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Découpage électoral Pourquoi l’accouchement a été difficile
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Découpage électoral Pourquoi l’accouchement a été difficile
-Le ministère de l’Intérieur a adopté une approche consensuelle
-Ce qui ne lui a pas épargné les critiques
Plus qu’une opération technique, le découpage électoral est une question purement politique. Les acteurs politiques s’accordent à dire que c’est la cartographie des circonscriptions et le nombre de sièges qu’elles regroupent qui donnent une visibilité à l’opération électorale. La mise en place du nouveau découpage dans le cadre de la préparation du prochain scrutin a suscité beaucoup de débats au sein de la classe politique. Cette question a fait couler beaucoup d’encre à cause des positions divergentes des différents intervenants. Le ministère de l’Intérieur, qui voulait inscrire sa démarche dans le cadre de l’approche de consultation adoptée pour les autres textes électoraux, a eu du mal à aboutir sur un consensus à propos de la nouvelle carte des circonscriptions. L’objectif de l’adhésion des acteurs politiques butait sur la position réticente de certaines formations, comme le PJD, qui ont critiqué la méthode adoptée pour la définition du découpage. Ils sont même allés jusqu’à accuser le gouvernement de réaliser un découpage sur mesure.
Le tracé des circonscriptions servirait, selon eux, les intérêts de certains partis au détriment des autres. Les dirigeants du parti islamiste étaient les plus virulents dans leurs critiques. Ils estimaient que «la mise en place de la nouvelle cartographie électorale risquait de les priver de certains sièges dans des circonscriptions où ils ont de grandes chances de gagner». Ils ont fait de cette question l’un des principaux points de leur stratégie de victimisation. Une stratégie qu’ils adoptent depuis quelques mois afin de «pallier leur perte de vitesse et justifier tout échec lors du prochain scrutin». Autre élément qui bloquait l’avancement des consultations autour de ce projet: les tailles des circonscriptions. Les discussions ont porté sur deux grandes orientations, à savoir l’élargissement des circonscriptions locales aux provinces ou bien le maintien de la configuration actuelle. Au moment où certains partis appelaient à la mise en place de grandes circonscriptions, «afin de couper avec la corruption» et «éviter de transformer le scrutin de liste en mode uninominal déguisé».
D’autres estimaient qu’il serait plus pertinent «de définir des circonscriptions moins étendues pour préserver la relation entre élus et citoyens». La difficulté de faire aboutir les négociations s’est traduit par un retard dans la publication de la version finale du découpage. Un retard critiqué par certains dirigeants partisans qui ont estimé que cela ne permettait pas d’avoir «une visibilité dans la préparation du rendez-vous électoral». Car l’étendue des circonscriptions et le nombre des sièges dans chacune d’entre elles est déterminant dans la démarche du choix des candidats, et la mise en place de la stratégie électorale au niveau local. Surtout que la bataille électorale qui fait rage dans plusieurs formations ne pourrait être tranchée sans disposer de la version définitive du découpage. Celle-ci a d’ailleurs apporté quelques nouveautés, notamment en termes de nombre de sièges au niveau de certaines circonscriptions.
Responsabilité politique
La préparation du découpage électoral par le ministère de l’Intérieur n’a pas été vue d’un bon œil par certaines formations politiques. Des dirigeants partisans ont clairement exprimé leur volonté que le découpage électoral fasse partie du domaine législative. Le texte définissant la cartographie électorale «doit être débattu au Parlement, et que l’on puisse y introduire des amendements», avance cet acteur politique. Sauf que des responsables gouvernementaux soulignent que dans les pays démocratiques, c’est la majorité gouvernementale qui se charge de cette mission. Celle-ci devra en «assumer la responsabilité politique».
Mohamed Ali MRABI
Édition N° 3639 du 2011/10/18
-Ce qui ne lui a pas épargné les critiques
Plus qu’une opération technique, le découpage électoral est une question purement politique. Les acteurs politiques s’accordent à dire que c’est la cartographie des circonscriptions et le nombre de sièges qu’elles regroupent qui donnent une visibilité à l’opération électorale. La mise en place du nouveau découpage dans le cadre de la préparation du prochain scrutin a suscité beaucoup de débats au sein de la classe politique. Cette question a fait couler beaucoup d’encre à cause des positions divergentes des différents intervenants. Le ministère de l’Intérieur, qui voulait inscrire sa démarche dans le cadre de l’approche de consultation adoptée pour les autres textes électoraux, a eu du mal à aboutir sur un consensus à propos de la nouvelle carte des circonscriptions. L’objectif de l’adhésion des acteurs politiques butait sur la position réticente de certaines formations, comme le PJD, qui ont critiqué la méthode adoptée pour la définition du découpage. Ils sont même allés jusqu’à accuser le gouvernement de réaliser un découpage sur mesure.
Le tracé des circonscriptions servirait, selon eux, les intérêts de certains partis au détriment des autres. Les dirigeants du parti islamiste étaient les plus virulents dans leurs critiques. Ils estimaient que «la mise en place de la nouvelle cartographie électorale risquait de les priver de certains sièges dans des circonscriptions où ils ont de grandes chances de gagner». Ils ont fait de cette question l’un des principaux points de leur stratégie de victimisation. Une stratégie qu’ils adoptent depuis quelques mois afin de «pallier leur perte de vitesse et justifier tout échec lors du prochain scrutin». Autre élément qui bloquait l’avancement des consultations autour de ce projet: les tailles des circonscriptions. Les discussions ont porté sur deux grandes orientations, à savoir l’élargissement des circonscriptions locales aux provinces ou bien le maintien de la configuration actuelle. Au moment où certains partis appelaient à la mise en place de grandes circonscriptions, «afin de couper avec la corruption» et «éviter de transformer le scrutin de liste en mode uninominal déguisé».
D’autres estimaient qu’il serait plus pertinent «de définir des circonscriptions moins étendues pour préserver la relation entre élus et citoyens». La difficulté de faire aboutir les négociations s’est traduit par un retard dans la publication de la version finale du découpage. Un retard critiqué par certains dirigeants partisans qui ont estimé que cela ne permettait pas d’avoir «une visibilité dans la préparation du rendez-vous électoral». Car l’étendue des circonscriptions et le nombre des sièges dans chacune d’entre elles est déterminant dans la démarche du choix des candidats, et la mise en place de la stratégie électorale au niveau local. Surtout que la bataille électorale qui fait rage dans plusieurs formations ne pourrait être tranchée sans disposer de la version définitive du découpage. Celle-ci a d’ailleurs apporté quelques nouveautés, notamment en termes de nombre de sièges au niveau de certaines circonscriptions.
Responsabilité politique
La préparation du découpage électoral par le ministère de l’Intérieur n’a pas été vue d’un bon œil par certaines formations politiques. Des dirigeants partisans ont clairement exprimé leur volonté que le découpage électoral fasse partie du domaine législative. Le texte définissant la cartographie électorale «doit être débattu au Parlement, et que l’on puisse y introduire des amendements», avance cet acteur politique. Sauf que des responsables gouvernementaux soulignent que dans les pays démocratiques, c’est la majorité gouvernementale qui se charge de cette mission. Celle-ci devra en «assumer la responsabilité politique».
Mohamed Ali MRABI
Édition N° 3639 du 2011/10/18
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