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Médicaments : ce que consomment les Marocains ? Du Doliprane...
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Médicaments : ce que consomment les Marocains ? Du Doliprane...
En 2011, le secteur pharmaceutique a engrangé un chiffre d'affaires de 8.29 milliards de DH pour 292 millions d'unités vendues. Le marché est en hausse de 4%, la part des génériques monte à 30% en volume. Doliprane, après avoir été pendant longtemps champion, en quantités, le devient aussi en chiffre d'affaires.
Même les professionnels ne s’y attendaient pas au vu du contexte de morosité économique qu’a connue le pays en 2011. Le marché du médicament a évolué positivement, enregistrant aussi bien en valeur qu’en volume une hausse de 4%. Certes, ce n’est pas la moyenne des 6% qu’a connue le secteur au cours des 5 années précédentes, mais la performance reste appréciable. Il faut sans doute y voir la concrétisation de l’extension de l’AMO aux soins ambulatoires mais également le recours plus intense des personnes couvertes à leur assurance-maladie et l’élargissement de la population couverte. Il faut rappeler qu’en 2011, ce sont 700 000 personnes nouvelles qui ont bénéficié de la couverture du système et rien qu’au niveau de la CNSS, gestionnaire de l’AMO pour les salariés du privé, le nombre de dossiers traités a crû de 37%, en atteignant 1,6 million.
Bonne surprise pour les patients, c’est le générique qui a profité de la croissance du marché puisque son évolution en chiffre d’affaires a été de 8,3% alors qu’en volume les ventes ont augmenté de 6,9%. A l’inverse, les ventes de princeps ont connu une évolution moindre que celle du marché global puisque les quantités de médicaments vendues n’ont progressé que de 2,6%, avec un chiffre d’affaires dont la hausse est restée limitée à 3,1%.
Croissance en volume de 7% pour les génériques et seulement 2,6% pour les princeps
Dans les deux cas, la hausse du chiffre d’affaires est supérieure, en proportions, à celle des quantités vendues ; ce qui laisse supposer une légère augmentation du prix moyen des médicaments. Une évolution qui n’est pas nécessairement synonyme de hausse des prix des médicaments existants au cours de l’année 2011 puisqu’il faut également compter avec les nouveaux produits qui ont obtenu au cours de cette année leur autorisation de mise sur le marché. De même qu’il faut tenir compte des contenances (plus de comprimés par boîte, plus de sirop par flacon…)
L’un dans l’autre, les 292 millions d’unités (flacons, boîtes de comprimés, ampoules et injectables) vendues en 2011 ont rapporté aux laboratoires pharmaceutiques l’équivalent de 8,29 milliards de DH. L’évolution plus rapide des génériques a fait naturellement gagner aux fabricants de ces «copies» autorisées des parts de marché. A fin 2011, près d’un médicament sur trois consommés au Maroc était un générique (29,9% de part de marché en volume) et ces derniers ont rapporté au secteur 30,6% de son chiffre d’affaires annuel.
Des analgésiques, des pilules contraceptives et des sirops pour l’appétit…
Evidemment, il faut nuancer cette progression du générique par prescripteur. Car c’est surtout dans le secteur public que les achats de ce type de médicaments sont les plus élevés avec les marchés du ministère de la santé, ou encore ceux de la pharmacie centrale de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS), gestionnaire de l’AMO. Cette dernière, pour pousser à la consommation des génériques, avait d’ailleurs, en mai dernier, averti que pour tout médicament prescrit par le corps médical et pour lequel un générique existe sur le marché marocain, le remboursement des frais se ferait sur le base du prix du générique le plus cher et non pas celui de princeps.
Cela dit, certains princeps, au vu de leur prix, leur qualité thérapeutique ou leur notoriété continuent de bénéficier d’une position de leader sur le marché. Ainsi, selon des données exclusives obtenues par La Vie éco, Doliprane (paracétamol) reste le premier médicament vendu en quantité avec 17 millions de boîtes écoulées en 2011. Ce n’est certes pas nouveau en termes de volumes, mais la surprise vient du fait que même en valeur, il a détrôné le leader des années précédentes, Augmentin (antibiotique) qui rétrograde à la 2e place en chiffre d’affaires rapporté (voir tableau). Il faut dire que rien qu’en 2011, les ventes de Doliprane, médicament fabriqué au Maroc sous licence par les laboratoires Bottu (ailleurs dans le monde, il est produit par Sanofi-Aventis) ont crû de 10,6% en volume et de 15,8% en valeur. Toujours en valeur donc, et après Doliprane et Augmentin on trouve, surprise, non pas des médicaments mais des laits infantiles : Nursie et Nan Protect qui pointent respectivement à la 3e et 4e place. Ils sont suivis d’Amoxil (antibiotique) et du célèbre Ventoline (traitement de l’asthme). En 6e place, en chiffre d’affaires, c’est Microdiol, une pilule contraceptive qui rapporte à son fabricant l’équivalent de 54 MDH de recettes par an.
Le classement par quantités vendues, plus pertinent, car renseignant davantage sur l’usage des médicaments au Maroc, voit les antibiotiques disparaître du top ten. Après le Doliprane, c’est la fameuse pommade jaune Auréomycine bien connue des Marocains (usage ophtalmique et dermatologique) dont près de 4 millions de tubes ont été écoulés en 2011, qui se classe deuxième. Et c’est Aspro (Aspirine), autre antalgique et analgésique, tout comme le Doliprane, qui occupe la 3e place. De manière globale, dans le classement par volume, peu de médicaments sophistiqués parmi les 10 premiers. On trouve surtout des analgésiques, des pilules contraceptives et deux produits pour l’appétit. Cela explique sans doute la faiblesse de la dépense moyenne annuelle par habitant et par an. Question de moyens ? Pas si sûr (voir encadré).
Santé : Le Marocain consomme peu, question de mentalité ?
Selon des professionnels, si le Marocain dépense peu en médicaments, avec 259 DH par habitant et par an, ce n’est pas forcément en raison du prix. «Il y a beaucoup de produits qui sont moins chers qu’ailleurs», explique l’un d’entre eux. Pour un patron de laboratoire pharmaceutique, c’est avant tout une question de mentalité. «Le Marocain est capable de dépenser 1 000 DH en télécoms par an mais trouve un antibiotique à 150 DH trop cher. Même chez la classe aisée, on peut payer une addition de restaurant à 1 000 DH et rechigner à acheter un traitement prescrit à 600 DH. C’est une question de culture chez nous».
2012-04-02
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