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Produits de base La facture sucrière sera salée
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Produits de base La facture sucrière sera salée
- Les achats ont porté sur 2,5 milliards de DH à fin juin
- Les 2/3 du budget de compensation consommés
L’accalmie sur les cours mondiaux des produits de base observée en juin dernier n’aura été que de courte durée? A en croire la dernière livraison de la direction des études et des prévisions financières du ministère des Finances, la volatilité continue de caractériser les prix des principaux produits. Pétrole, sucre, cuivre, or industriel et argent restent toujours orientés à la hausse. En revanche, les céréales et le coton ont marqué une forte baisse depuis leur pic du printemps dernier. Tandis que les cours des phosphates et dérivés sont restés stables depuis avril dernier.
Quel impact sur la balance commerciale. Déjà à fin juin dernier, le déficit commercial s’est t aggravé à 93, 2 milliards de DH sous l’effet des factures énergétiques et alimentaires. Les importations des produits pétroliers ont explosé de 39% sur un an à 44,4 milliards de DH, suite à la hausse des cours internationaux. De même, la facture alimentaire s’est accrue de 51% à 20,9 milliards de DH, tirée par les niveaux élevés des prix des céréales, du sucre et des huiles végétales. La valeur des importations du blé s’est élevée à 7 milliards de DH contre 2,9 milliards. Celle du maïs s’est appréciée de 28% à 2,4 milliards de DH et les achats du sucre ont presque doublé. Les perspectives pour ce dernier produit ne sont pas réjouissantes.
Ses cours sont en effet, repartis à la hausse suite aux craintes qui pèsent sur la production du Brésil, premier exportateur mondial. Surtout, que le niveau des stocks mondiaux reste assez bas. Du coup, les prix du sucre brut ont rebondi le 12 juillet à New York de 50% à 670 dollars la tonne. La tonne du sucre blanc pour livraison en août était négociée le 13 juillet à un niveau record : 877 dollars. Or, au niveau national, la production a été fortement impactée par l’alternance des pluies orageuses et des chaleurs qui ont sévi durant les mois de mai et juin notamment dans le Gharb. Aussi, le volume attendu devrait dans le meilleur des cas couvrir moins de 40% de la consommation domestique. Autant dire que la facture sera plutôt salée. Même si, l’Inde a autorisé récemment l’exportation de 1 million de tonnes, le marché restera sous approvisionné.
Dans ce contexte de flambée des matières agricoles et énergétiques, les dépenses de compensation ont atteint à fin mai dernier le chiffre record de 21 milliards de DH. C’est donc plus des deux tiers du montant alloué (32 milliards) qui ont été engloutis en cinq mois seulement. Une note d’optimisme mérite toutefois d’être soulignée : L’amélioration de l’offre mondiale de pétrole. Elle s’est appréciée depuis juin dernier de 1,2 millions de barils par jour pour compenser les pertes de production résultant des évènements en Libye. D’où, la révision à la baisse des prix de pétrole. Ainsi, le FMI s’attend désormais à des prix moyens de 106 dollars pour 2011 et de 105 pour 2012. De son côté, la Banque mondiale prévoit des cours moyens de 107 et 102 dollars le baril, respectivement. Globalement, les prévisions de différents organismes indiquent des cours moyens de pétrole aux environs de 110 dollars en 2011 comme en 2012.
Face à cette perspective, la marge de manœuvre pour atténuer l’impact sur la Caisse de compensation s’avère réduite. Hormis les ventes des phosphates et dérivés dont les réalisations restent pour le moment satisfaisantes, celles des produits alimentaires s’annoncent en repli plus ou moins prononcé. C’est le cas des agrumes, du poisson frais et des conserves.
Déjà, sur les 6 premiers mois de 2011, la balance alimentaire a affiché un solde déficitaire de 7 milliards de DH contre un excédent de 100 millions à la même période de 2010. Heureusement, les exportations des phosphates et dérivés ont tiré profit de la hausse des prix du début de l’année. Résultat, les exportations à fin juin ont atteint 21,3 milliards de DH, en hausse de 35% par rapport à 2010 et de 26% par rapport à la moyenne 2008-2010.
