'aspect législatif, «ce qui fait de notre pays une référence pour les pays arabes et islamiques», a précisé Mme Hakkaoui qui est également coordinatrice de la Coalition féminine pour une démocratie représentative.
Les dispositions de la nouvelle constitution ont une dimension «révolutionnaire», particulièrement en ce qui a trait à la représentativité politique, selon Hakkaoui pour qui le 10 octobre est une date de fierté dont le discours Royal, de la circonstance, a fait une «journée d'évaluation».
De son côté, Aicha Loukhmas, présidente de l'Union pour l'action féminine (UAF) a indiqué que le mouvement féminin dispose désormais de «l'expertise et de la maturité qui lui permettent de militer afin de réaliser ses objectifs».
Le mouvement a coordonné ses efforts dans le cadre du «printemps pour la dignité» en vue de promulguer une loi relative à la lutte contre la violence à l'égard des femmes, a précisé Mme Loukhmas.
Le 10 octobre est une étape historique déterminante pour la femme marocaine et le peuple marocain. «Nous devons donc célébrer cette journée comme il faut», a-t-elle souligné.
Par ailleurs, a-t-elle ajouté, la Coordination nationale féminine a œuvré pour l'application du principe de la parité, en menant, à ce sujet, campagne auprès des partis politiques, des responsables gouvernementaux et de l'opinion publique.
La nouvelle constitution a apporté des acquis importants en ce qui concerne l'institutionnalisation de l'égalité des droits entre les deux sexes, la création d'instances pour assurer ces droits et la consécration du principe de la parité et de la lutte contre la discrimination.
Pour elle, la mise en œuvre de ces principes requiert un «combat continu et une veille permanente».
Par MAP
Publié le : 09.10.2011 | 09h08
Les acquis de la femme marocaine renforcés par la nouvelle Constitution, qui s'est employé à affranchir la femme de toutes les formes d'injustice qu'elle a subie et lui a restitué sa pleine dimension à tous points de vue en la rétablissant dans la plénitude de ses droits. (Photo : DR)
La nouvelle constitution, fondée sur l'approche genre, est un «changement de cap très significatif» en ce qui concerne les droits des femmes, a affirmé la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli.
Dans une interview accordée à la MAP à l'occasion de la Journée nationale de la femme (10 octobre), Skalli a indiqué que la nouvelle constitution s'est engagée dans le principe de la parité et a traduit un «ensemble de revendications du mouvement féminin, qui n'ont même pas été mis en avant», notamment l'égalité en matière de libertés et de droits.
C'est une constitution fondée, pour la première fois, sur l'approche genre, a-t-elle souligné, se félicitant de voir des mots comme «enfant», «femme», «personnes âgées» et «droits de la famille» figurer dans le texte constitutionnel.
Elle a également salué les grandes avancées réalisées par la loi fondamentale, notamment la mise en place d'instances «à même de représenter des plates-formes de débats et de propositions», comme le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative, le Conseil consultatif de la famille et de l'enfance, l'autorité chargée de la parité et de la lutte contre toutes les formes de discrimination et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).
En ce qui concerne la représentativité féminine au sein du parlement, elle a estimé que 30 sièges de femmes au parlement constitue une «avancée», rappelant que le Maroc a fait «des pas géants» en matière de représentation dans les communes en 2009.
Elle a annoncé, dans le même cadre, que ce sujet va être traité lors de la manifestation organisée, le 10 octobre, par son Département sous le signe: «une décennie de l'égalité».
Dans ce contexte, il est impératif, a-t-elle estimé, que «les partis politiques s'inscrivent dans la vision de la nouvelle constitution» et «qu'on tourne la page des anciennes pratiques discriminatoires à l'égard des femmes».
Skalli a, également, souligné l'importance d'encourager les femmes à être en tête des listes locales «parce qu'elles ont beaucoup à apporter», appelant le mouvement féminin et les femmes à s'inscrire dans cette action.
«Il y a des pas importants qui ont été franchis mais il y a aussi des attentes aussi importantes de la part des femmes et qui sont tout à fait légitimes en matière d'accès à la parité et en matière d'engagement du Maroc à l'égard des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)», a-t-elle poursuivi, soulignant que «la participation politique des femmes est une condition sine qua non pour atteindre le développement humain dans notre pays».
