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Quel rôle pour les petits partis ?
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Quel rôle pour les petits partis ?
Le nombre des petits partis dépasse la vingtaine. A l’unisson, leurs cadres refusent l’étiquette « petites formations » et concentrent leurs griefs sur les « grandes » formations.
A l’exception du PSU, Annahj et le PADS, la majorité des petites formations participent aux législatives anticipées. En l’absence de sondages fiables traduisant les intentions de vote des Marocains, il s’avère difficile de donner un pronostic exact sur le résultat de cette participation et du degré de son influence au moment de la mise en place du prochain gouvernement. Des estimations réduisent les chances de ces partis et vont jusqu’à les éliminer d’office de la course législative. Pour le moment, il est plutôt question du PJD, de l’Istiqlal, du RNI et, dans une moindre mesure,du PAM. Mais peu de place à l’ensemble de ces partis. Serions-nous en face d’un remake du scénario de 2007 ? Une perspective à ne pas écarter.
Tout, sauf «petits»
Les chefs de partis que nous avons contactés refusent le qualificatif «petits», à l’image de Chakir Achehbar, le secrétaire général du PRE (Parti du Renouveau et de l’Équité) qui compte 4 sièges au Parlement. Pour lui « tous les partis au Maroc sont petits ». Et pour cause : «aucune formation ne dépasse 15% des suffrages», explique-t-il. En 2007, par exemple, l’Istiqlal est arrivé en tête en obtenant environ 10% des bulletins de votes.
Même son de cloche chez Bouaârfa Addi, membre du Bureau politique du PS (Parti socialiste) ayant 2 sièges au Parlement. D’emblée, il assure qu’«il n’y a pas de grandes ou de petites formations, parce que toutes les élections qu’a connues le Maroc depuis les années 60 sont falsifiées et du coup ne reflètent nullement la popularité réelle des partis. Aux législatives de 2007, seulement 37 % des Marocains s’étaient déplacés aux bureaux de vote. Comment pourrait-on se targuer de représentativité avec un tel pourcentage ?». Plein d’enthousiasme, il avance que « les partis, dits petites formations, sont grands par leur histoire et par le travail de leurs militants ».
Les points de rencontre entre Achehbar et Addi du PS ne se limitent pas à leur refus catégorique du qualificatif «petits». Ils se joignent pour dénoncer le système de subvention des formations actuelles.
« Grâce à un financement soutenu, cinq formations arrivent à séduire les notables qui leur assurent des positions confortables au Parlement et la majorité au gouvernement, voilà 13 ans. Conséquence, nous n’avons pas de grands partis mais des partis hégémoniques », nuance le secrétaire général du PRE. Pour lui, le calcul est simple : «Si nous avions les moyens de l’Istiqlal, nos résultats en seraient bien meilleurs ». Achehbar élude savamment l’histoire et l’ancrage du PI sur la scène politique.
Les subventions allouées aux partis occupent une bonne place dans la liste des griefs de nos interlocuteurs. Plus explicite, Addi Bouaârfa, membre du bureau politique du PS, considère de « dérisoire» le montant de 220 millions de DH consacré au financement de la campagne électoral. « Comment voulez-vous qu’une formation puisse mener à bien cette mission avec seulement 500 000 DH alors que la loi autorise chaque candidat à ces élections à dépenser 350 000 dh contre 250 000 auparavant ! », s’étonne-t-il. Petite précision, la somme de 500 000 dh est accordée à l’ensemble des partis ayant annoncé leur participation au scrutin du 25 novembre.
Et d’appeler la Cour des comptes à effectuer des «enquêtes sur les finances des partis afin d’éclairer l’opinion publique sur les multiples zones d’ombres ». Par ailleurs, miser sur le renouveau des élites, semble être le principal slogan des membres et sympathisants des petites formations. Addi Bouaârfa préconise de soumettre les partis dits grands à « une cure de rajeunissement. On ne pourrait faire de la politique avec des personnes qui ont côtoyé Mohammed V ou Hassan II, sachant que nous avons un roi jeune ».
En dépit de ces critiques, force est de constater que ces « petites » formations auront du mal à se frayer un chemin menant au Parlement. Leurs véritable talon d’Achille demeure incontestablement le taux de couverture des circonscriptions.
