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Syndicats Benkirane négocie la paix sociale

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Syndicats Benkirane négocie la paix sociale Empty Syndicats Benkirane négocie la paix sociale

Message par Admin Jeu 8 Déc - 21:59




Après les dirigeants de partis, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a été, mercredi dernier, en rendez-vous avec les secrétaires généraux des syndicats représentatifs. Il faut bien assurer ses arrières et négocier un délai de grâce avant le début du mandat gouvernemental.

Syndicats Benkirane négocie la paix sociale Syndic10

En plus de cela, il est toujours recommandé de prendre le pouls des syndicats et partant la chaleur des masses laborieuses avant de préparer sa déclaration gouvernementale. A plus forte raison que le PJD, qui dirigera le prochain Exécutif, est attendu au tournant principalement sur les questions sociales. Avec les responsables syndicaux, la prise de contact s'est faite dans une ambiance décontractée, voire cordiale, comme le précise au Matin, Miloudi Moukharek, secrétaire général de l'UMT. Benkirane les a même mis au parfum de l'état d'avancement des négociations avec les partis pour constituer la majorité. «Nous n'avons pas l'intention de gêner le chef du gouvernement dès le départ avec les dossiers chauds», concède-t-il, avant d'ajouter qu'une deuxième rencontre a été programmée pour parler, cette fois-ci, revendications.

La bon-enfantise finit toujours par laisser la place aux choses sérieuses. Les discussions avec les responsables syndicaux n'ont pas tardé à bifurquer sur les dossiers en suspens et autres cahiers revendicatifs. Moukharek nous confie alors avoir brossé un tableau des attentes des travailleurs, bien que non exhaustif. Les échanges ont également porté sur ce que doit être un gouvernement dans cette phase cruciale du pays : populaire avec une forte fibre sociale. A l'instar de l'UMT, les autres syndicats ont insisté sur les libertés syndicales et les garanties qu'ils peuvent arracher à ce propos. Pour Abderrahmane Azzouzi, secrétaire général de la FDT, proche de l'USFP, garantir le droit de l'action syndicale prime en cette période charnière. Le responsable ajoute que le Maroc doit commencer par ratifier la convention internationale sur la liberté syndicale. Il s'agit, toutefois, d'une entrée en matière avant d'attaquer le plat de résistance. Selon Azzouzi, le prochain gouvernement est appelé à honorer les engagements de son prédécesseur notamment en ce qui concerne la réforme des retraites, l'amélioration des revenus, l'indemnité pour le travail dans les zones éloignées…la liste est longue.

Rappelons qu'une commission devait être constituée pour examiner le dossier des indemnités, mais elle n'a jamais vu le jour. Même scénario pour la commission nationale chargée de la réforme des systèmes de retraite qui ne s'est pas réunie depuis presque un an. Il y a du pain sur la planche pour le prochain gouvernement qui devra agir sur plusieurs fronts sociaux à la fois. Mais politiquement parlant, si l'on écarte l'UMT et la CDT qui se déclarent indépendants, l'UGTM, proche de l'Istiqlal, et l'UNTM, proche du PJD, peuvent pousser vers une paix sociale négociée. Reste la FDT, proche de l'USFP qui, elle, aura les coudées franches pour taper fort aujourd'hui que l'Ittihad est à l'opposition. Toutefois, Azzouzi estime qu'une telle attitude ne peut être imputable à son syndicat qui est resté constant dans son action que ce soit sous Youssoufi, Jettou ou encore El Fassi. Il y a aussi un autre facteur d'apaisement qui entre en jeu et qui émane cette fois-ci du PJD lui-même. Dans son programme qu'il a présenté aux électeurs, le parti de la lampe a insisté sur l'importance d'améliorer les conditions de travail et de vie des couches laborieuses. C'est ainsi qu'il a joué dans l'arène même des syndicats en promettant un SMIG à 3.000 DH ou encore le relèvement de la pension minimum de retraite de 1000 à 1500 DH. Dans son programme, le PJD s'est mis au diapason des attentes sociales. Reste à savoir s'il va arriver à appliquer ses ambitions et s'il en aura les moyens. Tout dépend aussi de la manière dont il va gérer les rendez-vous sociaux et les rapports qu'il aura avec les centrales syndicales.
Un dialogue social institutionnalisé et respectant les priorités sociales du pays jouera en faveur d'une paix sociale ô combien précieuse en cette période de tension.

Chaud, le dossier des retraites
C'est au prochain gouvernement de répondre et à l'urgence que représente la situation de la Caisses des fonctionnaires (CMR) et au besoin d'une réforme globale des systèmes existants.
Concernant la CMR, le déficit se déclarera dès 2012, tandis que l'épuisement total de la réserve est attendu en 2021. La situation est donc grave. Mais les syndicats refusent aussi une réforme paramétrique qui fait la part belle à la CMR au détriment des autres régimes.
C'est pour cette raison que les centrales avaient exigé que le BIT entre en ligne pour, dit-on, humaniser le traitement d'un dossier aussi sensible. Le prochain gouvernement se trouvera donc face à une problématique dont la résolution peut être hautement impopulaire.
Il devra faire son choix entre un régime unique, un deuxième à deux pôles et un troisième qui maintient la situation actuelle tout en agissant sur les paramètres d'âge, de calcul de la pension ou de modification de la cotisation.


Repères
Fibre sociale
Le PJD sera attendu au tournant en ce qui concerne son ambition d'aller vers un SMIG à 3000 DH.
Les syndicats veulent un gouvernement populaire avec une forte fibre sociale.
Le dialogue social appelé à une amélioration de ses modes opératoires.



Par Mostafa Bentak
Syndicats Benkirane négocie la paix sociale Lemat112 Publié le : 08.12.2011 | 16h41










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