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La plage de Aïn Diab débarrassée de 4,5 tonnes de déchets
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La plage de Aïn Diab débarrassée de 4,5 tonnes de déchets
● Organisée dimanche dernier, l’opération «Bahri dima clean» a connu la participation de plus de 4 000 bénévoles écolos.
● La journée a été ponctuée par l’organisation de plusieurs ateliers au profit des enfants présents.
La plage de Aïn Diab a connu, dimanche dernier, une ruée particulière. Par centaines, des bénévoles se sont dirigés vers l’accès n° 13 de la plage où se préparait la plus grande opération de nettoyage jamais organisée à Casablanca. En fin de journée, cette action d’envergure a permis le ramassage de plus de 4,5 tonnes de déchets divers.
Au total, ils étaient plus de 4 000 écolos en herbe à avoir participé à cette opération, organisée à l’initiative de l’association Bahri. Dans le lot, l’on retrouve 200 personnes issues de milieux défavorisés (douars et bidonvilles avoisinants) qui ont été recrutées pour faire un nettoyage préliminaire de fond. Des sociétés ont également été de la partie en mettant leur personnel sur l’opération, de même que l’ont été des étudiants représentant des écoles et des universités, ainsi qu’une centaine de mômes issus de SOS villages d’enfants. La ville a, pour sa part, contribué avec un effectif de 20 personnes. Tout au long de cette journée, plus de 20 000 estivants ont bénéficié d’actions de sensibilisation à la protection de l’environnement.
En effet, dès 9 h ce jour-là, les premiers bénévoles commençaient à franchir la porte 13, en s’inscrivant et en recevant leur bracelet faisant office de Sésame pour cette 8e édition de l’opération «Bahri dima clean» (ma plage est toujours propre), organisée en marge de la Journée mondiale de la Terre.
«Cette année, nous avons apporté quelques modifications par rapport aux éditions précédentes. En effet, l’accès à la plage pour participer à l’opération était tributaire de l’inscription de la personne intéressée. Il s’agit d’une simple formalité qui consistait pour cette dernière à donner son nom, prénom et adresse mail, afin de nous permettre de la contacter et de l’impliquer dans les actions futures. L’objectif était de filtrer les gens qui n’étaient pas là pour l’opération, mais pour des raisons autres…», indique Saâd Abid de l’association Bahri.
Juste après, tout inscrit recevait son bracelet lui permettant de circuler librement des deux côtés du cordon de sécurité. Un volet assuré par une quarantaine d’agents de la sécurité privée. À souligner que vers 15 h, les 4 000 bracelets prévus par les organisateurs avaient été épuisés. Gants de protection à la main, les bénévoles s’en sont donnés à cœur joie pour débarrasser la plage de différents déchets, résultant d’actes d’individus à classer parmi les ennemis de l’environnement. Et Dieu sait si ce pays en compte beaucoup.
Cette journée a également été ponctuée par l’organisation de plusieurs ateliers au profit des enfants présents : récupération de déchets pour réaliser une sculpture, tri sélectif, guide du parfait écologiste, peinture sur galets, tableau conçu avec des déchets mentionnant leurs durées de vie respectives, etc. De même, clowns, dessins, caricaturiste, cours d’initiation au surf et autres activités étaient au rendez-vous.
Parallèlement, la représentation diplomatique américaine était présente à travers la participation du consul général des États-Unis, Brian Shukan, qui était accompagné de son épouse et de sa fille. Au niveau du stand américain, l’on avait trouvé une idée plutôt ingénieuse, puisque tout participant pouvait bénéficier d’un massage à titre gracieux en échange du sac de déchets qu’il a collecté.
Après une journée de dur labeur, les participants ont eu droit à des moments de détentes à travers des concerts assurés par Bramel’z, Gnawa Click et, cerise sur le gâteau, par le rappeur américain Big Ali qui a fait le déplacement, à titre bénévole, spécialement pour l’opération «Bahri dima clean».