Du côté du PRE de Chakir Achehbar, il oscillerait entre « 50 et 60% » alors que chez les amis de Abdelmajid Bouzoubaâ, il pourrait dépasser les «70%». ◆
Comment identifier un petit parti
ElectionsY-a-t-il des indicateurs permettant de qualifier une structure partisane de «petite» ? La représentativité parlemenetaire est un facteur déterminant à même de faciliter cet exercice. Les partis justifiant d’un groupe parlementaire ( au minimum 20 sièges à la 1e ou à la 2e Chambre) tiennent le haut du pavé. Dans cette catégorie figurent l’Istiqlal, le PJD, le MP, le RNI, l’USFP, le PAM et l’UC. Le PPS est bien présent sur cette liste bien qu’il ait recours, depuis des années, à des alliances, avec le FFD ou le PT, ou à l’incorporation de députés sans aucune appartenance politique, pour constituer un groupe. Ces structures ont un traitement de faveur. Le ministre de l’Intérieur se réunit avec eux avant les autres. Un avantage consacré par leurs temps d’antenne dans les médias officiels. Jeudi, le conseil de gouvernement a adopté le décret 2-11-610 accordant aux huit partis 21 minutes durant la campagne électorale. En seconde position figurent les formations ayant une représentativité au Parlement mais n’ayant pas le quota de 20 députés ou de conseillers leur permettant de se targuer du titre de groupe. Le PT de Abdelkrim Benatiq (4 sièges), le PRE de Chakir Achehbar (4 sièges), le PS de Abdelmajid Bouzoubaâ (2 sièges) ou encore le PRV de Mohamed Khalidi 1 siège), sont les porte-drapeaux de cette catégorie. Leurs temps d’antenne sur la radio nationale, la radio amazighe, Al Oula, Tamazight, 2M et Medi1TV, est de 15 min contre 21min pour les premiers.
En troisième et dernière position figurent toutes les formations légales mais qui n’ont aucun député ou conseiller dans les deux Chambres du Parlement. Ils auront seulement 9 min de temps d’antenne. La majorité des Marocains découvrent ces partis lors des campagnes électorales. Le Mécanisme de suivi de la révision de l’ancienne Constitution leur a donné l’occasion de sortir des méandres de l’ombre.
Mohamed Jâabouk
Publié le : 4 novembre 2011
A l’exception du PSU, Annahj et le PADS, la majorité des petites formations participent aux législatives anticipées. En l’absence de sondages fiables traduisant les intentions de vote des Marocains, il s’avère difficile de donner un pronostic exact sur le résultat de cette participation et du degré de son influence au moment de la mise en place du prochain gouvernement. Des estimations réduisent les chances de ces partis et vont jusqu’à les éliminer d’office de la course législative. Pour le moment, il est plutôt question du PJD, de l’Istiqlal, du RNI et, dans une moindre mesure,du PAM. Mais peu de place à l’ensemble de ces partis. Serions-nous en face d’un remake du scénario de 2007 ? Une perspective à ne pas écarter.
Tout, sauf «petits»
Les chefs de partis que nous avons contactés refusent le qualificatif «petits», à l’image de Chakir Achehbar, le secrétaire général du PRE (Parti du Renouveau et de l’Équité) qui compte 4 sièges au Parlement. Pour lui « tous les partis au Maroc sont petits ». Et pour cause : «aucune formation ne dépasse 15% des suffrages», explique-t-il. En 2007, par exemple, l’Istiqlal est arrivé en tête en obtenant environ 10% des bulletins de votes.
Même son de cloche chez Bouaârfa Addi, membre du Bureau politique du PS (Parti socialiste) ayant 2 sièges au Parlement. D’emblée, il assure qu’«il n’y a pas de grandes ou de petites formations, parce que toutes les élections qu’a connues le Maroc depuis les années 60 sont falsifiées et du coup ne reflètent nullement la popularité réelle des partis. Aux législatives de 2007, seulement 37 % des Marocains s’étaient déplacés aux bureaux de vote. Comment pourrait-on se targuer de représentativité avec un tel pourcentage ?». Plein d’enthousiasme, il avance que « les partis, dits petites formations, sont grands par leur histoire et par le travail de leurs militants ».
Les points de rencontre entre Achehbar et Addi du PS ne se limitent pas à leur refus catégorique du qualificatif «petits». Ils se joignent pour dénoncer le système de subvention des formations actuelles.
