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L’entonnoir inversé ou pourquoi je voterai OUI le 1er juillet
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L’entonnoir inversé ou pourquoi je voterai OUI le 1er juillet
Rarement dans l’Histoire de notre Nation, le Peuple marocain aura été si fortement interpellé alors qu’un projet de révision de la Constitution sera soumis à référendum le 1er juillet prochain. Ce projet est l’aboutissement positif, logique et attendu d’un processus qui a été lancé par le discours royal du 9 mars 2011 et porté à son terme lors de l’allocution prononcée par le Souverain le 17 juin dernier. Processus porté à son terme parce que SM le Roi Mohammed VI a accompli une mission historique, conformément à son statut de chef de l’Etat, celle d’être en permanence à l’écoute du peuple, de satisfaire ses attentes et d’anticiper ses besoins, notamment dans les champs politique, économique et social. A la suite des mouvements « révolutionnaires » intervenus en Tunisie, puis en Egypte, le Maroc a connu, avec le #Feb 20 initié sur les réseaux sociaux, et essentiellement par mimétisme, un processus de contestation et de revendication juvéniles, mais sans la popularité, puis les suites institutionnelles vécues à Tunis et au Caire. Cette partie de la jeunesse marocaine, sortie dans les rues et boulevards en février dernier, ne savait sans doute pas à ce moment qu’elle serait à l’origine d’une décision royale majeure, celle d’accélérer un ensemble de réformes, lesquelles connaissent aujourd’hui cet aboutissement constitutionnel qui va proprement bouleverser, mais sans dommages, les fondements étatiques du Maroc.
Le Mouvement du 20 février a, lui aussi, rempli sa mission d’éclaireur, d’avant-garde, parce qu’il a servi essentiellement de révélateur des attentes, frustrations et revendications populaires. Mais aujourd’hui, on perçoit clairement que cette mission est terminée parce que cette structure contestataire, largement spontanée et désorganisée, se délite rapidement sous la pression des événements et du fait de la manipulation avérée dont elle est l’objet par des groupuscules islamistes et radicaux, incapable qu’elle est, en outre, d’habiller son discours de propositions constructives ou d’engagement citoyen réel. Les discours royaux, intervenus à trois mois d’intervalle, ont eu ceci de fondateur, de révolutionnaire même, qu’ils ont proposé un nouveau pacte avec le peuple marocain, celui d’ériger les citoyens en acteurs responsables du changement institutionnel, notamment par le fait que le projet de Constitution introduit des innovations fondamentales en matière de souveraineté, de légitimité, de gouvernance, de séparation des pouvoirs, d’égalité entre les sexes, de reconnaissance de l’identité plurielle nationale notamment en conférant à l’amazigh sa place de langue officielle. Le projet de Constitution implique que le Marocain soit un citoyen accompli, évoluant dans un cadre institutionnel respectueux des valeurs fondatrices et fondamentales de la Démocratie, telles qu’universellement reconnues et admises.
Pour cela, JE VOTERAI OUI le 1er juillet prochain. Cette révision constitutionnelle, qui enlève au Pouvoir une grande partie des attributions jusque-là dévolues au Roi, place la Constitution, la Loi et le Peuple au premier rang, tout en permettant que les constantes et les valeurs fondamentales de l’Etat-Nation marocain soient préservées, telles la reconnaissance de la primauté de l’Islam, l’Imarat Al Mouminine, l’unité nationale et territoriale, etc.
Pour cela, JE VOTERAI OUI le premier juillet prochain. Alors que le contenu de la révision constitutionnelle est désormais connu, publié au Bulletin Officiel, repris par les quotidiens nationaux, les divers sites Internet, que les commentaires positifs et mêmes laudateurs se multiplient dans notre pays et à l’étranger, (voir pages suivantes), il existe bien des raisons qui permettent d’énoncer que la proposition référendaire représente objectivement une réelle avancée qui place directement et définitivement le Royaume du Maroc dans le camp des Monarchies constitutionnelles, parlementaires, démocratiques et sociales. Trois éléments au moins induisent un tel constat. Le premier est celui qui donne à SM le Roi un statut nouveau, quasiment identique à celui des chefs d’Etat élus, et qui met fin à la notion de sacralité de la personne royale. L’ère de la Monarchie absolue, d’essence divine, est terminée, de par la volonté même de SM le Roi !
