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Conjoncture : Le crédit à la consommation affecté par la crise
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Conjoncture : Le crédit à la consommation affecté par la crise
Le secteur du crédit à la consommation continue de subir de plein fouet la dégradation du risque suite aux effets indirects de la crise à l'international sur certaines activités exportatrices. L'actuelle tendance commence par occasionner une érosion de la rentabilité des sociétés de financement. A en juger par les résultats semestriels des sociétés cotées, les conditions du marché ont foncièrement biaisé l'évolution de la production.
Hormis les sociétés affiliées aux banques qui semblent être bien affûtées pour pérenniser leur activité compte tenu des synergies qu'elles développent avec leur maison mère, tout laisse à penser que des sociétés disposant d'une assise financière solide seraient assez promptes à résister aux vents contraires. Il en est ainsi de Acred dont la capacité bénéficiaire s'est inscrite en retrait de 7% à 12,4 MDH. La filiale de crédit à la consommation d'Axa Assurance Maroc a certes vu son encours net se bonifier de 1,1% à 1.480 MDH mais dans un contexte de montée des risques, le coût du risque s'est renforcé à 0,8%. Cet outsider aura incontestablement pâti du contexte de montée des risques, induisant un renforcement des provisions.
Idem pour Salafin, dont le résultat net de la société s'est nettement replié de 10% à 48,4 MDH. Dans un contexte sectoriel difficile marqué par le ralentissement de l'activité de crédit avec un niveau de production en baisse, Salafin aura tout de même réalisé une production de crédit en appréciation de 8% à 513,7 MDH, tirée principalement par une croissance de 27% de la branche d'activité de financement Automobile. S'agissant de la gestion des risques, les dotations nettes de provisions pour créances en souffrance ont reculé de 4% à 31,5 MDH avec un total de créances recouvertes de 111 MDH. Dans ce sillage, le taux de provisionnement s'est établi à 90,2% contre 68,5% une année plus tôt. Au passage, à signaler que la société compte poursuivre sa stratégie avec un effort particulier pour la gestion du risque. Par ailleurs, des projets initiés en 2010 et au premier semestre 2011 devraient, selon le management, être opérationnels au cours des six prochains mois, ce qui devrait vraisemblablement améliorer les résultats de la société. La filiale de crédit à la consommation du groupe BMCE Bank aura ainsi fait preuve de prudence dans l'objectif de préserver ses marges. Ceci étant, certaines sociétés cotées continuent de tirer leur épingle du jeu.
Ainsi mettant à profit son plan stratégique axé sur l'extension du réseau de distribution par l'ouverture de nouvelles agences, Sofac aura fini par inscrire certains de ses indicateurs dans une trajectoire ascendante. Grâce au renforcement de la synergie avec «Poste Maroc» et à la consolidation de la relation avec le réseau des concessionnaires, la société a affiché des réalisations commerciales en forte progression, confortant sa part de marché de 2,2 points. Portée par la forte croissance du financement automobile de 89,2%, la production s'est hissée de 41,7% à 572MDH, alors que la production de prêt personnel a progressé de 15,3%. Le PNB a augmenté de 13% pour s'établir à 49,5 MDH et le résultat net est ressorti à 6,1 MDH, contre un déficit à 38,8 MDH une année auparavant. Eqdom n'a pas été en reste, la société ayant affiché des résultats semestriels satisfaisants. Cette grosse pointure peut se targuer d'avoir une assise financière solide pouvant lui permettre de faire face à une baisse d'activité due à un repli de la production suite au durcissement des conditions d'octroi.
