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Diabète La maladie du «sucre» et du siècle

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Diabète La maladie du «sucre» et du siècle Empty Diabète La maladie du «sucre» et du siècle

Message par Admin Mer 18 Avr - 11:55


● Véritable phénomène de santé publique, le diabète est certainement la maladie du siècle et concerne 10 % de la population au Maroc.
● Sujet d’actualité, Plus de 300 experts en diabétologie venus de différents pays ont échangé, samedi à Marrakech, sur les meilleurs moyens de traitement et de prise en charge des patients souffrant de diabète.


Diabète La maladie du «sucre» et du siècle Imager23
Au Maroc, seuls 41 % de la population sont conscients des causes et des risques du diabète.

«Il appartient à ces pays de déployer des efforts énormes pour la promotion de la sensibilisation et l’amélioration de la prise en charge des patients, et ce, dans l’optique d’atténuer les effets néfastes de cette maladie et d’éviter ses complications, en l’occurrence les maladies cardio-vasculaires et les maladies ophtalmologiques », prévient le professeur Chraïbi lors de la rencontre internationale samedi dernier à Marrakech. Une rencontre qui a mis l’accent sur la faiblesse de la prise de conscience au sein de la population, des risques, causes et complications du diabète. Au Maroc, pas plus de 41 % de la population est consciente des causes et des risques du diabète. Le taux de personnes atteintes de diabète et dont l’âge dépasse 20 ans se chiffre à 6,6 % et il existe quelque 1,5 million d’individus souffrant de cette maladie au Maroc, dont la moitié n’en est même pas consciente, selon une étude. Une prise de conscience de cette maladie qui ronge le corps sans prévenir s’impose.

En effet, le diabète est une maladie chronique incurable causée par une carence ou un défaut d’utilisation de l’insuline, entraînant un excès de sucre dans le sang. Produite par le pancréas, l’insuline est une hormone qui permet au glucose (sucre) contenu dans les aliments d’être utilisé par les cellules du corps humain. Les cellules disposent de toute cette énergie dont elles ont besoin pour fonctionner. Si l’insuline est insuffisante ou si elle ne remplit pas son rôle adéquatement, comme c’est le cas dans le diabète, le glucose (sucre) ne peut pas servir de carburant aux cellules.

Il s’accumule alors dans le sang et est ensuite déversé dans l’urine. À la longue, l’hyperglycémie provoquée par la présence excessive de glucose dans le sang entraîne certaines complications, notamment au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du cœur et des vaisseaux sanguins. Le nombre de personnes atteintes de diabète est en progression constante et on attribue cette tendance au mode de vie « occidental », qui est associé à la sédentarité et à l’obésité, ainsi qu’au vieillissement de la population. Si le diabète de type 1 est génétique et ne peut pas être prévenu, le diabète de type 2 peut être évité.
Le diabète résulte de la combinaison de facteurs génétiques et environnementaux, ainsi que de facteurs liés au mode de vie. En général, chaque personne porte un bagage héréditaire qui la prédispose à souffrir de diabète ou au contraire la protège. Les chercheurs connaissent aujourd’hui plusieurs gènes qui rendent un individu à risque de développer un diabète de type 2.

Chez les personnes génétiquement prédisposées à la maladie, c’est généralement le surpoids et particulièrement l’accumulation de gras dans les organes de l’abdomen qui entraînent une résistance à l’insuline, le premier pas vers le diabète de type 2. Initialement, pour compenser la résistance à l’insuline, le pancréas se met à produire davantage d’insuline. Cependant, avec le temps, le pancréas s’épuise et la sécrétion d’insuline diminue. Il y a donc un manque relatif d’insuline et la glycémie reste alors élevée de façon continue. Comme le diabète de type 2 s’accompagne rarement de symptômes à ses débuts, on le découvre souvent de façon fortuite au cours d’un examen médical de routine.

