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Télécoms 2.33 millions de clients 3G ! Les abonnements explosent mais le service se dégrade
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Télécoms 2.33 millions de clients 3G ! Les abonnements explosent mais le service se dégrade
Le nombre de clients a crû de 700 000 en un an seulement. Les prix ont substantiellement baissé et le téléchargement reste ouvert. Les opérateurs obligés de baisser le débit au delà d'un certain seuil de téléchargement.
Visiblement, le secteur des télécoms est victime de son succès. Après les grosses déconvenues sur la téléphonie mobile qui connaît à certains moments de la journée une saturation de réseaux, l’internet, et plus particulièrement la 3G, a également sa part de déboires. Baisse du débit, téléchargement trop lent, coupure fréquente de connexion également… La vitesse est loin des 3,2 ou 7,6 Méga de débit annoncé par les opérateurs. Certes, ces derniers précisent bien qu’il s’agit d’un débit théorique et plus il y a des connectés, plus la connexion s’alourdit, mais le fait d’en arriver à une vitesse qui tombe à 50 Ko/s est très incommodant pour l’utilisateur.
De fait, la 3G est victime de son immense succès. A fin septembre, le nombre de clients connectés à internet, selon les chiffres de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) continue son remarquable essor. Le parc total (toutes technologies confondues) avoisine 2,9 millions de clients contre 1,7 million en septembre 2010. La 3G représente à elle seule plus de 80 % du parc des abonnés à l’internet. Le nombre de lignes ADSL n’a pas connu de croissance significative, puisque, entre juin et septembre de cette année, il est passé de 527 000 clients à un peu plus de 550 000. Toute la croissance est donc portée par la 3G qui a vu son parc passer de 1,62 à 2,33 millions entre septembre 2010 et le même mois en 2011.
Tout cela s’est accompagné -promotions aidant- d’une baisse notable du prix moyen par mois qui, selon l’ANRT, a reculé de 35% en une année, s’établissant à 60 DH, tous types confondus. Mais si on prend uniquement en compte la 3G, la facture moyenne est passée de 68 DH à 41 DH en une année, alors que pour l’ADSL, même avec une baisse de 40%, la facture moyenne s’est établie à 84 DH contre 140 DH, une année auparavant. Il est évident que l’agressivité commerciale des opérateurs à coups de promotions et d’offres ponctuelles conjuguées à la baisse du prix explique l’explosion de la demande et les éléments chiffrés le prouvent.
Les infrastructures ont-elles suivi ?
La question reste cependant de savoir si les infrastructures ont été dimensionnées à l’accélération nette de la demande. Laquelle demande, par la nature des téléchargements de musique, de films et d’utilisation continue des réseaux sociaux, doit être satisfaite par des débits colossaux ? Seul Méditel a répondu à nos questions. Le deuxième opérateur affirme avoir connecté 52 villes et localités et compte en raccorder 12 autres à fin 2011. Pour ce qui est des investissements consentis au titre de cette année, le montant dépasserait les 200 MDH, rien que pour l’année en cours.
Plus globalement, en l’espace de quelques mois, il est impossible que les opérateurs aient pu apporter une réponse adéquate à cette forte croissance, surtout que la clientèle, essentiellement constituée de prépayés, est volatile.
En fait, les opérateurs ont bien vu le danger et ont commencé à réduire aussi bien les seuils des vitesses de téléchargements qu’en instituant une dégressivité dans les débits mais, dans le même temps, ils ont continué à communiquer sur des débits «imaginaires», surestimant la capacité de leurs réseaux respectifs alors que le client, lui, voit l’énorme écart entre le débit annoncé et celui affiché sur sa machine. L’ANRT a d’ailleurs exigé que les opérateurs spécifient, désormais, que les débits qu’ils annoncent sont théoriques et ne peuvent être atteints que dans des conditions optimales. Mais c’est aussi l’agence qui s’est opposée à ce que la fourniture soit suspendue même en cas d’abonnements prépayés ou d’épuisement de forfaits autorisé en capacité de téléchargement. Pratiquement, ce qui arrive aujourd’hui c’est que pour une semaine internet en prépayé, le débit autorisé est de 5 gigas et, pour un mois, il est porté à 20 gigas. Mais, même une fois ce seuil atteint, l’ANRT s’oppose à l’interruption du service mais recommande qu’il soit seulement réduit.
