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Enquête L’Economiste-Sunergia sur le gouvernement Benkirane L’opinion publique parie sur des réussites dans l’enseignement, la santé et l’emploi

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Enquête L’Economiste-Sunergia sur le gouvernement Benkirane L’opinion publique parie sur des réussites dans l’enseignement, la santé et l’emploi  Empty Enquête L’Economiste-Sunergia sur le gouvernement Benkirane L’opinion publique parie sur des réussites dans l’enseignement, la santé et l’emploi

Message par Admin Mer 25 Jan - 16:34



-Seule une minorité de Marocains envisage des échecs
-La santé se classe plus haut qu’on ne le croyait
-La corruption, la prostitution, l’habitat… des sujets secondaires


Enquête L’Economiste-Sunergia sur le gouvernement Benkirane L’opinion publique parie sur des réussites dans l’enseignement, la santé et l’emploi  P26_5910
La santé que l'on rencontrait peu dans les sondages et enquêtes politiques fait sa grande rentrée. Logique: elle est essentielle pour l'amélioration et la sécurisation des couches moyennes. De plus, l'ancienne ministre, Yasmine Baddou, a montré qu'il y avait de puissantes résistances aux changements à l'intérieur même du système. Son successeur El Hossein El Ouardi, un homme issu du secteur de la santé, ne pourra pas faire l'économie des réforme

Les différences par région sont assez considérables. Quand les Casablancais sont «seulement» 18% à redouter un ou plusieurs échecs, les gens de l’Oriental sont à 40% sûrs que tout va réussir. L’affaire est entendue: l’équipe du chef de gouvernement Benkirane plaît aux Marocains. 88% d’entre eux ont confiance, confiance tout court ou énormément confiance.
Dans la foulée, les gens font du PJD l’âme de l’équipe. Les hommes des autres partis comptent peu ou pas du tout (cf. www.leconomiste.com des 20 et 23 janvier 2012), y compris ceux qui ont exercé des responsabilités dans l’ancien gouvernement. Situation de rêve pour le parti de la lampe? Peut-être, sauf qu’en occupant le centre du système, il sera tenu pour responsable de tout. Ce qui n’est pas confortable sur le moyen et long terme.
En tout cas, il n’aura aucune excuse, s’il abandonne des réformes en cour de route.
Déjà 29% des Marocains pensent que l’équipe n’échouera sur rien. Un score tout à fait remarquable, même si aucune des enquêtes précédentes de L’Economiste ne permet de comparer une telle réponse. Les femmes, qui, décidément, ne sont pas rancunières, sont plus nombreuses que les hommes (34% contre 25% avec la moyenne à 29%) à être sûres qu’il n’y aura pas d’échec.
En revanche, elles classent de manière sensiblement différente que les hommes les domaines où ce gouvernement, selon elles, va réussir ou bien va échouer. Le classement des femmes place, dans l’ordre, la santé (52%), l’enseignement (50%) et l’emploi (41%). Les hommes mettent d’abord l’enseignement et l’emploi à égalité (33%) et la santé derrière à 30%. De manière générale, les certitudes/espoirs masculins s’appliquent à un plus grand nombre de domaines. Les messieurs s’attendent à des réussites aussi dans le domaine économique et financier, la justice et «l’équilibre social» et un peu plus loin derrière, la lutte contre la corruption, contre la prostitution. Les femmes donc concentrent davantage leurs analyses sur un moins grand nombre de problèmes.
Dans le détail, la moitié des femmes, exactement 50%, voit que la réforme de l’enseignement va réussir alors qu’il n’y a que le tiers des hommes à le penser. Mais ce sont les plus jeunes qui créditent le plus le nouveau gouvernement pour l’enseignement. Ils sont 55% à penser qu’il va réussir contre 7% qui voient venir un échec. Toujours dans l’enseignement, les couches moyennes prédisent à 44% une réussite contre 10% qui redoutent un échec.
Les jeunes , contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ne mettent pas l’emploi au premier rang, ils y pensent mais après l’enseignement. Peut-on dire qu’ils conçoivent l’emploi comme une conséquence, bonne ou mauvaise, de l’enseignement, lui-même bon ou mauvais? L’enquête ne permet pas d’être aussi catégorique. En tout état de cause, les jeunes chômeurs continuent de faire tout ce qu’ils peuvent pour attirer les médias et donc l’opinion publique, y compris faire le pire en tentant de s’immoler.

Enquête L’Economiste-Sunergia sur le gouvernement Benkirane L’opinion publique parie sur des réussites dans l’enseignement, la santé et l’emploi  P26b_210
Les finances sont techniquement un des grands enjeux, puisqu’il faut arriver à maîtriser le double déficit, celui du budget et celui de la balance des paiements. Cependant, ce domaine n’a que de petits scores, que ce soit pour prédire un échec (8%) ou pour annoncer un succès (16%). On notera que les gens demeurent très confiants, les hommes plus que les femmes. Mais les enquêteurs ont remarqué que les réponses dans ce domaine ne sont pas très précises, moins en tout cas que pour l’emploi, l’enseignement ou la santé.
Les réponses spontanées, sans tableau préalablement établi par les enquêteurs, dessinent un paysage nouveau. La politique telle que la vivent les gens n’est pas toujours organisée selon les compétences des départements ministériels. Ce qui devrait pousser ce gouvernement à être plus transversal qu’aucun de ses prédécesseurs. Par exemple, personne ne pense aux travaux publics en tant que tels et, inversement, les gens font deux catégories différentes pour la lutte contre la corruption et la justice. Assez curieusement, les questions de hausse des prix ou de pouvoir d’achat ne sont pas assez citées pour arriver à un seuil significatif. Il serait néanmoins très imprudent d’en conclure que le gouvernement peut augmenter les prix sans précaution! L’absence de jugement de valeur, réussite ou échec, sur le pouvoir d’achat a sans doute du sens, mais on ne peut pas savoir lequel seulement avec les données de la présente enquête.
L’eau ou la pollution ou encore l’énergie n’attirent pas de commentaire. Tout comme la promotion de la femme, qui n’intéresse pas grand monde, ni pour dire qu’il y aura un échec, ni pour prédire un succès.
Il y a sans doute des enseignements à tirer. Le premier d’entre eux est que les gens ne vivent pas du tout la politique de la même manière qu’on la traite dans les administrations. Pourtant, lorsque les partis forment le gouvernement, ils doivent se couler dans le moule de cette organisation administrative.

