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Les prix des médicaments ne subiront aucune hausse
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Les prix des médicaments ne subiront aucune hausse
Le ministère de la Santé a démenti catégoriquement les informations relayées par certains médias écrits et audiovisuels, faisant état d’un «accord secret» avec les professionnels concernant la hausse des prix des médicaments.
Le ministère de la Santé veut procéder à une seconde baisse qui concernera cette fois-ci plus de 700 médicaments.
Dans un communiqué, le ministère a exprimé son «étonnement et son mécontentement voire son aversion face à la publication de telles informations fielleuses tendant principalement à jeter le trouble et le doute quant aux grands chantiers engagés par le ministère et à mettre, ainsi, en échec le chantier majeur relatif à la baisse des prix des médicaments». Les négociations avec les professionnels, fabricants, distributeurs et pharmaciens, sont toujours en cours avec comme objectif la baisse des prix des médicaments pour les rendre plus accessibles aux citoyens, sans porter atteinte aux équilibres économiques des professionnels, souligne le communiqué, ajoutant que tout accord dans ce sens se fera dans un cadre participatif et sera annoncé à l’opinion publique.
Le ministère a opté depuis le début de cette expérience pour une approche participative et transparente, tout en déclarant que son objectif était de faire baisser les prix des médicaments, affirme la même source, faisant remarquer qu’il est déraisonnable de parler d’un «éventuel accord secret révisant à la baisse le prix de 700 médicaments, tout en augmentant les prix de 2 700 autres». Une fois les négociations terminées, les résultats seront rendus publics, assure-t-on de même source, ajoutant que ce processus devra aboutir à la baisse des prix des médicaments dans l’intérêt, aussi bien des citoyens que des professionnels. Pour rappel et après avoir baissé les prix de 320 médicaments en décembre dernier, le ministère de la Santé veut procéder à une seconde baisse qui concernera cette fois-ci environ plus de 700 médicaments. Apparemment, cette mesure n’a pas été acceptée par tous les pharmaciens comme nous le confie l’un d’entre eux. «Bien que nous ne puissions que saluer tout effort qui vise à améliorer l’accès aux médicaments pour nos concitoyens, on ne peut s’empêcher d’appréhender l’impact de la baisse du prix des médicaments sur l’économie de la pharmacie d’officine, même en mettant en place des mesures compensatoires en faveur du pharmacien», avoue Abderrahim Derraji, pharmacien et fondateur du site Pharmacie.ma.
«Le pharmacien marocain, contrairement aux autres acteurs de la santé, ne perçoit pas d’honoraires rétribuant son apport à la prise en charge du patient. Il perçoit une marge purement commerciale qui rend son revenu tributaire du chiffre d’affaires qu’il réalise essentiellement sur le médicament. Par conséquent, toute baisse, aussi minime soit-elle, s’accompagnera fatalement de la baisse de ses revenus», explique le pharmacien. A. Darraji cite le cas des trois pharmaciens de Mohammedia qui n’ont eu d’autres alternatives que de fermer leur officine l’année dernière faute de rentabilité et la ville des fleurs n’est pas un cas isolé. «Le défaut de maîtrise des installations des pharmaciens dans les différentes régions du royaume, l’effritement du monopole du pharmacien, le faible taux de couverture et la faiblesse du pouvoir d’achat des patients ont fini par paupériser plus que la moitié des officines» ajoute-t-il.
Selon le fondateur de Pharmacie.ma, si l’on parle souvent des prix de médicaments, on oublie souvent que les autres prestations médicales et examens du genre radios, analyses… ne sont pas non plus à la portée des malades. Ainsi, il rappelle que, selon des chiffres du ministère de la Santé, le marocain consommerait environ 430 DH de médicaments par an et que chaque famille a utilisé environ 1 500 DH de son budget annuel en soins de santé durant l’année 2012. D’autre part, malgré le fait que cette baisse des prix mette les pharmaciens dans une mauvaise position, elle a bien entendu été accueillie par tous les Marocains avec beaucoup de satisfaction. Néanmoins, d’après Abderrahim Derraji, «il n’en reste pas moins que sans une amélioration significative du pouvoir d’achat et du taux de couverture, le médicament restera inaccessible pour une majeure partie de la population». Et le pharmacien appuie ses arguments en prenant exemple sur certains médicaments anticancéreux qui valent plus de 20 000 DH la cure, dans certains cas», énonce-t-il. «Ces spécialités pharmaceutiques essentielles, qui ne sont généralement pas vendues en pharmacie, resteront inaccessibles même si on baisse leur prix de 75%», explique-t-il.
Démenti concernant l’augmentation des prix des médicaments
Le ministère de la Santé et des professionnels du secteur pharmaceutique ont opposé, vendredi, un démenti catégorique à l’information rapportée par des organes de presse prétendant que le ministère de la Santé «a conclu secrètement un accord avec les professionnels concernant l’augmentation du prix de certains médicaments». Dans un communiqué, ce département ainsi que des fabricants, distributeurs et pharmaciens affirment que «les négociations ne sont pas encore achevées et tout accord qui sera conclu entre ces parties fera l’objet d’une large diffusion médiatique», ajoutant que «le but de ces négociations est la réduction des prix des médicaments pour les rendre accessibles aux citoyens sans pour autant porter préjudice aux intérêts des professionnels».
Quel que soit le résultat de ces négociations, il ne portera que sur une réduction des prix des médicaments, assure-t-on de même source, notant que l’information qui a circulé dans certains médias à propos d’une éventuelle hausse des prix de 2 700 médicaments «n’est pas vraie et ne vise qu’à parasiter le climat transparent et sain dans lequel se déroulent ces négociations».
Le communiqué est signé par El Hossein El Ouardi, ministre de la Santé, Oualid Amri, président de la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens (FNSP), Abdelghani El Guermai, président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP), Mohamed Houbachi, président de l’Association marocaine du médicament générique (AMMG) et Patrice Fuster, président de «Maroc innovation santé» (MIS).
Lamiaâ Khalloufi
Publié le : 18 Mai 2013
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