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Produits de base: L’accalmie profitera-t-elle au Maroc?
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Produits de base: L’accalmie profitera-t-elle au Maroc?
- Les cours mondiaux du sucre, soja et des minerais décrochent
- L’indice des métaux industriels en baisse de 12%
Les cours du phosphate brut ont atteint 183 dollars la tonne en avril
dernier en hausse de 30% depuis le début de l’année. La demande des
engrais reste soutenue par les niveaux élevés des prix des céréales .Y aurait-il une accalmie sur les marchés de produits de base? Du moins
une correction baissière des cours en relation avec les incertitudes
qui pèsent encore sur la croissance mondiale et la hausse de la parité
du billet vert. Certes, une tendance à la stabilité des prix de
l’énergie a été observée il y a deux semaines mais elle s’est vite
dissipée. Le cours du baril qui a reculé de 14% à 109 dollars vers la
mi-mai est reparti en début juin pour atteindre 116 dollars. Or, c’est
l’indice du pétrole et gaz qui tire généralement vers la hausse les prix
de l’ensemble des produits de base. En glissement mensuel, cet indice a
enregistré en avril dernier un bond de 10,5%. Et, il reste promis à la
hausse face au déficit de production de l’électricité hydraulique suite à
la sécheresse en Chine et dans certains pays européens. Mais l’impact
sur les produits agricoles a été diversement ressenti. «Pendant que les
cours du blé et du maïs affichaient une tendance soutenue à la hausse,
celui du soja se stabilise alors que les prix du sucre et du coton ont
marqué une baisse, suite à l’annonce de récoltes prometteuses», note la
Direction des études et des prévisions financières (DEPF) dans sa
dernière livraison. Le même constat est observé pour les métaux de base.
Leur indice a accusé une chute de 12% en mai dernier en liaison avec la
baisse des importations chinoises et japonaises.
Quelles répercussions alors sur la balance commerciale? Apparemment,
l’impact sera plus prononcé pour ce qui est des produits énergétiques
dans la mesure où le pays reste un net importateur. En revanche, la
facture alimentaire devrait accuser une tendance baissière avec
l’arrivée sur le marché de la nouvelle récolte céréalière. De plus, la
flambée des prix des matières premières agricoles est accompagnée par
une forte demande sur les engrais. Ce qui est de nature à compenser
quelque peu le poids de la facture énergétique. Mais la baisse des prix
des minerais (hors phosphates) risque d’avoir un effet négatif sur nos
exportations.
Pour le moment, seul le secteur des phosphates et dérivées affiche un
dynamisme à toute épreuve. A fin avril dernier, les exportations de ce
secteur ont porté sur 14,4 milliards de DH, en hausse de 64% par rapport
à la même période de 2010. «Hausse, tirée essentiellement par les
engrais qui ont enregistré sur un an un taux de croissance record de
143%», relève la note de la direction des études et des prévisions
financières au ministère des Finances. Il est dû à la hausse conjuguée
du prix moyen et du volume dont le niveau s’est situé respectivement à
54 et 58%. En revanche, les phosphates dont le volume n’a augmenté que
de 4% les valeurs ont enregistré un bond de 63% sous l’effet de la
hausse du prix moyen de 56%.
Quant aux exportations d’acide phosphorique, elles ont marqué une
hausse de 11%, tirée par la montée du cours moyen de 39%. Ceci, malgré
la baisse du volume exporté de 20%. Mais d’un autre côté, les
importations de soufre brut ont augmenté de 152% à 1,5 milliard de DH,
en raison du doublement du prix moyen et d’une hausse du volume importé
de 23%.
Parallèlement, les importations des produits énergétiques ont grimpé de
37% en glissement annuel. Au total, la facture s’est établie à 27,5
milliards de DH à fin avril dernier. Du coup, la part des importations
de ces produits dans le total des achats est passée à 24% contre 21% à
la même période de 2010. Situation, qui s’explique certes par la flambée
des cours du pétrole brut, mais aussi par les importations massives des
produits finis (gasoil et fuel).
