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Médicaments génériques, c’est pas fini !
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Médicaments génériques, c’est pas fini !
La polémique ne cesse d’enfler: les fabricants de génériques au Maroc s’inquiètent des retombées négatives de la signature en octobre dernier par le Maroc de l’accord commercial anti-contrefaçon, ou anti-counterfeiting Trade Agreement (ACTA). Négocié à l’échelle internationale par un comité restreint de pays, dont le Maroc, ce texte est un traité international multilatéral qui prétend protéger les droits de propriété intellectuelle. Développée initialement par le Japon et les États-Unis dès 2006, l’idée d’un tel traité a rapidement convaincu l’Australie, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, qui rejoignent en juin 2008 le Canada, l’Union européenne et la Suisse, pour entamer des négociations officielles. Afin de lutter contre «l’augmentation dans le commerce international des contrefaçons et des produits sous copyright piratés», le traité ACTA ambitionne de mettre fin aux violations de brevets. C’est justement ce point qui inquiète les génériqueurs marocains. «Pour fabriquer un générique, nous avons besoin de 3 à 4 ans de préparation technique avant le lancement sur le marché du générique, et donc avant l’entrée dans le domaine public du princeps. Pendant cette période, nous faisons les analyses nécessaires et nous préparons les autorisations de mise sur le marché, comme le prévoit la loi» explique ainsi Mohamed Houbachi, président de l’Association marocaine du médicament générique (AMMG). Or, pour ce travail préparatoire, les fabricants de génériques ont absolument besoin de matières premières, essentiellement venues d’Inde ou de Chine. Au nom d’une lutte contre la contrefaçon, l’accord ACTA bloque le transport de ces matières premières, considérées comme contrefaites, car violant les brevets internationaux des princeps. «Ce texte est dangereux. Il retarde l’introduction de nouveaux génériques, puisque les fabricants de génériques ne pourront plus importer la matière première nécessaire pour préparer le lancement de leurs médicaments à temps pour l’entrée dans le domaine public des princeps», défend Houbachi.
28% du marché
C’est pour ces raisons que l’AMMG part en campagne pour défendre la non-ratification du traité international par le Parlement. Déposé au Parlement, le texte attend sa ratification pour la session parlementaire de printemps. Pour Mohamed Houbachi, c’est l’ensemble du système qui pâtirait de cette ratification.
«Le patient continuera à payer le prix fort en cas de retard d’introduction de génériques. La signature d’ACTA prouve une nouvelle fois que le Maroc ne dispose pas d’une politique d’accompagnement du générique», estime le président de l’Association marocaine du médicament générique. Le secteur s’estime également lésé par les marges jugées trop élevées enregistrées par les multinationales. «Après la fin du brevet, le prix du princeps reste le même. Avec la marge qui leur est accordée, les multinationales ont les moyens de faire un très bon marketing et du lobbying», affirme Mohamed Houbachi. Aujourd’hui, le générique ne pèse que 28% du marché du médicament au Maroc. Un poids trop léger par rapport aux 70% que les génériques représentent aux États-Unis ou en Espagne, par exemple. De la même façon, alors que les génériques emploient les 2/3 des salariés dans le secteur pharmaceutique, ils continuent de ne peser qu’un tiers du chiffre d’affaires global.
Par Anne-Sophie MARTIN
Jeudi, 08 Mars 2012 12:54
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