Pour cela, JE VOTERAI OUI le premier juillet prochain. Le second élément est celui qui met fin au concept de Premier ministre, que d’aucuns ont parfois pu assimiler à un « primus inter pares » des factotums de l’Etat. Le projet de Constitution donne au « Chef du Gouvernement » des pouvoirs et prérogatives étendus et cette nouvelle distribution du pouvoir exécutif, qui place au centre du dispositif décisionnel un homme dont la nomination aura été assurée par le suffrage universel, est une modification majeure du système de gouvernance. Celui-ci, également matérialisé par la dualité Conseil des Ministres, Conseil de Gouvernement, montre que le Maroc passe graduellement d’une Monarchie Exécutive à un système qui valorise la volonté populaire exprimée par les urnes, mais aussi favorise l’émergence d’une nouvelle classe de dirigeants politiques appelés, par les pouvoirs dont ils disposeront constitutionnellement, à gouverner au nom du peuple citoyen.
Pour cela, JE VOTERAI OUI le premier juillet prochain. Le troisième élément, enfin, est celui qui me semble le plus important de tous et que l’on peut traduire par l’image de l’entonnoir inversé. Jusqu’à présent, le système exécutif et décisionnel au Maroc, consacré par l’appellation de Makhzen, était celui d’un entonnoir dont l’ouverture la plus petite était la seule opérationnelle. Cet entonnoir était donc en réalité inversé puisque la béance la plus large servait seulement de réceptacle à ce qui venait d’en haut. Le projet de Constitution, que les Marocains approuveront sans nul doute massivement le 1er juillet, rétablit enfin les choses en leur sens naturel, celui de la démocratie, du pouvoir par le peuple et pour le peuple ! L’ouverture la plus large de l’entonnoir alimentera, par le suffrage universel, par la reconnaissance des prérogatives d’un véritable chef de gouvernement, par les domaines étendus de l’action législative, par l’indépendance du pouvoir judiciaire, etc, etc, le quotidien du peuple marocain, à l’image de ce qui se passe dans toutes les démocraties accomplies de par le monde. Ce bouleversement institutionnel, qui se fait dans le calme, a été proposé et voulu par le Roi. Il rejoint les attentes et les aspirations de tous les démocrates responsables et symbolise la reconnaissance des longues luttes menées par nos aînés pour cet objectif aujourd’hui en passe d’être atteint. Pour cela, JE VOTERAI OUI le premier juillet prochain
LA NOUVELLE TRIBUNE 23-062011
Fahd YATA
Le Mouvement du 20 février a, lui aussi, rempli sa mission d’éclaireur, d’avant-garde, parce qu’il a servi essentiellement de révélateur des attentes, frustrations et revendications populaires. Mais aujourd’hui, on perçoit clairement que cette mission est terminée parce que cette structure contestataire, largement spontanée et désorganisée, se délite rapidement sous la pression des événements et du fait de la manipulation avérée dont elle est l’objet par des groupuscules islamistes et radicaux, incapable qu’elle est, en outre, d’habiller son discours de propositions constructives ou d’engagement citoyen réel. Les discours royaux, intervenus à trois mois d’intervalle, ont eu ceci de fondateur, de révolutionnaire même, qu’ils ont proposé un nouveau pacte avec le peuple marocain, celui d’ériger les citoyens en acteurs responsables du changement institutionnel, notamment par le fait que le projet de Constitution introduit des innovations fondamentales en matière de souveraineté, de légitimité, de gouvernance, de séparation des pouvoirs, d’égalité entre les sexes, de reconnaissance de l’identité plurielle nationale notamment en conférant à l’amazigh sa place de langue officielle. Le projet de Constitution implique que le Marocain soit un citoyen accompli, évoluant dans un cadre institutionnel respectueux des valeurs fondatrices et fondamentales de la Démocratie, telles qu’universellement reconnues et admises.
