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Hausse vertigineuse des dépenses de compensation
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Hausse vertigineuse des dépenses de compensation
A fin février 2012, les charges de compensation ne cessent d’exploser. Selon la direction des études et des prévisions financières, les dépenses de compensation se sont chiffrées à 9,7 milliards DH, soit une « hausse alarmante » de 39,3 % en glissement annuel.
La caisse engrangerait tout au long de l’année 2012 la bagatelle des 65 milliards de dirhams, d’après les scénarios les plus optimistes.
L’étau se resserre davantage autour de la marge de manœuvre budgétaire. Au terme des deux premiers mois de l’année en cours, les dépenses de compensation se sont chiffrées à 9,7 milliards de dirhams, soit une « hausse alarmante » de 39,3 % en glissement annuel. C’est en substance ce qui ressort de la dernière note d’information de la direction des études et des prévisions financières (DEPF).
Pronostics d’un déficit budgétaire alarmant
Cette montée en flèche ( à peine deux mois de 2012 écoulés ) corrobore encore une fois les pronostics d’un déficit budgétaire alarmant. La caisse engrangerait, tout au long de l’année 2012, la bagatelle des 65 milliards de dirhams, d’après les scénarios les plus optimistes. Qui dit mieux ? À l’épreuve du Printemps arabe, les promesses du gouvernement Benkirane, faisant valoir une révision de la généralisation du système de subventions, ne tarderont pas à voler en éclats. Le contexte international tendu, doublé d’un niveau assez élevé des cours mondiaux des matières premières, ne laissent aucun doute sur le fait que les charges de compensation exploseront davantage. Au mois de mars 2012, les prix moyens de pétrole se sont accrus de 13 % depuis décembre dernier pour se situer à 118 dollars. Alors même que le projet de loi de Finances 2012 retient un cours de 100 dollars le baril. De par la facture énergétique, celle céréalière devrait, elle aussi, peser de tout son poids sur les caisses de l’État. Pour cette campagne agricole, les prévisions de la tutelle tablent sur une récolte céréalière de près de 48 millions de quintaux, soit quasiment la moitié de celle réalisée l’année dernière. Ce qui veut dire tout bonnement que la voie de l’import reste le seul refuge pour maintenir l’approvisionnement du pays en blé à un niveau plus ou moins confortable. Tout en sachant que les stocks prévisionnels à fin 2011 en blé tendre s’établiraient à plus 16 Mqx, soit l’équivalent de plus de quatre mois des besoins des minoteries industrielles, selon l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses. Pour cette année, c’est le degré zéro de visibilité sur le niveau des stocks. À l’échelle internationale, le niveau soutenu des prix alimentaires devrait se poursuivre sur les prochains mois. Déjà au terme du premier trimestre 2012, « les cours des produits alimentaires ont augmenté de 8,3 %, tirés par le blé (6,2 %), le maïs (8,5 %), le soja (14,6 %) et le sucre (4,6 %), suite à une sécheresse en Amérique latine et en Europe », selon la Banque mondiale. Par ailleurs, et toujours selon la DEPF les dépenses ordinaires hors compensation ont accusé une perte de 2,8 %. Pour leur part, « les dépenses de biens et services ont enregistré une baisse de 3,7 %, recouvrant un repli des dépenses des autres biens et services de 34,2 % et une hausse de celles du personnel de 13,3 % en lien avec l’impact des recrutements et des promotions opérés durant cette période ainsi que de la hausse des salaires décidée dans le cadre du dialogue social, avec effet à partir de mai 2011 », note-t-on. Ce qui ne manquerait pas d’impacter le déficit budgétaire qui s’est élevé à 11,3 milliards de dirhams . ◆
Ecrit par Mohamed Mounjid
26 avril 2012
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