Le Maroc a été classé par le Programme des Nations unies pour le développement parmi les 10 pays dans le monde dont le rythme de progrès en matière d'OMD est le plus important, s'est-elle félicitée, constatant une amélioration des indicateurs socio-économiques, politiques et culturels à travers les politiques publiques, le programme d'urgence de l'enseignement et l'Initiative nationale pour le développement humain.
Pour ce qui est de la loi organique relative à la chambre des représentants, elle a souligné qu'elle est le résultat de multiples concertations avec les partis politiques, relevant «la difficulté de passer d'un raisonnement qui veut que la démocratie soit aveugle au genre à une démocratie qui tient compte de la dimension genre et qui nous permette de réaliser la parité».
La date du 10 octobre, proclamée en 2008 par S.M. le Roi Mohammed VI comme Journée nationale de la femme en commémoration du 10 octobre 2003, date «symbolique» de l'annonce du Code de la Famille devant le Parlement et «signal fort de la mise en place d'un nouveau projet de société fondé sur l'égalité», constitue chaque année une occasion d'évaluer le chemin parcouru et les défis en matière d'égalité entre les sexes, a-t-elle affirmé.
Au sujet du projet de loi sur la violence conjugale, elle a précisé que son Département et le ministère de la Justice se sont engagés à trouver un terrain d'entente pour protéger tous les membres de la famille.
«Il ne s'agit pas de faire un projet des femmes contre les hommes ou des hommes contre les femmes, mais de faire un projet qui protège la femme contre la violence qui a un coût économique et social terrible», a souligné Skalli.
Par ailleurs, la ministre a rappelé la mise en place de l'agenda gouvernemental pour l'égalité, adopté le 17 mars 2011 par le conseil de gouvernement et qui s'articule autour de 9 axes prioritaires et 100 mesures pour l'égalité hommes-femmes.
Pour sa part, Bassima Hakkaoui, députée parlementaire du Parti de la justice et du développement, a affirmé à la MAP que la nouvelle constitution représente une «nouvelle étape dans l'histoire du pays à même de renforcer la démocratie et d'ouvrir d'importants chantiers relatifs à la femme».
Le Maroc a eu d'importantes initiatives dans plusieurs domaines, particulièrement l'aspect législatif, «ce qui fait de notre pays une référence pour les pays arabes et islamiques», a précisé Mme Hakkaoui qui est également coordinatrice de la Coalition féminine pour une démocratie représentative.
Les dispositions de la nouvelle constitution ont une dimension «révolutionnaire», particulièrement en ce qui a trait à la représentativité politique, selon Hakkaoui pour qui le 10 octobre est une date de fierté dont le discours Royal, de la circonstance, a fait une «journée d'évaluation».
De son côté, Aicha Loukhmas, présidente de l'Union pour l'action féminine (UAF) a indiqué que le mouvement féminin dispose désormais de «l'expertise et de la maturité qui lui permettent de militer afin de réaliser ses objectifs».
Le mouvement a coordonné ses efforts dans le cadre du «printemps pour la dignité» en vue de promulguer une loi relative à la lutte contre la violence à l'égard des femmes, a précisé Mme Loukhmas.
Le 10 octobre est une étape historique déterminante pour la femme marocaine et le peuple marocain. «Nous devons donc célébrer cette journée comme il faut», a-t-elle souligné.
Par ailleurs, a-t-elle ajouté, la Coordination nationale féminine a œuvré pour l'application du principe de la parité, en menant, à ce sujet, campagne auprès des partis politiques, des responsables gouvernementaux et de l'opinion publique.
La nouvelle constitution a apporté des acquis importants en ce qui concerne l'institutionnalisation de l'égalité des droits entre les deux sexes, la création d'instances pour assurer ces droits et la consécration du principe de la parité et de la lutte contre la discrimination.
Pour elle, la mise en œuvre de ces principes requiert un «combat continu et une veille permanente».
Par MAP
Publié le : 09.10.2011 | 09h08
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