Pour cela, JE VOTERAI OUI le 1er juillet prochain. Cette révision constitutionnelle, qui enlève au Pouvoir une grande partie des attributions jusque-là dévolues au Roi, place la Constitution, la Loi et le Peuple au premier rang, tout en permettant que les constantes et les valeurs fondamentales de l’Etat-Nation marocain soient préservées, telles la reconnaissance de la primauté de l’Islam, l’Imarat Al Mouminine, l’unité nationale et territoriale, etc.
Pour cela, JE VOTERAI OUI le premier juillet prochain. Alors que le contenu de la révision constitutionnelle est désormais connu, publié au Bulletin Officiel, repris par les quotidiens nationaux, les divers sites Internet, que les commentaires positifs et mêmes laudateurs se multiplient dans notre pays et à l’étranger, (voir pages suivantes), il existe bien des raisons qui permettent d’énoncer que la proposition référendaire représente objectivement une réelle avancée qui place directement et définitivement le Royaume du Maroc dans le camp des Monarchies constitutionnelles, parlementaires, démocratiques et sociales. Trois éléments au moins induisent un tel constat. Le premier est celui qui donne à SM le Roi un statut nouveau, quasiment identique à celui des chefs d’Etat élus, et qui met fin à la notion de sacralité de la personne royale. L’ère de la Monarchie absolue, d’essence divine, est terminée, de par la volonté même de SM le Roi !
Pour cela, JE VOTERAI OUI le premier juillet prochain. Le second élément est celui qui met fin au concept de Premier ministre, que d’aucuns ont parfois pu assimiler à un « primus inter pares » des factotums de l’Etat. Le projet de Constitution donne au « Chef du Gouvernement » des pouvoirs et prérogatives étendus et cette nouvelle distribution du pouvoir exécutif, qui place au centre du dispositif décisionnel un homme dont la nomination aura été assurée par le suffrage universel, est une modification majeure du système de gouvernance. Celui-ci, également matérialisé par la dualité Conseil des Ministres, Conseil de Gouvernement, montre que le Maroc passe graduellement d’une Monarchie Exécutive à un système qui valorise la volonté populaire exprimée par les urnes, mais aussi favorise l’émergence d’une nouvelle classe de dirigeants politiques appelés, par les pouvoirs dont ils disposeront constitutionnellement, à gouverner au nom du peuple citoyen.
Pour cela, JE VOTERAI OUI le premier juillet prochain. Le troisième élément, enfin, est celui qui me semble le plus important de tous et que l’on peut traduire par l’image de l’entonnoir inversé. Jusqu’à présent, le système exécutif et décisionnel au Maroc, consacré par l’appellation de Makhzen, était celui d’un entonnoir dont l’ouverture la plus petite était la seule opérationnelle. Cet entonnoir était donc en réalité inversé puisque la béance la plus large servait seulement de réceptacle à ce qui venait d’en haut. Le projet de Constitution, que les Marocains approuveront sans nul doute massivement le 1er juillet, rétablit enfin les choses en leur sens naturel, celui de la démocratie, du pouvoir par le peuple et pour le peuple ! L’ouverture la plus large de l’entonnoir alimentera, par le suffrage universel, par la reconnaissance des prérogatives d’un véritable chef de gouvernement, par les domaines étendus de l’action législative, par l’indépendance du pouvoir judiciaire, etc, etc, le quotidien du peuple marocain, à l’image de ce qui se passe dans toutes les démocraties accomplies de par le monde. Ce bouleversement institutionnel, qui se fait dans le calme, a été proposé et voulu par le Roi. Il rejoint les attentes et les aspirations de tous les démocrates responsables et symbolise la reconnaissance des longues luttes menées par nos aînés pour cet objectif aujourd’hui en passe d’être atteint. Pour cela, JE VOTERAI OUI le premier juillet prochain
LA NOUVELLE TRIBUNE 23-062011
Fahd YATA
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