La fiche technique
L’enquête de Sunergia pour le compte de L’Economiste a été réalisée entre le 5 et le 10 janvier 2012, auprès de 1.005 personnes et ce, par téléphone.
Par tranche d’âge, l’enquête étudie 193 jeunes de 18 à 24 ans et 184 de 25 à 29 ans, ce qui donne ensemble 37% de l’échantillon, 262 personnes ayant entre 30 et 39 ans, 228 entre 40 et 49 ans, 138 personnes, soit 14%, ont plus de 50 ans. Il y a 552 hommes et 453 femmes, 591 urbains pour 414 ruraux. 131 interviewés appartiennent aux classes A/B, les plus aisées, (13%), 573, soit 57%, sont rangés dans la catégorie C et 301 dans la D (30%).
Enfin, par région, 28% de l’échantillon vit dans l’espace de Casablanca-Chaouia-Doukkala-Abda, soit 285 personnes. Un peu moins réside dans la vaste région d’Agadir, Marrakech, Azilal et du Tadla: 229 personnes, soit 23%. 12%, 120 personnes, vivent dans la région de Fès-Meknès, 73 sont de Tanger-Tétouan (7%), 142 personnes sont de l’Oriental, Taza, El Hoceima et Taounate, enfin Rabat-Salé, le Gharb et Chrada comptent pour 16% avec 156 répondants.


Pour davantage de détails concernant cet échantillon, voir www.leconomiste.com du vendredi 20 et du lundi 23 janvier 2012.
«Tout va marcher»
Même si la sècheresse commençait déjà à se profiler quand l’enquête a été réalisée, les gens pensent que le gouvernement va réussir ses réformes. Il y en a même une part forte, 25%, qui estime qu’il n’y aura aucun échec d’aucune sorte. C’est donc le quart des gens qui pensent que toutes les réformes vont fonctionner.
Il n’est pas possible de dégager une tendance par âge. On trouve les plus confiants aux deux extrêmes, les plus jeunes et les plus âgés.
En revanche, une tendance apparaît lorsqu’on observe les couches sociales. Plus on est riche, moins nombreux on est pour estimer que tout va réussir (19% des A/B contre 29% en moyenne). Rappelons que c’est dans cette catégorie que l’on trouve aussi le plus de gens inquiets, même si ces inquiets restent très minoritaires, avec seulement 16% dans cette tranche socio-économique (contre 8% pour l’ensemble de l’échantillon). En revanche, les couches D, les plus pauvres, à 41%, ne voient pas se profiler d’échec. Et ce, même si l’on sait par les autres réponses que le PJD est vraiment l’expression des couches moyennes.
Les différences par région sont assez considérables. Quand les Casablancais sont «seulement» 18% à redouter un ou plusieurs échecs, les gens de l’Oriental sont à 40% sûrs que tout va réussir.

La santé: Le grand retour
La santé était un sujet mineur pour les gouvernements précédents. C’était presque comme s’il y avait une malédiction sur ce secteur, jugé incapable de progresser et sur qui il se racontait le pire.
Yasmina Baddou, dans l’ancien gouvernement, a fait changer les références, montrant au passage la puissance des résistances au changement à l’oeuvre à l’intérieur du système. Le scandale causé par une dizaine de cliniques refusant de se mettre aux normes ou, plus ancien, celui des accouchements dans les établissements publics, ont frappé les esprits, parce qu’ils ont mis à nu ces résistances. Est-ce de là que vient le fort espoir de changement qui habite aujourd’hui les Marocains? En tout cas, ils ont fait du nouveau ministre, El Hossein El Ouardi, une «personnalité importante». En outre, aujourd’hui, la santé vient en deuxième position des attentes implicites des gens, et aussi en deuxième position des réussites dont l’opinion publique crédite par avance l’actuel gouvernement. Bien sûr, les femmes ont plus d’espoirs que les hommes dans ce domaine (52% contre 30%). Les femmes sont très confiantes puisque seulement 5% d’entre elles envisagent un échec.
La réussite est plus attendue chez les jeunes que chez les plus âgés, et naturellement chez les couches moyennes. Pour elles, un mauvais système sanitaire lui fait prendre le risque de retomber dans la précarité en cas d’accident de santé. Les gens les plus riches sont aussi concernés par le même risque social de dégradation.



Nadia SALAH
Enquête L’Economiste-Sunergia sur le gouvernement Benkirane L’opinion publique parie sur des réussites dans l’enseignement, la santé et l’emploi  Eco187Édition N° 3705 du 2012/01/24
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