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Compensation: La réforme, urgente pour le FMI
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Compensation: La réforme, urgente pour le FMI
-Condition essentielle pour la soutenabilité budgétaire à moyen terme
-Assouplissement des changes, élargissement de l’assiette… les recommandations
Source: FMI
Les administrateurs du FMI évaluent positivement les réalisations du Maroc en 2011. D’ailleurs, leurs projections pour cette fin d’année sont globalement positives, exception faite du déficit budgétaire, du compte courant et de la balance commerciale
En bon diplomate, le Fonds monétaire international (FMI) a salué les réalisations économiques et financières enregistrées par le Maroc en 2011. Néanmoins, le rôle de l’institution ne se limite pas seulement à «jeter des fleurs» aux autorités suite à ses consultations. Ces avertissements, également moulés dans un langage des plus courtois, suscitent plus d’intérêts.
2011 restera certainement dans les annales, ne serait-ce qu’en raison de l’envolée de la charge de compensation. «La réforme du système de subvention urge, au risque d’entamer la soutenabilité budgétaire à moyen terme», distille en filigrane le FMI. Même Salaheddine Mezouar, ministre des Finances, convient aujourd’hui de la nécessité d’aller vers une politique de ciblage, pourtant il n’a pas pu faire aboutir cette réforme lors de son mandat.
L’exemple du Brésil revient souvent pour résoudre ce problème de la compensation. «L’idée était de plafonner la dotation de la Caisse à un montant maximal de 20 milliards de DH et d’accorder, en compensation, une aide financière mensuelle directe aux familles les plus démunies, d’un montant oscillant entre 500 et 1.000 DH. Cette aide était conditionnée à l’obligation de scolarisation des enfants», explique Tarik El Malki, économiste (cf. www.leconomiste.com du 23 septembre 2011).
En l’absence de réforme, 150 milliards de DH ont été débloqués pour la subvention des produits alimentaires et pétroliers ces quatre dernières années contre 50 milliards la période précédente. Le gouvernement semble se retrouver dans une situation à double tranchant. Une modification du système de subvention reviendrait également à affronter les lobbies, ce qu’il n’a pas osé jusque-là. Un autre casse-tête, la question des niches fiscales. Elles coûteront 32 milliards de DH à l’Etat cette année. Le ministre n’aura pas d’autres choix que d’aller raboter dans ses niches, sachant qu’il est difficile aujourd’hui de relever les impôts. «Nous sommes dans une logique où la pression fiscale doit baisser et non augmenter», soutient Mezouar. Le FMI recommande, dans ses conclusions, un élargissement de la base d’imposition et un renforcement de l’administration fiscale.
Pour le régime des changes, les administrateurs du FMI remettent une couche. Pour eux, il faut aller vers un assouplissement. «La transition vers un régime de change souple devrait renforcer le cadre de politique monétaire de la banque centrale et accroître la compétitivité à l’avenir», est-il indiqué. Justement, Bank Al-Maghrib et le ministère des Finances travaillent actuellement sur un projet de convertibilité du dirham. Un projet qui est tombé dans les oubliettes, avant d’être déterré suite à l’annonce de la création de Casablanca Finance City.
F. Fa.
Édition N° 3653 du 2011/11/09
-Assouplissement des changes, élargissement de l’assiette… les recommandations
Source: FMI
Les administrateurs du FMI évaluent positivement les réalisations du Maroc en 2011. D’ailleurs, leurs projections pour cette fin d’année sont globalement positives, exception faite du déficit budgétaire, du compte courant et de la balance commerciale
En bon diplomate, le Fonds monétaire international (FMI) a salué les réalisations économiques et financières enregistrées par le Maroc en 2011. Néanmoins, le rôle de l’institution ne se limite pas seulement à «jeter des fleurs» aux autorités suite à ses consultations. Ces avertissements, également moulés dans un langage des plus courtois, suscitent plus d’intérêts.
2011 restera certainement dans les annales, ne serait-ce qu’en raison de l’envolée de la charge de compensation. «La réforme du système de subvention urge, au risque d’entamer la soutenabilité budgétaire à moyen terme», distille en filigrane le FMI. Même Salaheddine Mezouar, ministre des Finances, convient aujourd’hui de la nécessité d’aller vers une politique de ciblage, pourtant il n’a pas pu faire aboutir cette réforme lors de son mandat.
L’exemple du Brésil revient souvent pour résoudre ce problème de la compensation. «L’idée était de plafonner la dotation de la Caisse à un montant maximal de 20 milliards de DH et d’accorder, en compensation, une aide financière mensuelle directe aux familles les plus démunies, d’un montant oscillant entre 500 et 1.000 DH. Cette aide était conditionnée à l’obligation de scolarisation des enfants», explique Tarik El Malki, économiste (cf. www.leconomiste.com du 23 septembre 2011).
En l’absence de réforme, 150 milliards de DH ont été débloqués pour la subvention des produits alimentaires et pétroliers ces quatre dernières années contre 50 milliards la période précédente. Le gouvernement semble se retrouver dans une situation à double tranchant. Une modification du système de subvention reviendrait également à affronter les lobbies, ce qu’il n’a pas osé jusque-là. Un autre casse-tête, la question des niches fiscales. Elles coûteront 32 milliards de DH à l’Etat cette année. Le ministre n’aura pas d’autres choix que d’aller raboter dans ses niches, sachant qu’il est difficile aujourd’hui de relever les impôts. «Nous sommes dans une logique où la pression fiscale doit baisser et non augmenter», soutient Mezouar. Le FMI recommande, dans ses conclusions, un élargissement de la base d’imposition et un renforcement de l’administration fiscale.
Pour le régime des changes, les administrateurs du FMI remettent une couche. Pour eux, il faut aller vers un assouplissement. «La transition vers un régime de change souple devrait renforcer le cadre de politique monétaire de la banque centrale et accroître la compétitivité à l’avenir», est-il indiqué. Justement, Bank Al-Maghrib et le ministère des Finances travaillent actuellement sur un projet de convertibilité du dirham. Un projet qui est tombé dans les oubliettes, avant d’être déterré suite à l’annonce de la création de Casablanca Finance City.
F. Fa.
Édition N° 3653 du 2011/11/09
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