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Législatives 2011 Coucou, revoilà la Koutla!
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Législatives 2011 Coucou, revoilà la Koutla!
-Une plateforme pour les élections
-Pas de candidatures communes
Abbas El Fassi (PI), Abdelouahed Radi (USFP) et Nabil Benabdellah (PPS) envisagent-ils d’élargir la Koutla au PJD d’Abdelillah Benkirane?
On la croyait morte et enterrée. Mais la voilà qui renaît de ses cendres grâce au miracle du calendrier électoral chamboulé par l’émergence et l’adoption d’une nouvelle Constitution. En effet, la Koutla, dans un ultime sursaut à moins de deux mois des législatives anticipées, revient sur le terrain. Manière de dire «coucou, me revoilà».
Des commissions de travail communes ont ainsi été mises en place par les instances dirigeantes des partis de la Koutla (Istiqlal, PPS et USFP). Elles sont chargées d'élaborer des initiatives et mesures à même de concrétiser les objectifs que la Koutla se fixe sur le terrain. Et aussi renforcer les relations avec les militants.
Réactivation de la Koutla? Soit. Mais, il y a également l’ouverture sur la gauche. Seulement, il ne faut pas s’y tromper: l’ouverture se fera uniquement en direction des partis de gauche qui n’ont pas appelé à boycotter les prochaines législatives. Selon Habib El Malki, membre du Bureau politique de l’USFP, il s’agit là d’une «démarche pour des alliances stratégiques qui va au-delà des contingences et qui n’est nullement dictée fondamentalement par des calculs électoralistes». Chez la Koutla, on considère qu’il y a «une responsabilité historique à assumer et qui consiste à éviter tout dévoiement de la nouvelle Constitution». C’est pourquoi «l’implication des seules forces porteuses d’un projet de changement, les forces nationales démocratiques, et qui ont toujours revendiqué des réformes profondes de notre système politique, est à même de garantir une application saine et démocratique de la nouvelle Constitution».
Les partenaires ainsi définis, reste à se mettre d’accord sur la démarche à suivre. Selon El Malki, il a été «décidé de rendre la Koutla et la gauche très proches du terrain. Il faut en faire une réalité d’en bas et non pas une réalité d’en haut, c’est-à-dire au niveau seulement des états-majors des partis, comme ce fut le cas depuis la naissance de la Koutla». Il faut donc agir concrètement pour que cette démarche unitaire devienne la ligne de conduite des bases, des cadres et aussi des directions. Faut-il le rappeler, par le passé, cette démarche unitaire est restée prisonnière des appareils des partis. Et donc loin des bases qui n’y voyaient qu’une alliance sans véritable poids sur le terrain et donc sur les urnes.
Aujourd’hui, l’on veut inciter les responsables locaux, les élites locales des différents partis de la Koutla et de la gauche à prendre des initiatives communes, à commencer par une mobilisation notamment pour une inscription massive sur les listes électorales. Et aussi «prendre des initiatives pour barrer la route aux lobbies de la prévarication et de l’achat des voix et contre tout ce qui peut pervertir la mise en œuvre de la nouvelle Constitution».
Dans la perspective donc des élections du 25 novembre, la Koutla va adopter incessamment une plateforme commune (surtout à ne pas confondre avec un programme) qui fixe les principes, les grandes options et explique le pourquoi de sa continuité dans cette nouvelle étape de réforme politique que connaît le Maroc. L’on souhaite que les partis de gauche intègrent la Koutla, car «la vocation première de cette dernière consiste à rassembler les forces démocratiques et cela s’impose plus aujourd’hui qu’hier», estime El Malki.
Toutefois, il n’y aura pas de candidatures communes parce que le mode de scrutin par liste ne le permet pas. Cependant, quelques circonscriptions seront réservées au candidat du parti de la Koutla qui y a le plus de chances de remporter l’élection. En somme, on se désiste à son profit et on appelle à voter pour ce candidat. Côté programmes, chacun des trois partis formant la Koutla présentera le sien indépendamment de ceux des autres. Mais la plateforme commune contiendra les grandes options qui précisent quelques actions communes et rappellent les principes de base et de fondement de cette alliance stratégique.
Un autre parti pourrait faire son entrée dans la Koutla. Le PJD d’Abdelillah Benkirane semble tout indiqué pour un élargissement/renforcement de cette entité. Mais à quel prix? Des contacts, voire des tractations, seraient apparemment en cours avec le parti islamiste qui, contrairement aux législatives de 2007, envisage sérieusement de couvrir également le monde rural pour les prochaines échéances. Il faut dire qu’il a de fortes chances d’y être l’outsider qui ne manquera pas de chambouler tous les pronostics et calculs des autres partis.
Bloc pour 2012
L’autre perspective dans l’alliance Koutla-gauche, c’est que 2012 sera une année électorale par excellence (élections locales, provinciales, régionales…). Un champ «miné» où les partis de la Koutla tout autant que ceux de gauche n’auront pas la tâche facile, car ils en ont été souvent absents. Contrairement à ceux du bloc constitué autour du parti de Fouad Ali El Himma (PAM, RNI, UC et MP) qui ont investi le terrain particulièrement dans le monde rural. Hormis l’Istiqlal, assez présent dans les campagnes et l’arrière-pays, l’on voit mal comment le PPS et l’USFP pourraient faire au moins jeu égal avec cette coalition.
