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Conjoncture difficile pour l’économie marocaine : La Caisse de compensation en perte de fonds

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Conjoncture difficile pour l’économie marocaine : La Caisse de compensation en perte de fonds  Empty Conjoncture difficile pour l’économie marocaine : La Caisse de compensation en perte de fonds

Message par Admin Lun 25 Juil - 22:18

Conjoncture difficile pour l’économie marocaine : La Caisse de compensation en perte de fonds  Mazoua11


A regarder les chiffres livrés par la DEPF, c’est un peu le climat d’anxiogène qui règne sur tous les tableaux. Au bout du cinquième mois de cette année, le déficit budgétaire déborde la barre des 18 milliards DH, la Caisse de compensation lâche déjà 21 milliards, soit près des deux tiers des fonds disponibles. Pas seulement, la balance commerciale aggrave son déficit, en raison bien évidemment de la cherté de nos importations énergétique et alimentaire, qui nous ont coûté pas moins de 54,6 milliards DH, pour les cinq premiers de l’année 2011. In fine, la balance des paiements se rétracte comme une peau de baudruche, sous la pression des sorties des devises pour payer nos achats à l’étranger.
Oublions, pour le moment, la dette publique. Mais n’oublions pas l’indispensable retour aux fondamentaux. Que fera-t-on alors pour y parvenir ? L’actuel gouvernement, qui donne l’impression de jouer à «la patate chaude», mesure-t-il l’impasse budgétaire et les lourds nuages qui pointent à l’horizon ? Simple question qui traduit notre peur… du pire
Cet effroi, largement évoqué par les médias, nous le voyons déjà dominer la Place boursière de Casablanca. Chaque jour, le marché, dans sa plongée silencieuse, perd de sa performance, au moment où l’on tente de crédibiliser l’idée d’une «Place financière internationale». Au printemps des rêves succède un été chaud. Les prix des produits de consommation courante restent sur le grille, bien qu’officiellement, l’inflation est en légère stagnation par rapport au mois de mai, aux alentours de 1,4%.
N’empêche ! A l’international, les cours des matières premières et agricoles sont toujours à un niveau historiquement élevé. Ce qui signifie pour nous une facture salée pour nos importations en céréales, sucre, oléagineux, mais aussi pour nos importations énergétiques. Difficile dans ces conditions de parvenir à améliorer le taux de couverture de nos importations par nos exportations. Jusqu’ici, à quelques exceptions près, nos ventes à l’étranger demeurent dopées par nos produits phosphatiers. Nos exportations, essentiellement des produits liés au secteur textile et habillement, agricole et pêche, rapportent peu –faute de forte teneur technologique- et restent soumises aux aléas de la conjoncture.
Cette situation dure depuis des lustres. Les métiers mondiaux du Maroc peinent encore à montrer leur nez. L’exportation de la Logan -voiture low cost du constructeur Renault- se trouve déjà pénalisée par les troubles qui dominent la scène arabe. Le tourisme, ce cheval de bataille, est à son tour, bridé. Même les produits de la mer n’ont pu compenser le manque à gagner dans ce secteur.
Dans ces conditions, en raison du déséquilibre dynamique de la balance commerciale (nos importations gonflent plus vite que nos exportations), la balance des paiements ne peut que s’effriter.
Pourtant, sur un autre registre, le HCP reste optimiste et anticipe une croissance de l’économie nationale supérieure à 5% pour ce 3è trimestre 2011. Mieux que toutes les prévisions en début d’année, cette croissance proviendrait, en partie, de la vigueur du marché intérieur, et en partie, de la demande étrangère adressée au Maroc. C’est en tout cas l’explication fournie par le premier statisticien du pays. Comme dirait l’autre, le pire n’est jamais sûr. Positivons !


AL BAYANE 25/07/2011
Écrit par Abdelouahed Kidiss
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