C’est ainsi que les importations de pétrole brut ont augmenté de 16% à
9,5 milliards de DH. Augmentation, provoquée surtout par la hausse de
30% du cours moyen de la tonne importée, car le volume s’est inscrit en
baisse de 11%. Mais ce recul a profité aux achats du gasoil et fuel dont
la facture a pratiquement doublé d’une période à l’autre pour s’établir
à 9,8 milliards de DH. «Au demeurant, ce montant explique pour les deux
tiers l’augmentation de la facture énergétique », commente la direction
des études et des prévisions financières. Le cours moyen du gasoil
s’est accru de 27% mais les importations, y compris du fuel, ont bondi
de 57%. Or, si la tendance inflationniste des produits alimentaires de
base était prévisible, aucun élément ne préjugeait
de la hausse des importations de sous-produits énergétiques. Le
relèvement en février dernier du budget alloué à la compensation de 15
milliards de DH pour le porter à 32 milliards se justifiait surtout par
le souci d’assurer la stabilité des prix des principaux produits de base
sur le marché intérieur (gaz, sucre et farines). D’ailleurs, la facture
alimentaire a grimpé de 75% au terme des quatre premiers mois de
l’année par rapport à la même période de 2010. Elle s’est établie à 15,7
milliards de DH. A elles seules, les importations du blé ont porté sur
6,3 milliards de DH, les achats du maïs ont totalisé 1,8 milliard et les
acquisitions du sucre ont pratiquement doublé. Les huiles végétales
brutes ne sont pas en reste. Les achats de ces matières premières ont
rebondi de 31%, tirés surtout par la hausse de 47% du prix moyen de la
tonne importée car le volume a plutôt régressé de 11%.
A l’opposé, les exportations des produits alimentaires, à fin avril
2011, sont restées quasiment stables à environ 9,8 milliards de DH. La
hausse des ventes des fruits de mer (+17%) et de tomates fraîches (+26%)
pourrait tout au plus compenser la baisse des exportations des poissons
en conserve (-26%) et des agrumes (-12%). Du coup la balance
alimentaire dégage à fin avril dernier un déficit d’environ 5,9
milliards de DH contre un excédent de près de 800 millions à la même
période de 2010.
A. G. L'économiste Édition N° 3545 du 2011/06/06
- L’indice des métaux industriels en baisse de 12%
Les cours du phosphate brut ont atteint 183 dollars la tonne en avril
dernier en hausse de 30% depuis le début de l’année. La demande des
engrais reste soutenue par les niveaux élevés des prix des céréales .Y aurait-il une accalmie sur les marchés de produits de base? Du moins
une correction baissière des cours en relation avec les incertitudes
qui pèsent encore sur la croissance mondiale et la hausse de la parité
du billet vert. Certes, une tendance à la stabilité des prix de
l’énergie a été observée il y a deux semaines mais elle s’est vite
dissipée. Le cours du baril qui a reculé de 14% à 109 dollars vers la
mi-mai est reparti en début juin pour atteindre 116 dollars. Or, c’est
l’indice du pétrole et gaz qui tire généralement vers la hausse les prix
de l’ensemble des produits de base. En glissement mensuel, cet indice a
enregistré en avril dernier un bond de 10,5%. Et, il reste promis à la
hausse face au déficit de production de l’électricité hydraulique suite à
la sécheresse en Chine et dans certains pays européens. Mais l’impact
sur les produits agricoles a été diversement ressenti. «Pendant que les
cours du blé et du maïs affichaient une tendance soutenue à la hausse,
celui du soja se stabilise alors que les prix du sucre et du coton ont
marqué une baisse, suite à l’annonce de récoltes prometteuses», note la
Direction des études et des prévisions financières (DEPF) dans sa
dernière livraison. Le même constat est observé pour les métaux de base.
Leur indice a accusé une chute de 12% en mai dernier en liaison avec la
baisse des importations chinoises et japonaises.
Quelles répercussions alors sur la balance commerciale? Apparemment,
l’impact sera plus prononcé pour ce qui est des produits énergétiques
dans la mesure où le pays reste un net importateur. En revanche, la
facture alimentaire devrait accuser une tendance baissière avec
l’arrivée sur le marché de la nouvelle récolte céréalière. De plus, la
flambée des prix des matières premières agricoles est accompagnée par
une forte demande sur les engrais. Ce qui est de nature à compenser
quelque peu le poids de la facture énergétique. Mais la baisse des prix
des minerais (hors phosphates) risque d’avoir un effet négatif sur nos
exportations.
