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Dernier virage avant le jour J
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Dernier virage avant le jour J
Plus que 3 jours pour convaincre ! La campagne électorale pour les législatives anticipées du 25 novembre amorce son dernier virage et devient de plus en plus intensive. Après un démarrage assez timoré, la vitesse de croisière a été atteinte, ce week-end, et les derniers jours promettent d’être encore plus animés. Comme s’ils s'étaient donné le mot, les candidats et leurs partis ont attendu la dernière semaine pour mettre le paquet et espérer ratisser large. Une tactique qui relève d’une véritable stratégie, qui témoigne de l’aspect de plus en plus «professionnel» des campagnes électorales, surtout pour celle-ci, à l’allure improvisée et au délai relativement court sur lequel elle s’étale. Dans l’ensemble, la campagne a été jusque-là «propre», un qualificatif mis en avant par tous les responsables politiques. À part quelques cas de pratiques illicites, des attaques virulentes entre candidats, pratiques qui prouvent que les vieilles méthodes ont la peau dure, aucun écart ou débordement de nature à entacher la bonne tenue de la campagne n’a été enregistré. «Les partis jouent la prudence, car le contexte actuel fait qu’aucune erreur ne sera pardonnée», souligne un analyste politique, qui suit le déroulement de la campagne pour le compte d’un cabinet étranger.
Campagne 2.0
S’il y a un aspect qui se dégage de l’actuelle campagne, c’est assurément la professionnalisation de la communication politique des partis et des candidats. Le directeur du Laboratoire d’études et de recherches sur la communication politique (Labercom), relevant de la faculté de droit de Mohammédia, Najib Mouhtadi, a prédit «une sophistication du jeu politique», mais au regard des méthodes innovantes mises en œuvre par les différents partis, force est de reconnaître que la barre a été placée plus haut que les pronostics. «Dans un contexte de regain d’intérêt des jeunes pour la politique, et dans le cadre des élections législatives du 25 novembre 2011, une professionnalisation du champ politique est amorcée», relève un rapport du centre Tariq Ibnou Ziyad Initiative (TIZI). Le centre, qui relève d’une initiative de la société civile et qui a lancé depuis le 1er octobre, un observatoire politique, vient de publier les premiers résultats de ses comparateurs, qui détaillent l’actualité de huit principaux partis du champ politique, qui cumulent près de 84% de la représentation au niveau du Parlement sortant. «Des partis politiques ont, d’ores et déjà entamé une transformation et ont mis en place une stratégie de communication», rapporte le document, qui reconnaît que «d’autres partis n’ont pas encore mis en marche leur mue». Cette nouvelle donne se traduit dans les faits par un recours massif au Web et principalement aux médias sociaux (Facebook, Twitter, Youtube,..), une approche qui porte la griffe des agences conseil en communication et en relations publiques et qui apporte une nouvelle image à la campagne électorale, particulièrement, dans les milieux urbains.
«C’est important pour nous de pouvoir toucher tout le monde et les médias sociaux et le web sont très réactifs et nous permettent donc d’expliquer davantage notre programme aux électeurs, qui nous posent leurs questions et répondre aux critiques des autres citoyens», explique Salaheddine Mezouar, président du RNI et chef de file du G8, l’une des formations qui a le plus parié sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour sa campagne. Après avoir lancé une application sur mobile, le parti de la colombe vient de s’illustrer encore en organisant, la première «opération phoning», une campagne d'appels téléphoniques directs aux citoyens, avec la participation des militants et des ministres RNI. D’autres partis optent de leur côté, à la communication de masse comme le PJD de Abdelillah Benkirane, qui a distribué des milliers de capsules et de DVD sur son programme électoral et les engagements du parti. Ce choix s’explique par la base électorale du parti de la lampe, constituée en majorité d'électeurs issus des couches populaires. Au niveau des autres partis, les candidats les plus en vue disposent de leur propre site, comme Ahmed Réda Chami de l’USFP, ou Yasmina Baddou de l’Istiqlal. Enfin, il y a ceux qui combinent leur campagne nouvelle formule avec les pratiques d’antan qui font encore leur preuve. Le parti de la rose (USFP) a, par exemple, imprimé, plus de 25 millions d’outils de campagne en plus du lancement d’une Web TV. Les observateurs ne manquent pas, d’ailleurs, de relever, une programmation moins visible des grands meetings, au niveau des villes qui a cédé la place aux rencontres de proximité, «plus discrètes, mais avec un impact plus direct». Cependant, dans les campagnes, les grands rassemblements populaires sont encore en vogue, comme le démontre la tournée de Aziz Akhanouch du RNI dans son fief de Tafraout et de Tiznit, du PJD à Fès, où les responsables du parti prédisent un «raz de marée électoral». Le PPS et l’Istiqlal ne sont pas en reste, avec, en plus, le renfort des journaux qui leur sont proches. Cependant, si cette campagne «nouvelle génération» permet d’affiner la communication politique des partis et des candidats, elle a aussi son revers. Le Web surveille, en effet, et depuis le début de la campagne, des vidéos circulent sur le net et les médias sociaux, mettant en scène des candidats et des pratiques, ce dont les auteurs se seraient bien passée en ce moment. Même si l’authenticité de ces images est difficile à attester, certains partis en ont déjà fait les frais.
Candidats à la une
Si les promesses électorales et autres surenchères font encore recette comme à chaque campagne électorale, cette fois, les partis semblent miser plus sur l’image du candidat qu’ils présentent au niveau des différentes circonscriptions. Là aussi, c’est la même rengaine, chaque parti se prévalant d’avoir «mis les hommes qu’il fallait à la place qu’il fallait», avec comme principal argument «le renouvellement des élites à plus de 60% ! Du coup, les attaques entre les candidats deviennent de plus en plus récurrentes, surtout qu’elles constituent un moyen par excellence de déstabiliser l’adversaire. C'est un art dans lequel certains candidats excellent, alors que tous les partis, même les alliés, s’accusent mutuellement. Le ministère de l’Intérieur, veille en tout au grain et multiplie les rappels à l’ordre ainsi que les consignes aux responsables administratifs pour assurer le bon déroulement de la campagne. La police et les renseignements généraux sont, en tout cas, mobilisés pour assurer la surveillance de la campagne et relever les infractions, certains indélicats ayant, déjà, été épinglés et remis à la justice! Seul inconnue de l’équation, l’eternelle question de la participation. À ce niveau, même si les partis semblent confiants en accompagnant la campagne du département de l’Intérieur, les inquiétudes persistent. Au terme de sa mission d’observation préélectorale au Maroc, la délégation de l’Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe (APCE), a relevé «le peu d’enthousiasme des électeurs». Certains membres de la délégation ont même exprimé leur inquiétude concernant la possibilité d’une faible participation aux élections, comme cela a été le cas en 2007. C'est un constat de mauvais augure pour des élections aux enjeux énormes. À moins de trois jours des élections, rien ne prouve que la tendance pourra être inversée. Pourtant, il y va de la responsabilité des partis, qui doivent d’abord convaincre les citoyens de voter, avant de leur demander de voter pour eux...
Par Aboubacar Yacouba BARMA
Mardi, 22 Novembre 2011 12:52
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