En dépit d'un secteur en baisse de régime marqué par une faible demande de crédit et un durcissement des conditions d'octroi, la filiale crédit à la consommation du groupe Société Générale a vu son PNB s'améliorer de près de 7% à 354,7 MDH. Alors que le résultat brut d'exploitation s'est élargi de 8,3% à 232,1MDH, le taux de contentieux s'est amélioré à 11,7%. Au total, Eqdom aura maintenu sa vitesse de croisière tout en capitalisant sur une bonne maîtrise des frais généraux. A la lumière de ces résultats semestriels, nombreux sont les analystes qui prédisent pour cette industrie l'éventualité d'une sortie de l'ornière. Sur le plan commercial, les établissements de crédit fortement positionnés sur le segment automobile pourraient connaître en 2011 une reprise de leur activité (des prévisions de croissance des ventes automobiles de 12% entre 2011 et 2014 selon Business monitor international). Parallèlement, la dégradation de la situation financière de quelques opérateurs du secteur pourrait représenter une réelle opportunité pour les mastodontes du secteur qui pourrait réaliser une croissance externe.
Deux nouvelles mesures
Les sociétés de financement ont désormais la possibilité, d'une part, de procéder, sous conditions, à la radiation de leurs créances en souffrance anciennes et, d'autre part, de présenter au public des opérations d'assurances (assurance décès et assurance invalidité). Les sociétés de financement pourront engager un processus d'assainissement de leurs bilans, les conduisant d'ailleurs à privilégier une recommandation de Bank Al-Maghrib en la matière.
Dans l'autre, elles pourront, comme elles l'avaient toujours fait, présenter au public des opérations d'assurances liées à leur activité de crédit. A noter aussi que Bank Al-Maghrib a revu le niveau de capital minimum requis pour les sociétés de crédit à la consommation, le portant à 50 millions de dirhams au lieu de 20 millions. Les sociétés qui ne disposent pas de ce capital minimum disposent d'une année à compter de la date de publication de l'arrêté du ministre de l'Économie et des Finances.
Repères
Légère progression
Au 30 juin 2011, l'encours brut des crédits à la consommation s'est établi à 41,8 milliards de dirhams, en progression de 3,2%.
Le nombre de dossiers en cours s'élève à 1 431 000 au lieu de 1 366 000 un an plus tôt.
Dans ce total, près de 195 000 dossiers concernent des véhicules, soit une moyenne de 66 000 dirhams.
Près de 1,1 million de dossiers correspondent à des prêts personnels, soit une moyenne de 26 350 dirhams.
Le reste est constitué de dossiers relatifs à l'équipement domestique (105 000 environ) et au crédit revolving (74 000 dossiers).
Par Abdelali Boukhalef
Publié le : 12.10.2011 | 14h59
Hormis les sociétés affiliées aux banques qui semblent être bien affûtées pour pérenniser leur activité compte tenu des synergies qu'elles développent avec leur maison mère, tout laisse à penser que des sociétés disposant d'une assise financière solide seraient assez promptes à résister aux vents contraires. Il en est ainsi de Acred dont la capacité bénéficiaire s'est inscrite en retrait de 7% à 12,4 MDH. La filiale de crédit à la consommation d'Axa Assurance Maroc a certes vu son encours net se bonifier de 1,1% à 1.480 MDH mais dans un contexte de montée des risques, le coût du risque s'est renforcé à 0,8%. Cet outsider aura incontestablement pâti du contexte de montée des risques, induisant un renforcement des provisions.
Idem pour Salafin, dont le résultat net de la société s'est nettement replié de 10% à 48,4 MDH. Dans un contexte sectoriel difficile marqué par le ralentissement de l'activité de crédit avec un niveau de production en baisse, Salafin aura tout de même réalisé une production de crédit en appréciation de 8% à 513,7 MDH, tirée principalement par une croissance de 27% de la branche d'activité de financement Automobile. S'agissant de la gestion des risques, les dotations nettes de provisions pour créances en souffrance ont reculé de 4% à 31,5 MDH avec un total de créances recouvertes de 111 MDH. Dans ce sillage, le taux de provisionnement s'est établi à 90,2% contre 68,5% une année plus tôt. Au passage, à signaler que la société compte poursuivre sa stratégie avec un effort particulier pour la gestion du risque. Par ailleurs, des projets initiés en 2010 et au premier semestre 2011 devraient, selon le management, être opérationnels au cours des six prochains mois, ce qui devrait vraisemblablement améliorer les résultats de la société. La filiale de crédit à la consommation du groupe BMCE Bank aura ainsi fait preuve de prudence dans l'objectif de préserver ses marges. Ceci étant, certaines sociétés cotées continuent de tirer leur épingle du jeu.