Des tests de glycémie permettent de le détecter : un test de glycémie à jeun ou au hasard et, parfois, un test d’hyperglycémie provoquée. Ce dernier test consiste en une lecture de la glycémie 2 heures après avoir ingéré un jus sucré contenant 75 g de glucose. Souvent, la glycémie à jeun s’élève progressivement au fil des années et passe d’un taux normal à un état intermédiaire de prédiabète, puis au seuil diabétique.
La glycémie peut être mesurée par une prise de sang ou estimée grâce à un lecteur de glycémie (glucomètre), qui permet d’analyser la glycémie sur une goutte de sang prélevée au bout du doigt. Même si les résultats sont normaux, il est habituellement recommandé de passer les examens à intervalles réguliers afin de dépister la maladie le plus tôt possible.

Avis du spécialiste : Jamal Belkadir, diabétologue à Rabat
«Le Ramadan est une période extrêmement difficile, il s’agit d’une secousse sismique chez le diabétique»


Comment expliquer l’ampleur de la maladie au Maroc ?
Le Maroc n’échappe pas à la règle générale de l’ensemble des pays du monde. On observe une augmentation vertigineuse de la maladie expliquée par plusieurs facteurs : excès de poids, surtout dans les pays en développement, accélération de la courbe de poids, l’urbanisation avec sa perte de repères et des habitudes alimentaires, la rareté de l’activité physique : on utilise la voiture ou un autre moyen de transport en commun, et on fournit de moins en moins d’effort physique. De ce fait, l’organisme ne dépense plus d’énergie, le peu qu’il mange devient top important pour lui. À ceci il faut ajouter l’allongement de la durée de vie, et le stress (inflation d’hormones qui augmentent la glycémie) participe sur un terrain familial héréditaire, terrain qui fait apparaître le diabète plus rapidement

Quelles sont les complications de la maladie ?
Elles sont d’ordre vasculaire, et touche les petits et grands vaisseaux : reins, yeux ou cœur, cerveaux, membres inférieurs, par dépôt de substances toxiques altération parois artérielles font que la paroi vasculaire vieillit trop vite et provoque une latérosclérose. Les lésions de la rétine, les petits vaisseaux du rein, vont conduire à l’insuffisance rénale et à la cécité. Le risque d‘amputation d’un membre est quasi fréquent chez les diabétiques qui ne font pas de régime. Une petite lésion peut s’avérer fatale.

Comment prévenir le diabète ?
La prévention passe par l’hygiène de vie, et ne dépend pas des médecins. Il s’agit d’une préoccupation de toute la société, du ministère, des médias, de l’école, et doit passer par l’apprentissage d’une aimantation physiologique, expliquer pourquoi il faut faire du sport, l’importance du sommeil, le fait d’éviter toutes les substances toxiques telles que l’alcool et tabac. La prévention est d’autant plus importante quand on a des cas de diabète dans la famille. La sensibilisation commence à ce niveau, il ne faut pas attendre que la maladie survienne. On ne guérit pas le diabète, on le contrôle, le traitement est long et demande des réajustements, une bonne hygiène de vie. Une surveillance régulière coutera moins cher pour la famille, la société, et un diabétique bien traité fera très peu de complications.

Est-ce qu’une femme enceinte diabétique contamine forcément son enfant ?
Le cas de la femme enceinte est délicat et important. Une femme qui est diabétique peut tomber enceinte et mener une grossesse normale, mais avec une surveillance poussée. La grossesse dure 12 mois : 3 mois de surveillance au préalable où on dit stabiliser la zone normale, afin que la conception se fasse dans de bonnes conditions. S’il n’y a pas de suivi, elle risque de faire des fausses couches, de ne pas mener la grossesse à terme ou encore de mettre au monde un bébé mal formé. Pour les femmes non diabétiques, il faut en vérifier le taux de diabète, en particulier dans des familles diabétiques ou après un accouchement d’un gros bébé (plus de 4 kg).

Un diabétique doit-il jeûner ?
Le Ramadan est une période extrêmement difficile, beaucoup voudraient jeuner, mais il s’agit d’une secousse sismique chez le diabétique, car l’équilibre est perturbé. Un équilibre fragile puisqu’il a mis du temps à se mettre en place, il serait dommage de tout gâcher en un mois. Le patient sous insuline ne doit pas jeuner, le patient sous médicaments peut si le médecin l’autorise. Chaque cas est différent, il est donc primordial de consulter et de demander l’avis du médecin avant de jeuner.

Jihane Bougrine
Diabète La maladie du «sucre» et du siècle Lemat152Publié le : 17 Avril 2012
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