Au total, ils étaient plus de 4 000 écolos en herbe à avoir participé à cette opération, organisée à l’initiative de l’association Bahri. Dans le lot, l’on retrouve 200 personnes issues de milieux défavorisés (douars et bidonvilles avoisinants) qui ont été recrutées pour faire un nettoyage préliminaire de fond. Des sociétés ont également été de la partie en mettant leur personnel sur l’opération, de même que l’ont été des étudiants représentant des écoles et des universités, ainsi qu’une centaine de mômes issus de SOS villages d’enfants. La ville a, pour sa part, contribué avec un effectif de 20 personnes. Tout au long de cette journée, plus de 20 000 estivants ont bénéficié d’actions de sensibilisation à la protection de l’environnement.
En effet, dès 9 h ce jour-là, les premiers bénévoles commençaient à franchir la porte 13, en s’inscrivant et en recevant leur bracelet faisant office de Sésame pour cette 8e édition de l’opération «Bahri dima clean» (ma plage est toujours propre), organisée en marge de la Journée mondiale de la Terre.
«Cette année, nous avons apporté quelques modifications par rapport aux éditions précédentes. En effet, l’accès à la plage pour participer à l’opération était tributaire de l’inscription de la personne intéressée. Il s’agit d’une simple formalité qui consistait pour cette dernière à donner son nom, prénom et adresse mail, afin de nous permettre de la contacter et de l’impliquer dans les actions futures. L’objectif était de filtrer les gens qui n’étaient pas là pour l’opération, mais pour des raisons autres…», indique Saâd Abid de l’association Bahri.
Juste après, tout inscrit recevait son bracelet lui permettant de circuler librement des deux côtés du cordon de sécurité. Un volet assuré par une quarantaine d’agents de la sécurité privée. À souligner que vers 15 h, les 4 000 bracelets prévus par les organisateurs avaient été épuisés. Gants de protection à la main, les bénévoles s’en sont donnés à cœur joie pour débarrasser la plage de différents déchets, résultant d’actes d’individus à classer parmi les ennemis de l’environnement. Et Dieu sait si ce pays en compte beaucoup.
Cette journée a également été ponctuée par l’organisation de plusieurs ateliers au profit des enfants présents : récupération de déchets pour réaliser une sculpture, tri sélectif, guide du parfait écologiste, peinture sur galets, tableau conçu avec des déchets mentionnant leurs durées de vie respectives, etc. De même, clowns, dessins, caricaturiste, cours d’initiation au surf et autres activités étaient au rendez-vous.
Parallèlement, la représentation diplomatique américaine était présente à travers la participation du consul général des États-Unis, Brian Shukan, qui était accompagné de son épouse et de sa fille. Au niveau du stand américain, l’on avait trouvé une idée plutôt ingénieuse, puisque tout participant pouvait bénéficier d’un massage à titre gracieux en échange du sac de déchets qu’il a collecté.
Après une journée de dur labeur, les participants ont eu droit à des moments de détentes à travers des concerts assurés par Bramel’z, Gnawa Click et, cerise sur le gâteau, par le rappeur américain Big Ali qui a fait le déplacement, à titre bénévole, spécialement pour l’opération «Bahri dima clean».
Sensibilisation par l’art
En perspective de la 8e édition de «Bahri dima clean», deux sculptures en sable ont été réalisées et ont attiré durant plusieurs jours les curieux de passage. La première consiste en une montagne de déchets réalisée par Florian Le Sauce et Pierre Clément Beau, deux jeunes Français sensibles à la protection du littoral, et sur laquelle est marqué : «C’est une plage, pas une poubelle». La deuxième sculpture consiste en une immense orque réalisée par la Néerlandaise Maria Koijck avec du sable et des sacs de déchets. «Les sculptures avaient pour objectif de sensibiliser les Casablancais au respect du littoral et à susciter un débat au sein de la métropole qui a encore beaucoup de chemin à parcourir pour protéger ses belles plages. Ces œuvres ont également été réalisées pour lancer un appel aux Bidaouis afin de les inciter à participer au grand ramassage de déchets organisé ce dimanche», indique-t-on à l’association Bahri.Abdelhakim Hamdane
Publié le : 22 Avril 2013
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