Ainsi mettant à profit son plan stratégique axé sur l'extension du réseau de distribution par l'ouverture de nouvelles agences, Sofac aura fini par inscrire certains de ses indicateurs dans une trajectoire ascendante. Grâce au renforcement de la synergie avec «Poste Maroc» et à la consolidation de la relation avec le réseau des concessionnaires, la société a affiché des réalisations commerciales en forte progression, confortant sa part de marché de 2,2 points. Portée par la forte croissance du financement automobile de 89,2%, la production s'est hissée de 41,7% à 572MDH, alors que la production de prêt personnel a progressé de 15,3%. Le PNB a augmenté de 13% pour s'établir à 49,5 MDH et le résultat net est ressorti à 6,1 MDH, contre un déficit à 38,8 MDH une année auparavant. Eqdom n'a pas été en reste, la société ayant affiché des résultats semestriels satisfaisants. Cette grosse pointure peut se targuer d'avoir une assise financière solide pouvant lui permettre de faire face à une baisse d'activité due à un repli de la production suite au durcissement des conditions d'octroi.
En dépit d'un secteur en baisse de régime marqué par une faible demande de crédit et un durcissement des conditions d'octroi, la filiale crédit à la consommation du groupe Société Générale a vu son PNB s'améliorer de près de 7% à 354,7 MDH. Alors que le résultat brut d'exploitation s'est élargi de 8,3% à 232,1MDH, le taux de contentieux s'est amélioré à 11,7%. Au total, Eqdom aura maintenu sa vitesse de croisière tout en capitalisant sur une bonne maîtrise des frais généraux. A la lumière de ces résultats semestriels, nombreux sont les analystes qui prédisent pour cette industrie l'éventualité d'une sortie de l'ornière. Sur le plan commercial, les établissements de crédit fortement positionnés sur le segment automobile pourraient connaître en 2011 une reprise de leur activité (des prévisions de croissance des ventes automobiles de 12% entre 2011 et 2014 selon Business monitor international). Parallèlement, la dégradation de la situation financière de quelques opérateurs du secteur pourrait représenter une réelle opportunité pour les mastodontes du secteur qui pourrait réaliser une croissance externe.
Deux nouvelles mesures
Les sociétés de financement ont désormais la possibilité, d'une part, de procéder, sous conditions, à la radiation de leurs créances en souffrance anciennes et, d'autre part, de présenter au public des opérations d'assurances (assurance décès et assurance invalidité). Les sociétés de financement pourront engager un processus d'assainissement de leurs bilans, les conduisant d'ailleurs à privilégier une recommandation de Bank Al-Maghrib en la matière.
Dans l'autre, elles pourront, comme elles l'avaient toujours fait, présenter au public des opérations d'assurances liées à leur activité de crédit. A noter aussi que Bank Al-Maghrib a revu le niveau de capital minimum requis pour les sociétés de crédit à la consommation, le portant à 50 millions de dirhams au lieu de 20 millions. Les sociétés qui ne disposent pas de ce capital minimum disposent d'une année à compter de la date de publication de l'arrêté du ministre de l'Économie et des Finances.
Repères
Légère progression
Au 30 juin 2011, l'encours brut des crédits à la consommation s'est établi à 41,8 milliards de dirhams, en progression de 3,2%.
Le nombre de dossiers en cours s'élève à 1 431 000 au lieu de 1 366 000 un an plus tôt.
Dans ce total, près de 195 000 dossiers concernent des véhicules, soit une moyenne de 66 000 dirhams.
Près de 1,1 million de dossiers correspondent à des prêts personnels, soit une moyenne de 26 350 dirhams.
Le reste est constitué de dossiers relatifs à l'équipement domestique (105 000 environ) et au crédit revolving (74 000 dossiers).
Par Abdelali Boukhalef
Publié le : 12.10.2011 | 14h59
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