Auprès de cet organisme, on insiste sur deux éléments. Primo la 3G n’est pas adaptée à de grosses consommations de débits. Or, la dernière enquête du régulateur fait apparaître que 72 % des utilisateurs téléchargent des vidéos quand ce ne sont pas des films. Secundo, au jour d’aujourd’hui, il n’y a pas de protocole d’évaluation et de mesure de la 3G, mais on planche sur une méthodologie qui sera prête avant la fin de 2011. Ce n’est qu’alors qu’on pourra juger de manière objective de la qualité du réseau. En effet, pour les opérateurs, lors de la navigation, il arrive que les sites visités soient saturés et les serveurs incapables de gérer le trafic, ce qui ne met nullement leur réseau en cause. Parfois même c’est Skype ou MSN qui vous signale une déconnexion «fictive», juste pour ne pas reconnaître que ce sont bien leurs réseaux qui sont saturés. Or, grâce au protocole en préparation, il sera possible de faire la distinction et de mesurer effectivement la qualité du réseau.
Réflexions : La fin du téléchargement illimité ?
En Europe, le service 3G s’accompagne presque automatiquement d’une restriction concernant la capacité de téléchargement : des paliers allant de pair avec des tarifs qui augmentent graduellement. De la sorte, le débit moyen offert au client reste relativement élevé et les surcoûts payés servent à financer l’investissement en capacité. Cela est-il possible au Maroc ? Le marché étant surtout conditionné par le prix, et l’offre de services à valeur ajoutée étant faible, le consommateur pourrait ne pas accepter de payer plus pour avoir une 3G digne de ce nom. C’est là le dilemme.
Mohamed El Maâroufi.
2011-11-08
Visiblement, le secteur des télécoms est victime de son succès. Après les grosses déconvenues sur la téléphonie mobile qui connaît à certains moments de la journée une saturation de réseaux, l’internet, et plus particulièrement la 3G, a également sa part de déboires. Baisse du débit, téléchargement trop lent, coupure fréquente de connexion également… La vitesse est loin des 3,2 ou 7,6 Méga de débit annoncé par les opérateurs. Certes, ces derniers précisent bien qu’il s’agit d’un débit théorique et plus il y a des connectés, plus la connexion s’alourdit, mais le fait d’en arriver à une vitesse qui tombe à 50 Ko/s est très incommodant pour l’utilisateur.
De fait, la 3G est victime de son immense succès. A fin septembre, le nombre de clients connectés à internet, selon les chiffres de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) continue son remarquable essor. Le parc total (toutes technologies confondues) avoisine 2,9 millions de clients contre 1,7 million en septembre 2010. La 3G représente à elle seule plus de 80 % du parc des abonnés à l’internet. Le nombre de lignes ADSL n’a pas connu de croissance significative, puisque, entre juin et septembre de cette année, il est passé de 527 000 clients à un peu plus de 550 000. Toute la croissance est donc portée par la 3G qui a vu son parc passer de 1,62 à 2,33 millions entre septembre 2010 et le même mois en 2011.
Tout cela s’est accompagné -promotions aidant- d’une baisse notable du prix moyen par mois qui, selon l’ANRT, a reculé de 35% en une année, s’établissant à 60 DH, tous types confondus. Mais si on prend uniquement en compte la 3G, la facture moyenne est passée de 68 DH à 41 DH en une année, alors que pour l’ADSL, même avec une baisse de 40%, la facture moyenne s’est établie à 84 DH contre 140 DH, une année auparavant. Il est évident que l’agressivité commerciale des opérateurs à coups de promotions et d’offres ponctuelles conjuguées à la baisse du prix explique l’explosion de la demande et les éléments chiffrés le prouvent.