Pour le moment, seul le secteur des phosphates et dérivées affiche un
dynamisme à toute épreuve. A fin avril dernier, les exportations de ce
secteur ont porté sur 14,4 milliards de DH, en hausse de 64% par rapport
à la même période de 2010. «Hausse, tirée essentiellement par les
engrais qui ont enregistré sur un an un taux de croissance record de
143%», relève la note de la direction des études et des prévisions
financières au ministère des Finances. Il est dû à la hausse conjuguée
du prix moyen et du volume dont le niveau s’est situé respectivement à
54 et 58%. En revanche, les phosphates dont le volume n’a augmenté que
de 4% les valeurs ont enregistré un bond de 63% sous l’effet de la
hausse du prix moyen de 56%.
Quant aux exportations d’acide phosphorique, elles ont marqué une
hausse de 11%, tirée par la montée du cours moyen de 39%. Ceci, malgré
la baisse du volume exporté de 20%. Mais d’un autre côté, les
importations de soufre brut ont augmenté de 152% à 1,5 milliard de DH,
en raison du doublement du prix moyen et d’une hausse du volume importé
de 23%.
Parallèlement, les importations des produits énergétiques ont grimpé de
37% en glissement annuel. Au total, la facture s’est établie à 27,5
milliards de DH à fin avril dernier. Du coup, la part des importations
de ces produits dans le total des achats est passée à 24% contre 21% à
la même période de 2010. Situation, qui s’explique certes par la flambée
des cours du pétrole brut, mais aussi par les importations massives des
produits finis (gasoil et fuel).
C’est ainsi que les importations de pétrole brut ont augmenté de 16% à
9,5 milliards de DH. Augmentation, provoquée surtout par la hausse de
30% du cours moyen de la tonne importée, car le volume s’est inscrit en
baisse de 11%. Mais ce recul a profité aux achats du gasoil et fuel dont
la facture a pratiquement doublé d’une période à l’autre pour s’établir
à 9,8 milliards de DH. «Au demeurant, ce montant explique pour les deux
tiers l’augmentation de la facture énergétique », commente la direction
des études et des prévisions financières. Le cours moyen du gasoil
s’est accru de 27% mais les importations, y compris du fuel, ont bondi
de 57%. Or, si la tendance inflationniste des produits alimentaires de
base était prévisible, aucun élément ne préjugeait
de la hausse des importations de sous-produits énergétiques. Le
relèvement en février dernier du budget alloué à la compensation de 15
milliards de DH pour le porter à 32 milliards se justifiait surtout par
le souci d’assurer la stabilité des prix des principaux produits de base
sur le marché intérieur (gaz, sucre et farines). D’ailleurs, la facture
alimentaire a grimpé de 75% au terme des quatre premiers mois de
l’année par rapport à la même période de 2010. Elle s’est établie à 15,7
milliards de DH. A elles seules, les importations du blé ont porté sur
6,3 milliards de DH, les achats du maïs ont totalisé 1,8 milliard et les
acquisitions du sucre ont pratiquement doublé. Les huiles végétales
brutes ne sont pas en reste. Les achats de ces matières premières ont
rebondi de 31%, tirés surtout par la hausse de 47% du prix moyen de la
tonne importée car le volume a plutôt régressé de 11%.
A l’opposé, les exportations des produits alimentaires, à fin avril
2011, sont restées quasiment stables à environ 9,8 milliards de DH. La
hausse des ventes des fruits de mer (+17%) et de tomates fraîches (+26%)
pourrait tout au plus compenser la baisse des exportations des poissons
en conserve (-26%) et des agrumes (-12%). Du coup la balance
alimentaire dégage à fin avril dernier un déficit d’environ 5,9
milliards de DH contre un excédent de près de 800 millions à la même
période de 2010.
A. G. L'économiste Édition N° 3545 du 2011/06/06
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