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L’effet prix des communications
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L’effet prix des communications
Dans sa dernière note, le HCP indique que l’IPC a enregistré au cours du mois de mars dernier une baisse de 0,2 % en comparaison avec le mois de février 2012. Cette tendance est à attribuer principalement à un abaissement des prix des communications de l’ordre de 8,2 %.
Bien que le HCP parle d’une légère baisse du coût de la vie durant le mois de mars, il n’en demeure pas moins qu’elle cache la vraie tendance, celle de la hausse des prix alimentaires.
Au terme du premier trimestre 2012, le taux d’inflation ressort à 0,5 %. En effet, selon le Haut commissariat au plan (HCP), l’indice des prix à la consommation a enregistré, au cours du mois de mars dernier, une baisse de 0,2 % en comparaison avec le mois de février 2012. Cette tendance est à attribuer principalement à un niveau plus bas des prix des communications, de l’ordre de 8,2 % sur la même période de référence, notamment à travers l’augmentation des bonus dans les recharges pratiquées par tous les opérateurs télécoms. Pour rappel, le Comité de gestion de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) avait ramené la baisse des tarifs d’interconnexion mobile de 65 % à 82 %, prenant effet à partir du 1er janvier 2012. Entre 2008 et 2011, les prix avaient affiché une décroissance de 34 % (37 % pour le mobile, 24 % pour le fixe). Bien que le HCP parle d’une légère baisse du coût de la vie durant le mois de mars, attribuée également à une diminution des prix des viandes de 1,7 % et des poissons et fruits de mer de 1,2 %, il n’en demeure pas moins qu’elle cache la vraie tendance, celle de la hausse des prix alimentaires. Ainsi, ces derniers ont marqué une poussée de 2,4 % pour les légumes et de 1,7 % pour les fruits. En tout et pour tout, l’indice des produits alimentaires s’est apprécié généralement de 0,1 %. L’évolution observée devrait continuer sa courbe ascendante sur les prochains mois, selon bon nombre d’économistes. À ce titre, il convient de rappeler le retard des pluies qui a un impact sérieux sur l’état végétatif des céréales et partant sur l’agriculture en général. Certes les dernières précipitations avaient le mérite de ressusciter l’espoir mais le débat sur la campagne agricole semble relativement tranché. Estimée à 60 millions de quintaux, puis ramenée à 40 millions, pour se situer probablement en fin de compte dans une moyenne de 50 millions de quintaux, la récolte céréalière du Maroc pour cette année informe déjà sur une campagne agricole plutôt moyenne et un tassement du PIB agricole. La polémique tonitruante enclenchée dernièrement entre les officiels sur le taux de croissance semble toucher à sa fin. Le sort en est jeté. La configuration de croissance laisse augurer des performances assez modestes en raison du déficit pluviométrique cumulé depuis le début de la campagne. « La valeur ajoutée agricole devait progresser dans les hypothèses les plus favorables d’à peine 2,5 % par rapport à l’exercice précédent », comme l’a bien noté le Centre marocain de conjoncture. Cette polémique porte également sur le taux d’inflation. Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM), prévoit pour l’année en cours un taux au dessus de la barre de 2 %. Ahmed Lahlimi Alami, patron du Haut commissariat au plan (HCP) n’est pas sur la même longueur d’onde. Le jeu de scénario établi par l’institution officielle de production des chiffres laisse dégager un taux d’inflation de 2,5 %. Au vu de la tendance observée à ce jour, il est fort probable que les pronostics de Lahlimi se concrétisent. Bien que la banque des banques a procédé dernièrement à la révision à la baisse du taux directeur pour le fixer à 3 %. Une décision motivée par les contraintes budgétaires actuelles poussant l’institution d’émission à revoir les instruments de sa politique monétaire pour maintenir les équilibres macro-économiques. ◆
Ecrit par Mohamed Mounjid
23 avril 2012
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