Les infrastructures ont-elles suivi ?
La question reste cependant de savoir si les infrastructures ont été dimensionnées à l’accélération nette de la demande. Laquelle demande, par la nature des téléchargements de musique, de films et d’utilisation continue des réseaux sociaux, doit être satisfaite par des débits colossaux ? Seul Méditel a répondu à nos questions. Le deuxième opérateur affirme avoir connecté 52 villes et localités et compte en raccorder 12 autres à fin 2011. Pour ce qui est des investissements consentis au titre de cette année, le montant dépasserait les 200 MDH, rien que pour l’année en cours.
Plus globalement, en l’espace de quelques mois, il est impossible que les opérateurs aient pu apporter une réponse adéquate à cette forte croissance, surtout que la clientèle, essentiellement constituée de prépayés, est volatile.
En fait, les opérateurs ont bien vu le danger et ont commencé à réduire aussi bien les seuils des vitesses de téléchargements qu’en instituant une dégressivité dans les débits mais, dans le même temps, ils ont continué à communiquer sur des débits «imaginaires», surestimant la capacité de leurs réseaux respectifs alors que le client, lui, voit l’énorme écart entre le débit annoncé et celui affiché sur sa machine. L’ANRT a d’ailleurs exigé que les opérateurs spécifient, désormais, que les débits qu’ils annoncent sont théoriques et ne peuvent être atteints que dans des conditions optimales. Mais c’est aussi l’agence qui s’est opposée à ce que la fourniture soit suspendue même en cas d’abonnements prépayés ou d’épuisement de forfaits autorisé en capacité de téléchargement. Pratiquement, ce qui arrive aujourd’hui c’est que pour une semaine internet en prépayé, le débit autorisé est de 5 gigas et, pour un mois, il est porté à 20 gigas. Mais, même une fois ce seuil atteint, l’ANRT s’oppose à l’interruption du service mais recommande qu’il soit seulement réduit.
Auprès de cet organisme, on insiste sur deux éléments. Primo la 3G n’est pas adaptée à de grosses consommations de débits. Or, la dernière enquête du régulateur fait apparaître que 72 % des utilisateurs téléchargent des vidéos quand ce ne sont pas des films. Secundo, au jour d’aujourd’hui, il n’y a pas de protocole d’évaluation et de mesure de la 3G, mais on planche sur une méthodologie qui sera prête avant la fin de 2011. Ce n’est qu’alors qu’on pourra juger de manière objective de la qualité du réseau. En effet, pour les opérateurs, lors de la navigation, il arrive que les sites visités soient saturés et les serveurs incapables de gérer le trafic, ce qui ne met nullement leur réseau en cause. Parfois même c’est Skype ou MSN qui vous signale une déconnexion «fictive», juste pour ne pas reconnaître que ce sont bien leurs réseaux qui sont saturés. Or, grâce au protocole en préparation, il sera possible de faire la distinction et de mesurer effectivement la qualité du réseau.
Réflexions : La fin du téléchargement illimité ?
En Europe, le service 3G s’accompagne presque automatiquement d’une restriction concernant la capacité de téléchargement : des paliers allant de pair avec des tarifs qui augmentent graduellement. De la sorte, le débit moyen offert au client reste relativement élevé et les surcoûts payés servent à financer l’investissement en capacité. Cela est-il possible au Maroc ? Le marché étant surtout conditionné par le prix, et l’offre de services à valeur ajoutée étant faible, le consommateur pourrait ne pas accepter de payer plus pour avoir une 3G digne de ce nom. C’est là le dilemme.
Mohamed El Maâroufi.
2011-11-08
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