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Futur président du gouvernement : Et si on mettait en avant les jeunes...
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Futur président du gouvernement : Et si on mettait en avant les jeunes...
Les partis politiques regorgent de jeunes compétences. Des hommes et des femmes capables d’assumer des responsabilités gouvernementales. Le choix, pour ce dossier, de 28 profils émanant des sept premières forces politiques du pays, n’est pas limitatif mais plutôt indicatif. Il s’agit d’une manière de montrer que derrière les caciques, il existe bel et bien du potentiel...
La nouvelle Constitution, approuvée par le référendum du 1er juillet 2011, consacre la méthodologie démocratique. Désormais, le président du gouvernement sera désigné parmi le parti politique qui arrivera en tête des élections législatives. A l’approche de ces élections prévues dans seulement quelques mois, les pronostics à propos des «Premiers ministrables» au sein des formations politiques ayant la capacité de remporter le scrutin font couler beaucoup d’encre, étant donné qu’il s’agira bel et bien d’une personne qui aura pour charge de diriger le premier gouvernement après la réforme constitutionnelle qui dote le gouvernement d’un «pouvoir exécutif effectif». A travers leurs analyses, les observateurs mettent surtout en avant les secrétaires généraux des principaux partis, à savoir l’Istiqlal, le PAM, le RNI, le PJD, l’USFP, le PPS et le MP. La première impression qui vient à l’esprit, dans ce cadre, c’est que la moyenne d’âge des leaders de ces partis est de 64 ans. Dans le contexte actuel, marqué par le débat au sujet de la nécessité de la promotion de la place des jeunes dans l’action politique, ne doit-on pas mettre en avant des jeunes cadres politiques pour le poste du futur président du gouvernement? N’est-il pas pertinent d’insuffler une nouvelle dynamique à l’action politique au Maroc en promouvant de nouveaux visages ? Le rajeunissement des élites n’est-il pas l’une des principales revendications des jeunes du Mouvement du 20 février qui réclame plus de réformes démocratiques ? L’idée est d’autant plus intéressante que nos partis politiques regorgent réellement des jeunes qui ont fait leurs preuves dans les différents domaines. Des acteurs politiques ambitieux, compétents et enthousiastes qui ont toutes les qualités pour assumer de hautes responsabilités politiques dans le Maroc de demain. Les 28 profils choisis par ALM (Voir pages 5 à , montrent clairement qu’il existe un potentiel à exploiter. En plus, étant donné que les citoyens ont acquis une mauvaise image de l’action politique et partisane en raison de certaines pratiques non-démocratiques, la mise en valeur des jeunes permettra incontestablement de rétablir la confiance chez les citoyens et réhabiliter l’action politique. Aussi, parmi les arguments qui plaident en faveur de la mise en avant des jeunes c’est que la nouvelle Constitution accorde une place de choix à la jeunesse. L’article 33 du nouveau texte incombe aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures appropriées en vue d’étendre et généraliser la participation de la jeunesse au développement social, économique, culturel et politique du pays. Il est question également d’aider les jeunes à s’insérer dans la vie active et associative et prêter assistance à ceux en difficulté d’adaptation scolaire, sociale ou professionnelle. La nouvelle Constitution prévoit également la mise en place d’un Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative. En vertu de l’article 170, ce Conseil est chargé d’étudier et de suivre les questions intéressant ces domaines et de formuler des propositions sur tout sujet d’ordre économique, social et culturel intéressant directement les jeunes et l’action associative, ainsi que le développement des énergies créatives de la jeunesse, et leur incitation à la participation à la vie nationale, dans un esprit de citoyenneté responsable.
Le 08-07-2011 à 09:27
Par : Mohamed Aswab
La nouvelle Constitution, approuvée par le référendum du 1er juillet 2011, consacre la méthodologie démocratique. Désormais, le président du gouvernement sera désigné parmi le parti politique qui arrivera en tête des élections législatives. A l’approche de ces élections prévues dans seulement quelques mois, les pronostics à propos des «Premiers ministrables» au sein des formations politiques ayant la capacité de remporter le scrutin font couler beaucoup d’encre, étant donné qu’il s’agira bel et bien d’une personne qui aura pour charge de diriger le premier gouvernement après la réforme constitutionnelle qui dote le gouvernement d’un «pouvoir exécutif effectif». A travers leurs analyses, les observateurs mettent surtout en avant les secrétaires généraux des principaux partis, à savoir l’Istiqlal, le PAM, le RNI, le PJD, l’USFP, le PPS et le MP. La première impression qui vient à l’esprit, dans ce cadre, c’est que la moyenne d’âge des leaders de ces partis est de 64 ans. Dans le contexte actuel, marqué par le débat au sujet de la nécessité de la promotion de la place des jeunes dans l’action politique, ne doit-on pas mettre en avant des jeunes cadres politiques pour le poste du futur président du gouvernement? N’est-il pas pertinent d’insuffler une nouvelle dynamique à l’action politique au Maroc en promouvant de nouveaux visages ? Le rajeunissement des élites n’est-il pas l’une des principales revendications des jeunes du Mouvement du 20 février qui réclame plus de réformes démocratiques ? L’idée est d’autant plus intéressante que nos partis politiques regorgent réellement des jeunes qui ont fait leurs preuves dans les différents domaines. Des acteurs politiques ambitieux, compétents et enthousiastes qui ont toutes les qualités pour assumer de hautes responsabilités politiques dans le Maroc de demain. Les 28 profils choisis par ALM (Voir pages 5 à , montrent clairement qu’il existe un potentiel à exploiter. En plus, étant donné que les citoyens ont acquis une mauvaise image de l’action politique et partisane en raison de certaines pratiques non-démocratiques, la mise en valeur des jeunes permettra incontestablement de rétablir la confiance chez les citoyens et réhabiliter l’action politique. Aussi, parmi les arguments qui plaident en faveur de la mise en avant des jeunes c’est que la nouvelle Constitution accorde une place de choix à la jeunesse. L’article 33 du nouveau texte incombe aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures appropriées en vue d’étendre et généraliser la participation de la jeunesse au développement social, économique, culturel et politique du pays. Il est question également d’aider les jeunes à s’insérer dans la vie active et associative et prêter assistance à ceux en difficulté d’adaptation scolaire, sociale ou professionnelle. La nouvelle Constitution prévoit également la mise en place d’un Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative. En vertu de l’article 170, ce Conseil est chargé d’étudier et de suivre les questions intéressant ces domaines et de formuler des propositions sur tout sujet d’ordre économique, social et culturel intéressant directement les jeunes et l’action associative, ainsi que le développement des énergies créatives de la jeunesse, et leur incitation à la participation à la vie nationale, dans un esprit de citoyenneté responsable.
Le 08-07-2011 à 09:27
Par : Mohamed Aswab
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