« Grâce à un financement soutenu, cinq formations arrivent à séduire les notables qui leur assurent des positions confortables au Parlement et la majorité au gouvernement, voilà 13 ans. Conséquence, nous n’avons pas de grands partis mais des partis hégémoniques », nuance le secrétaire général du PRE. Pour lui, le calcul est simple : «Si nous avions les moyens de l’Istiqlal, nos résultats en seraient bien meilleurs ». Achehbar élude savamment l’histoire et l’ancrage du PI sur la scène politique.
Les subventions allouées aux partis occupent une bonne place dans la liste des griefs de nos interlocuteurs. Plus explicite, Addi Bouaârfa, membre du bureau politique du PS, considère de « dérisoire» le montant de 220 millions de DH consacré au financement de la campagne électoral. « Comment voulez-vous qu’une formation puisse mener à bien cette mission avec seulement 500 000 DH alors que la loi autorise chaque candidat à ces élections à dépenser 350 000 dh contre 250 000 auparavant ! », s’étonne-t-il. Petite précision, la somme de 500 000 dh est accordée à l’ensemble des partis ayant annoncé leur participation au scrutin du 25 novembre.
Et d’appeler la Cour des comptes à effectuer des «enquêtes sur les finances des partis afin d’éclairer l’opinion publique sur les multiples zones d’ombres ». Par ailleurs, miser sur le renouveau des élites, semble être le principal slogan des membres et sympathisants des petites formations. Addi Bouaârfa préconise de soumettre les partis dits grands à « une cure de rajeunissement. On ne pourrait faire de la politique avec des personnes qui ont côtoyé Mohammed V ou Hassan II, sachant que nous avons un roi jeune ».
En dépit de ces critiques, force est de constater que ces « petites » formations auront du mal à se frayer un chemin menant au Parlement. Leurs véritable talon d’Achille demeure incontestablement le taux de couverture des circonscriptions.
Du côté du PRE de Chakir Achehbar, il oscillerait entre « 50 et 60% » alors que chez les amis de Abdelmajid Bouzoubaâ, il pourrait dépasser les «70%». ◆
Comment identifier un petit parti
ElectionsY-a-t-il des indicateurs permettant de qualifier une structure partisane de «petite» ? La représentativité parlemenetaire est un facteur déterminant à même de faciliter cet exercice. Les partis justifiant d’un groupe parlementaire ( au minimum 20 sièges à la 1e ou à la 2e Chambre) tiennent le haut du pavé. Dans cette catégorie figurent l’Istiqlal, le PJD, le MP, le RNI, l’USFP, le PAM et l’UC. Le PPS est bien présent sur cette liste bien qu’il ait recours, depuis des années, à des alliances, avec le FFD ou le PT, ou à l’incorporation de députés sans aucune appartenance politique, pour constituer un groupe. Ces structures ont un traitement de faveur. Le ministre de l’Intérieur se réunit avec eux avant les autres. Un avantage consacré par leurs temps d’antenne dans les médias officiels. Jeudi, le conseil de gouvernement a adopté le décret 2-11-610 accordant aux huit partis 21 minutes durant la campagne électorale. En seconde position figurent les formations ayant une représentativité au Parlement mais n’ayant pas le quota de 20 députés ou de conseillers leur permettant de se targuer du titre de groupe. Le PT de Abdelkrim Benatiq (4 sièges), le PRE de Chakir Achehbar (4 sièges), le PS de Abdelmajid Bouzoubaâ (2 sièges) ou encore le PRV de Mohamed Khalidi 1 siège), sont les porte-drapeaux de cette catégorie. Leurs temps d’antenne sur la radio nationale, la radio amazighe, Al Oula, Tamazight, 2M et Medi1TV, est de 15 min contre 21min pour les premiers.
En troisième et dernière position figurent toutes les formations légales mais qui n’ont aucun député ou conseiller dans les deux Chambres du Parlement. Ils auront seulement 9 min de temps d’antenne. La majorité des Marocains découvrent ces partis lors des campagnes électorales. Le Mécanisme de suivi de la révision de l’ancienne Constitution leur a donné l’occasion de sortir des méandres de l’ombre.
Mohamed Jâabouk
Publié le : 4 novembre 2011
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