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Finances publiques Le budget 2012 pourrait faire de l'équilibrisme

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Finances publiques    Le budget 2012 pourrait faire de l'équilibrisme Empty Finances publiques Le budget 2012 pourrait faire de l'équilibrisme

Message par Admin Dim 24 Juil - 19:27


Finances publiques    Le budget 2012 pourrait faire de l'équilibrisme 25071110


Pour l'exercice 2012, les perspectives budgétaires ne semblent pas offrir des marges de manœuvre suffisantes pour faire jouer à la dépense publique un rôle de premier plan de soutien à l'activité et à la croissance. Que l'on ne s'y méprenne surtout pas. Comme pour cette année, l'hypothèse retenue suppose la reconduction en 2012 de la politique budgétaire en vigueur en 2011, notamment en matière de politique fiscale, d'investissement public et de soutien des prix à la consommation. Une démarche qui n'aura pas induit des changements en la matière. Et pour cause. Fortement contracyclique, l'orientation de la politique économique qui a été suivie dans l'actuel budget, semble avoir beaucoup à faire pour le rétablissement du climat de confiance sérieusement ébranlé par les bouleversements majeurs ayant secoué le voisinage immédiat du Maroc.

Certes, l'option dominante reste toujours celle de la stabilisation du cadre macroéconomique et de la maîtrise des déficits publics. On sait aussi que le dévolu est jeté sur une démarche prudente en matière de dépenses courantes. L'objectif clairement affiché est de préserver les marges de manœuvre permettant la poursuite des programmes d'investissement de l'État et le renforcement des capacités productives de l'économie dans la perspective d'une reprise de la dynamique de croissance.
Néanmoins, les principales mesures incitatives programmées à l'adresse des entreprises et des ménages n'auront eu qu'un effet limité. Le bouclage assez ardu du budget de l'année 2011 avec les charges supplémentaires induites, entre autres, par les revalorisations salariales et les dépenses de compensation est à ce titre assez révélateur. D'ailleurs, on s'attend à ce que l'équilibre budgétaire soit affecté par la révision à la hausse des dépenses de subvention et de la masse salariale en 2011. Le déficit budgétaire dépasserait le seuil de 3,6% du PIB adopté dans la loi de Finances 2011.

Ceci pourrait entraîner une hausse du taux d'endettement public direct, qui frôlerait la barre des 50% du PIB enregistré en 2010. La situation des finances publiques est restée tendue, notamment du point de vue du solde budgétaire et du niveau d'endettement. À fin mai dernier, la situation des charges et ressources du Trésor indique un accroissement du déficit budgétaire hors recettes de privatisation chiffré à 17,8 MMDH, comparativement à celui enregistré à fin avril. Cette évolution recouvre essentiellement une hausse des dépenses de compensation, une baisse des dépenses d'équipement et un redressement des recettes fiscales. Comparativement à la même période de 2010, ce déficit s'inscrit en atténuation de 115 MDH.

Le contexte externe assez pernicieux continue d'avoir des répercussions conjoncturelles sur les comptes publics et, en particulier, sur les recettes fiscales. En plus, la hausse des prix du pétrole a créé de vives tensions au niveau des charges budgétaires. Malgré une amélioration prévue des recettes, la pression sur les dépenses serait accentuée. Et comme une mauvaise passe n'arrive jamais seule, les dépenses de compensation pourrait s'envoler sous l'effet de la poursuite de la hausse des cours des matières premières sur le marché international. Et puis ce qu'il faut savoir, c'est que le budget 2011 est appelé à appuyer, de manière substantielle, le plan Maroc vert, le plan pour l'Émergence industrielle, la nouvelle stratégie pour l'énergie et l'eau, la politique environnementale et de développement technologique. Au niveau social, une attention particulière est accordée à l'éducation et à la formation, à la santé ainsi qu'au développement de l'habitat social, en particulier les logements à bas coût, et à la poursuite du programme «ville sans bidonvilles». Tout cela pour dire qu'en définitive les pressions sur les dépenses publiques vont continuer de s'accentuer, sous l'effet de facteurs internes liés aux exigences d'accompagnement des réformes structurelles et des politiques sectorielles. Les facteurs externes, dus au renchérissement du prix du pétrole sur le marché international, pèseraient de tout leur poids dans cette tendance lourde. Le niveau du déséquilibre budgétaire risque de s'accentuer, vu l'importance des dépenses prévues.

Pour 2012, les hypothèses les plus plausibles n'envisagent pas des évolutions à même d'induire des changements importants dans les configurations de l'offre, en dehors évidemment de celles pouvant être impulsées par le comportement de la demande.
C'est à ce niveau qu'apparaît le rôle important de la politique économique, et particulièrement son volet budgétaire, en tant que facteur d'impulsion de la demande à travers la dépense et l'investissement. Bien qu'au plan des facteurs agissant sur les configurations de l'activité et la croissance l'année 2012 semble s'inscrire globalement dans la continuité de l'année précédente, elle demeure cependant soumise à de multiples facteurs d'incertitude liés au contexte politique et social.

Des efforts sur le train de vie de l'État
L'exécution de la loi de Finances 2011 était globalement en ligne avec les estimations initiales, à l'exception de la charge de compensation qui a subi l'impact négatif de la flambée des cours internationaux des matières premières, suite à la décision des pouvoirs publics de préserver le pouvoir d'achat de la population en limitant la répercussion de ce renchérissement sur les prix locaux de certains produits. À fin mai, les dépenses ordinaires se sont raffermies de 10%, tirées par la charge de compensation. Hors cette dernière, les dépenses ordinaires ont baissé de 4% pour atteindre 57,6 MMDH, soit un taux d'exécution de 38,9%. Avec un taux de réalisation de 38,1% des prévisions, les dépenses de biens et services se sont inscrites en baisse de 6,1%, recouvrant une hausse des dépenses du personnel de 7,2% et une baisse de celles des autres biens et services de 26,9%, attestant de l'effort de maîtrise du train de vie de l'État. Les charges en intérêts de la dette du Trésor se sont exécutées à hauteur de 44,8%. Elles ont augmenté de 10,5%, sous l'effet de la hausse de celles de la dette intérieure de 9,8% et de celles de la dette extérieure de 15,8%.

Repères
Dépenses publiques

À fin mai dernier, les dépenses globales ont marqué un accroissement de 4% à 106,4 MMDH.
Elles ont été tirées principalement par la hausse des charges de compensation qui sont passées de 11,2 MMDH à afin mai 2010 à 20,7 MMDH à fin mai 2011.

Finances publiques    Le budget 2012 pourrait faire de l'équilibrisme Lemati29 Publié le : 24.07.2011 | 09h25
Par Abdelali Boukhalef
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