Édition N° 3577 du 2011/07/20
A. G.
- Les 2/3 du budget de compensation consommés
L’accalmie sur les cours mondiaux des produits de base observée en juin dernier n’aura été que de courte durée? A en croire la dernière livraison de la direction des études et des prévisions financières du ministère des Finances, la volatilité continue de caractériser les prix des principaux produits. Pétrole, sucre, cuivre, or industriel et argent restent toujours orientés à la hausse. En revanche, les céréales et le coton ont marqué une forte baisse depuis leur pic du printemps dernier. Tandis que les cours des phosphates et dérivés sont restés stables depuis avril dernier.
Quel impact sur la balance commerciale. Déjà à fin juin dernier, le déficit commercial s’est t aggravé à 93, 2 milliards de DH sous l’effet des factures énergétiques et alimentaires. Les importations des produits pétroliers ont explosé de 39% sur un an à 44,4 milliards de DH, suite à la hausse des cours internationaux. De même, la facture alimentaire s’est accrue de 51% à 20,9 milliards de DH, tirée par les niveaux élevés des prix des céréales, du sucre et des huiles végétales. La valeur des importations du blé s’est élevée à 7 milliards de DH contre 2,9 milliards. Celle du maïs s’est appréciée de 28% à 2,4 milliards de DH et les achats du sucre ont presque doublé. Les perspectives pour ce dernier produit ne sont pas réjouissantes.
Ses cours sont en effet, repartis à la hausse suite aux craintes qui pèsent sur la production du Brésil, premier exportateur mondial. Surtout, que le niveau des stocks mondiaux reste assez bas. Du coup, les prix du sucre brut ont rebondi le 12 juillet à New York de 50% à 670 dollars la tonne. La tonne du sucre blanc pour livraison en août était négociée le 13 juillet à un niveau record : 877 dollars. Or, au niveau national, la production a été fortement impactée par l’alternance des pluies orageuses et des chaleurs qui ont sévi durant les mois de mai et juin notamment dans le Gharb. Aussi, le volume attendu devrait dans le meilleur des cas couvrir moins de 40% de la consommation domestique. Autant dire que la facture sera plutôt salée. Même si, l’Inde a autorisé récemment l’exportation de 1 million de tonnes, le marché restera sous approvisionné.
Dans ce contexte de flambée des matières agricoles et énergétiques, les dépenses de compensation ont atteint à fin mai dernier le chiffre record de 21 milliards de DH. C’est donc plus des deux tiers du montant alloué (32 milliards) qui ont été engloutis en cinq mois seulement. Une note d’optimisme mérite toutefois d’être soulignée : L’amélioration de l’offre mondiale de pétrole. Elle s’est appréciée depuis juin dernier de 1,2 millions de barils par jour pour compenser les pertes de production résultant des évènements en Libye. D’où, la révision à la baisse des prix de pétrole. Ainsi, le FMI s’attend désormais à des prix moyens de 106 dollars pour 2011 et de 105 pour 2012. De son côté, la Banque mondiale prévoit des cours moyens de 107 et 102 dollars le baril, respectivement. Globalement, les prévisions de différents organismes indiquent des cours moyens de pétrole aux environs de 110 dollars en 2011 comme en 2012.
Face à cette perspective, la marge de manœuvre pour atténuer l’impact sur la Caisse de compensation s’avère réduite. Hormis les ventes des phosphates et dérivés dont les réalisations restent pour le moment satisfaisantes, celles des produits alimentaires s’annoncent en repli plus ou moins prononcé. C’est le cas des agrumes, du poisson frais et des conserves.
Déjà, sur les 6 premiers mois de 2011, la balance alimentaire a affiché un solde déficitaire de 7 milliards de DH contre un excédent de 100 millions à la même période de 2010. Heureusement, les exportations des phosphates et dérivés ont tiré profit de la hausse des prix du début de l’année. Résultat, les exportations à fin juin ont atteint 21,3 milliards de DH, en hausse de 35% par rapport à 2010 et de 26% par rapport à la moyenne 2008-2010.
Édition N° 3577 du 2011/07/20
A. G.
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