Jamal Eddine HERRADI
Édition N° 3631 du 2011/10/06
-Pas de candidatures communes
Abbas El Fassi (PI), Abdelouahed Radi (USFP) et Nabil Benabdellah (PPS) envisagent-ils d’élargir la Koutla au PJD d’Abdelillah Benkirane?
On la croyait morte et enterrée. Mais la voilà qui renaît de ses cendres grâce au miracle du calendrier électoral chamboulé par l’émergence et l’adoption d’une nouvelle Constitution. En effet, la Koutla, dans un ultime sursaut à moins de deux mois des législatives anticipées, revient sur le terrain. Manière de dire «coucou, me revoilà».
Des commissions de travail communes ont ainsi été mises en place par les instances dirigeantes des partis de la Koutla (Istiqlal, PPS et USFP). Elles sont chargées d'élaborer des initiatives et mesures à même de concrétiser les objectifs que la Koutla se fixe sur le terrain. Et aussi renforcer les relations avec les militants.
Réactivation de la Koutla? Soit. Mais, il y a également l’ouverture sur la gauche. Seulement, il ne faut pas s’y tromper: l’ouverture se fera uniquement en direction des partis de gauche qui n’ont pas appelé à boycotter les prochaines législatives. Selon Habib El Malki, membre du Bureau politique de l’USFP, il s’agit là d’une «démarche pour des alliances stratégiques qui va au-delà des contingences et qui n’est nullement dictée fondamentalement par des calculs électoralistes». Chez la Koutla, on considère qu’il y a «une responsabilité historique à assumer et qui consiste à éviter tout dévoiement de la nouvelle Constitution». C’est pourquoi «l’implication des seules forces porteuses d’un projet de changement, les forces nationales démocratiques, et qui ont toujours revendiqué des réformes profondes de notre système politique, est à même de garantir une application saine et démocratique de la nouvelle Constitution».
Les partenaires ainsi définis, reste à se mettre d’accord sur la démarche à suivre. Selon El Malki, il a été «décidé de rendre la Koutla et la gauche très proches du terrain. Il faut en faire une réalité d’en bas et non pas une réalité d’en haut, c’est-à-dire au niveau seulement des états-majors des partis, comme ce fut le cas depuis la naissance de la Koutla». Il faut donc agir concrètement pour que cette démarche unitaire devienne la ligne de conduite des bases, des cadres et aussi des directions. Faut-il le rappeler, par le passé, cette démarche unitaire est restée prisonnière des appareils des partis. Et donc loin des bases qui n’y voyaient qu’une alliance sans véritable poids sur le terrain et donc sur les urnes.
Aujourd’hui, l’on veut inciter les responsables locaux, les élites locales des différents partis de la Koutla et de la gauche à prendre des initiatives communes, à commencer par une mobilisation notamment pour une inscription massive sur les listes électorales. Et aussi «prendre des initiatives pour barrer la route aux lobbies de la prévarication et de l’achat des voix et contre tout ce qui peut pervertir la mise en œuvre de la nouvelle Constitution».
Dans la perspective donc des élections du 25 novembre, la Koutla va adopter incessamment une plateforme commune (surtout à ne pas confondre avec un programme) qui fixe les principes, les grandes options et explique le pourquoi de sa continuité dans cette nouvelle étape de réforme politique que connaît le Maroc. L’on souhaite que les partis de gauche intègrent la Koutla, car «la vocation première de cette dernière consiste à rassembler les forces démocratiques et cela s’impose plus aujourd’hui qu’hier», estime El Malki.
Toutefois, il n’y aura pas de candidatures communes parce que le mode de scrutin par liste ne le permet pas. Cependant, quelques circonscriptions seront réservées au candidat du parti de la Koutla qui y a le plus de chances de remporter l’élection. En somme, on se désiste à son profit et on appelle à voter pour ce candidat. Côté programmes, chacun des trois partis formant la Koutla présentera le sien indépendamment de ceux des autres. Mais la plateforme commune contiendra les grandes options qui précisent quelques actions communes et rappellent les principes de base et de fondement de cette alliance stratégique.
Un autre parti pourrait faire son entrée dans la Koutla. Le PJD d’Abdelillah Benkirane semble tout indiqué pour un élargissement/renforcement de cette entité. Mais à quel prix? Des contacts, voire des tractations, seraient apparemment en cours avec le parti islamiste qui, contrairement aux législatives de 2007, envisage sérieusement de couvrir également le monde rural pour les prochaines échéances. Il faut dire qu’il a de fortes chances d’y être l’outsider qui ne manquera pas de chambouler tous les pronostics et calculs des autres partis.
Bloc pour 2012
L’autre perspective dans l’alliance Koutla-gauche, c’est que 2012 sera une année électorale par excellence (élections locales, provinciales, régionales…). Un champ «miné» où les partis de la Koutla tout autant que ceux de gauche n’auront pas la tâche facile, car ils en ont été souvent absents. Contrairement à ceux du bloc constitué autour du parti de Fouad Ali El Himma (PAM, RNI, UC et MP) qui ont investi le terrain particulièrement dans le monde rural. Hormis l’Istiqlal, assez présent dans les campagnes et l’arrière-pays, l’on voit mal comment le PPS et l’USFP pourraient faire au moins jeu égal avec cette coalition.
Jamal Eddine HERRADI
Édition N° 3631 du 2011/10/06
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