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Jeu 19 Nov - 21:07 par Admin
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Compensation Dialogue de sourds entre gouvernement et pétroliers
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Compensation Dialogue de sourds entre gouvernement et pétroliers
-Le premier attend des propositions, les seconds veulent être payés
-19 milliards de dirhams d’arriérés de paiement
-La réforme au point mort
Le secteur de transport accapare plus de 72% de l’enveloppe de la compensation dédiée au gasoil. Sur cette enveloppe, le transport en commun et des marchandises profite de plus de 90% de l’enveloppe dédiée à ce secteur
QUE le cours du pétrole baisse ou pas, la problématique de la compensation reste entière. Le grand rendez-vous organisé en mars par le ministère des Affaires générales et de la gouvernance, et auquel tous les opérateurs ont été conviés pour un débat, n’a pas eu de suite.
Plus exactement, le gouvernement avait demandé aux opérateurs de transmettre leurs propositions sur la réforme dans un délai de deux semaines. Mais un mois et demi plus tard, aucune proposition n’est arrivée sur le bureau du ministre des Affaires générales. L’on pourrait se demander si la communication entre ce ministère et les professionnels est absente. Certains opérateurs affirment «qu’il était question que les Affaires générales du gouvernement leur transmettent au préalable un rapport sur la base duquel ils pourraient élaborer leurs propositions». En attendant que les deux parties accordent leurs violons, les pétroliers affichent un discours différent. «Nous ne pouvons nous substituer aux pouvoirs publics. C’est à eux de proposer des mesures», souligne Adil Ziadi, président du Groupement des pétroliers. Pour lui, l’urgence devrait être le paiement des arriérés vis-à-vis des compagnies pétrolières qui s’élèvent à 19 milliards de dirhams. «Nous sommes dans une situation critique. Les banques commencent à refuser les financement aux entreprises du secteur», poursuit le président du GPM.
Ce retard est surtout attribué à l’examen de la loi de Finances, laquelle est toujours au Parlement et pourrait être adoptée mardi 16 mai. Le projet de budget consacre une enveloppe de 46,5 milliards de dirhams à la compensation dont 14 milliards au titre des arriérés de paiement des pétroliers pour l’année 2011.
Car ce sont surtout les produits pétroliers qui pèsent le plus: en moyenne 3 milliards de dirhams par mois surtout que le cours du baril était au-dessus des 120 dollars. Une détente sur les cours est observée depuis la semaine dernière sous l’effet des incertitudes dans la zone euro et du ralentissement de la création d’emplois aux Etats-Unis qui suscite de vives craintes pour la demande dans le premier pays consommateur d’or noir. Le baril de «light sweet crude» pour livraison en juin a plongé sous le seuil de 100 dollars. Mardi, il a clôturé en baisse pour la cinquième séance consécutive, soit à 97,01 dollars le baril, en recul de 93 cents. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a fini en repli de 43 cents ou 0,38% à 112,73 dollars. En cinq séances, il a cédé 6,93 dollars ou 5,79%.
Mais malgré cette détente, la problématique de la compensation reste entière. Le gouvernement et en particulier Najib Boulif, ministre des Affaires générales, n’avaient pas écarté une augmentation des prix de certains produits d’ici la fin de l’année (cf.www.leconomiste.com). Seuls les produits pétroliers seraient visés, mais le gouvernement hésite toujours à passer à l’acte. Pour la farine et le sucre, il n’existerait pas d’urgence. La subvention du premier coûte près de 2 milliards de dirhams par an alors que pour le second l’Etat consacre annuellement près de 3,5 milliards de dirhams. Pour ce produit, le prix au Maroc est jugé très bas par rapport à ce qui se pratique ailleurs: 17 dirhams le kilo dans certains pays européens et 10 à 11 dirhams en Algérie. Autrement dit, une marge pour des augmentations existe, mais celles-ci devraient s’effectuer de manière progressive et dans une démarche participative, selon des professionnels.
K. M.
Édition N° 3780 du 2012/05/10
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