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Prix: L'inflation plafonnerait à 2 %
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Prix: L'inflation plafonnerait à 2 %
Le redressement des prix pourrait avoir des répercussions sur l'indice des prix à la production et sur celui de la consommation.
En rapport avec le contexte international marqué par un renchérissement très prononcé des cours de l'ensemble des matières premières, avec une mention pour la hausse des prix des céréales et du pétrole, la perspective d'une reprise des tensions inflationnistes n'est plus à occulter. Après s'être quelque peu atténués, les signes avant-coureurs de pression sur les prix commencent à se profiler à l'horizon. Devant marquer une nette rupture par rapport aux tendances passées, cette évolution de l'inflation affecterait les charges de production. Observé un peu partout dans le monde, le redressement des prix pourrait avoir des répercussions sur l'indice des prix à la production et, par ricochet, sur celui de la consommation au Maroc. Des tensions pèseraient sur les unités productives nationales, notamment à travers les risques que ces dernières courent à court et moyen terme en matière d'approvisionnement (risque de pénurie, explosion des prix). Se pose alors la question de déterminer les répercussions de cette vague inflationniste sur le pouvoir d'achat, sur les niveaux de vie et sur l'ensemble des équilibres économiques et sociaux du pays. C'est que l'accalmie est de plus en plus encline à céder la place à un renchérissement des prix.
Ainsi et selon la Banque centrale, la prévision de l'inflation au cours du troisième trimestre de l'année 2011 devrait se situer autour de 1,8%. Au premier semestre de l'année 2012, l'inflation devrait s'établir en moyenne à 2,3%. Quant au deuxième semestre, les estimations de Bank Al-Maghrib tablent sur un taux moyen de 1,8%. Cette évolution récente de l'inflation reflète celle des prix de la composante «produits alimentaires volatils» dont le rythme de variation est passé à 3% entre juin et juillet, ainsi que la légère progression de l'inflation sous-jacente. Fin août, l'indice des prix à la consommation a connu une hausse de 1,4% par rapport au mois précédent. Selon le Haut-commissariat au Plan, cette variation est le résultat de la hausse de 3,1% de l'indice des produits alimentaires et de la stagnation de celui des produits non alimentaires. Les hausses des produits alimentaires observées entre juillet et août 2011 concernent principalement les «poissons et fruits de mer», les «fruits» et les «huiles et graisses».
L'impact des chocs d'offre sur les prix alimentaires volatils, que l'on considère globalement neutre à moyen terme, demeure sensible sur les fluctuations mensuelles et trimestrielles de l'inflation. Outre l'accélération de la progression des prix des poissons frais de 11,5% à 16,2%, la hausse de 3% des prix de la composante «produits alimentaires volatils» s'explique par celle des prix des légumes frais (+6,7% au lieu de -15,7%), ainsi que par l'atténuation du rythme de repli des prix des fruits frais de 4,9% à 0,8%. S'agissant des produits réglementés, les tarifs de ceux hors carburants et lubrifiants ont enregistré des variations quasi nulles. Une stabilité est à signaler du côté des tarifs du tabac, de l'électricité et des produits pharmaceutiques. En revanche, les tarifs des carburants et lubrifiants n'ont pas subi de variation, dans un contexte de poursuite du gel du mécanisme d'indexation des prix des produits pétroliers. Bien qu'une atténuation des prix des produits énergétiques soit attendue, les charges de compensation continueraient d'exercer des pressions sur le déficit budgétaire en 2011. Toutefois, compte tenu de l'engagement du gouvernement, les prix des carburants ne devraient pas connaître un renchérissement durant les prochains mois de cette année.
Oujda et Béni Mellal, villes chères
En août, les hausses les plus importantes de l'IPC ont été enregistrées à Oujda avec 3%, à Béni-Mellal avec 2,9%, à Al-Hoceima avec 2,1%, à Safi avec 2% et à Casablanca avec 1,9%. En revanche, une stagnation a été enregistrée à Dakhla. Comparé au même mois de l'année précédente, l'IPC a augmenté de 2,2% au cours du mois d'août 2011. Cette variation résulte de la hausse de l'indice des produits alimentaires de 4% et de celui des produits non alimentaires de 0,8%. Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 1,4% pour les «communications» à une hausse de 4,6% pour l'«enseignement». Dans ces conditions, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois d'août 2011 une hausse de 0,4% par rapport au mois de juillet 2011 et de 1,3% par rapport au mois d'août 2010.
Repères
Fluctuations
• L'indice des prix à la consommation a augmenté de 2,2% au cours du mois d'août 2011.
• Cette variation résulte de la hausse de l'indice des produits alimentaires de 4% et de celui des produits non alimentaires de 0,8%.
• Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 1,4% pour les «communications» à une hausse de 4,6% pour l'«enseignement».
Par A.B.
Publié le : 22.09.2011 | 17h52
En rapport avec le contexte international marqué par un renchérissement très prononcé des cours de l'ensemble des matières premières, avec une mention pour la hausse des prix des céréales et du pétrole, la perspective d'une reprise des tensions inflationnistes n'est plus à occulter. Après s'être quelque peu atténués, les signes avant-coureurs de pression sur les prix commencent à se profiler à l'horizon. Devant marquer une nette rupture par rapport aux tendances passées, cette évolution de l'inflation affecterait les charges de production. Observé un peu partout dans le monde, le redressement des prix pourrait avoir des répercussions sur l'indice des prix à la production et, par ricochet, sur celui de la consommation au Maroc. Des tensions pèseraient sur les unités productives nationales, notamment à travers les risques que ces dernières courent à court et moyen terme en matière d'approvisionnement (risque de pénurie, explosion des prix). Se pose alors la question de déterminer les répercussions de cette vague inflationniste sur le pouvoir d'achat, sur les niveaux de vie et sur l'ensemble des équilibres économiques et sociaux du pays. C'est que l'accalmie est de plus en plus encline à céder la place à un renchérissement des prix.
Ainsi et selon la Banque centrale, la prévision de l'inflation au cours du troisième trimestre de l'année 2011 devrait se situer autour de 1,8%. Au premier semestre de l'année 2012, l'inflation devrait s'établir en moyenne à 2,3%. Quant au deuxième semestre, les estimations de Bank Al-Maghrib tablent sur un taux moyen de 1,8%. Cette évolution récente de l'inflation reflète celle des prix de la composante «produits alimentaires volatils» dont le rythme de variation est passé à 3% entre juin et juillet, ainsi que la légère progression de l'inflation sous-jacente. Fin août, l'indice des prix à la consommation a connu une hausse de 1,4% par rapport au mois précédent. Selon le Haut-commissariat au Plan, cette variation est le résultat de la hausse de 3,1% de l'indice des produits alimentaires et de la stagnation de celui des produits non alimentaires. Les hausses des produits alimentaires observées entre juillet et août 2011 concernent principalement les «poissons et fruits de mer», les «fruits» et les «huiles et graisses».
L'impact des chocs d'offre sur les prix alimentaires volatils, que l'on considère globalement neutre à moyen terme, demeure sensible sur les fluctuations mensuelles et trimestrielles de l'inflation. Outre l'accélération de la progression des prix des poissons frais de 11,5% à 16,2%, la hausse de 3% des prix de la composante «produits alimentaires volatils» s'explique par celle des prix des légumes frais (+6,7% au lieu de -15,7%), ainsi que par l'atténuation du rythme de repli des prix des fruits frais de 4,9% à 0,8%. S'agissant des produits réglementés, les tarifs de ceux hors carburants et lubrifiants ont enregistré des variations quasi nulles. Une stabilité est à signaler du côté des tarifs du tabac, de l'électricité et des produits pharmaceutiques. En revanche, les tarifs des carburants et lubrifiants n'ont pas subi de variation, dans un contexte de poursuite du gel du mécanisme d'indexation des prix des produits pétroliers. Bien qu'une atténuation des prix des produits énergétiques soit attendue, les charges de compensation continueraient d'exercer des pressions sur le déficit budgétaire en 2011. Toutefois, compte tenu de l'engagement du gouvernement, les prix des carburants ne devraient pas connaître un renchérissement durant les prochains mois de cette année.
Oujda et Béni Mellal, villes chères
En août, les hausses les plus importantes de l'IPC ont été enregistrées à Oujda avec 3%, à Béni-Mellal avec 2,9%, à Al-Hoceima avec 2,1%, à Safi avec 2% et à Casablanca avec 1,9%. En revanche, une stagnation a été enregistrée à Dakhla. Comparé au même mois de l'année précédente, l'IPC a augmenté de 2,2% au cours du mois d'août 2011. Cette variation résulte de la hausse de l'indice des produits alimentaires de 4% et de celui des produits non alimentaires de 0,8%. Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 1,4% pour les «communications» à une hausse de 4,6% pour l'«enseignement». Dans ces conditions, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois d'août 2011 une hausse de 0,4% par rapport au mois de juillet 2011 et de 1,3% par rapport au mois d'août 2010.
Repères
Fluctuations
• L'indice des prix à la consommation a augmenté de 2,2% au cours du mois d'août 2011.
• Cette variation résulte de la hausse de l'indice des produits alimentaires de 4% et de celui des produits non alimentaires de 0,8%.
• Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 1,4% pour les «communications» à une hausse de 4,6% pour l'«enseignement».
Par A.B.
Publié le : 22.09.2011 | 17h52
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